4 * 3 T A B L E A V X D
-de^Homberg ,tjuiâîërlta^e festfrerès p®:@:u'|m.;:èn; | | | j | * ‘^ê *
•laiffant '-qu'un iiisïÉnG’ô r l '^°“ s
la tutelle -de fon oncle J ean, Comte de Habfpourg , qui '
-poffédo lt4e -nouveau Rapperjchwed. Ce dernier répéta
toute
. v ^ j i f i^ l t w V I f c U - vS^, tan 1 m*u ! ïbht •'
Greinau iç>) ou Gryna contre les Zurichois j qui étoient
.commandés .par Die the liii, Comte de log g enb ou rg . I es
malheurs du temp avoient-fqrçé’ j'e Comte Jean à rranfi-
g e ] | 2C)j J JJ Sej embre 133 ï , av tc les Ducs d'Autric
h e , Othon & Albert ', au fujet dés BJefs qui. lui avoiétit
•àré dévolus par la mort du jeune Werner-, Comté de
sHomberg, 8c qui rélevoient d es-Ab ba yes de Re iché -
nau j d’Einfidlen , de Saint - Ga'li ôt 1 Pfefers. I l céda a
■ ces P r inc es , iffus comme lui d e là M aifon de Habfp ou rg , ,
1 ancien Rapper/chweil, la Marche ôc le v al W é g i, & les
reprit d’eux en fie f..S e sfils, les Comtes Jean I I du nom,
J to d o lf & 'Godefroi , fe trouvèrent aufli impliqués dans
-les guerres avec leurs voifins particulièrement contre
Z u r ic h . Jean I I trama (2 1 ) , en 13 la v eille de Saint-
Mathias lt 23 F é v r ie r , une horriblt ëphfpiration contre
cette v ille. L e complot fut découvert à temps, 8c prelque
TOUS les complices forent maflacrës dans la m ê lé e, ou punis
de m o rt après L e Comte Jean de H abfpourg 8c fon beau-
Erere le Baron ülrit de-Bonft t ten , .vo lent été détenus
prifonniërs. L e s conjurés étoient tous d’une riaiffance distinguée
la Nb b leffe des environs de Zu r ich prie parti
pour eux. Ce tte v ille prévit qu’ il alloit fondre fur d ie un
orage auquel elle ne feroit pas en état de réfifter , fans un
feeours étranger: Elle s’adreffa à l ’Empereur Charles I V ;
mais c i Prince n é to it pas affez affermi fur le T rô n é d’A llemagne,
pour pouvoir étendre les vues au dehors. Zu r ich
fe tourna alors du cô té des quatre Cantons Fo re ilie rs, 8c
entra , le i Mai 13 y 1 , dans leur alliance perpétuelle.Les
Zurichois âvolent alüégé la Vill df Rapperfchevreil le 1
Mars’ 13 J o , peu de jours après qVils -'eurent 6 i r prifon-
m r le ( omtt Jeat Le bourgeois fi rendirent ile u r lil
crétion le troifieme jour. Zurich eut la généralité de les
confirait r dans lt urspriviléges. Ce t te v ille mit une garnifon
dans R appe rfchw e il, s'empara , lamême année, de la M a n che
8c du v al de "Wegi, 8c ra& le château de l ’ancien Rap-
p e r fchw d lau commencement de Septembre. Je ne rapporterai
pas ic i tous.les événemens de cette guerre. J’obferve-
ta i feulement que la v ille de Rapperfdn vêil, qui siérait
rendue aux Z u r ich o is ’, fu t , au mois de Septembre d e là
même-année, brûlée avec fon château, par fes nouveaux
maîtres. Us. la facrifierentà la crainte où ils étoient de ne
pouvoir la garder, après que le D u c d’Autriche "A lb e r t,
feroit arrivé avec fon armée en S uiffe, au fecours de fon
coufin & vaffal le Comte Jean. O n frémit en lifant le
détail de cet embrafement, que le Bôurguenuûtre de Z u rich
,1e fameux Braun., exécuta de fang-ftoid. Le Comte
E'"-'L?A &1 $ SIMf,; i
V ^ ' 1 i j S ï ï u î , 'Î!
1' ' /nt îu\n j j î P t v "’sf
Prince commença à rebâtir la v ille & le château dans
■ le cours de l ’annce fuivante. Depuis t établi fh ment ,
Rapperjchweil continua fon anci 11 attachement popr la
Maifon d’Autriche par plufieurs traits ret p iab les, qu’on
peut lire dans l ’Hiffoire H elvédque. Léopol l , D u c d \h-
, i r t 1 1 la U t illeul iRa, [ “ îfc l - i l , iH jft
de choifir fon A vo ye r lans le corps de fa BbUrgeoifie. *
- L-E-ii|.t rt u r+ J é :!érÆ'l’-I I , qùr'-f û "nq i&®)] 'th | ï ”-
•tre les aut es Cantons , avoit lait ( a a p a | i ^ M * ^
14*3*, i r a i s ^ ’iu
apiis'la fête de fe T Ï fiù
■ Jahi^,iheKra[tviHe ïe im q ^ ^ |^ iôm a ^ ^ e n i^ Ü x ’(Jhatre .
‘CSntonSitHSu^t'ci'fecbVur/* 1 LrMtr— fidtn tx de (Jlàrba’,
en réfervant leurs ané ens p l'éges. C t a fle ftra| W Ç
darsHa (IbroriquiVclt- T j-h IJî&f-ïpdÇ D . , 1, - ' yV
troupes de ces Canton , à leur retour d’une e x é K ^ ’d.h
T u rv t iv ii ,I\ tnentp'ré fa ié i cett23r ü i i f l lû i i ' iJî>l np-’ K '-
-fons avec une grande partie de la bourgeoifie: R apperfch-
weil ayant embraffé la réformation le 11 Septembre. 1 y j i ,
les Cantons, fes protecteurs la punirent de fa dé fetlion,
après leurs vifloires fur les Z urichois à C appel & an Mont-
Gubel dans la même année. N o n - feulement ils-y rétabli?,
rent c'ümnté l'umtjne dDiririthnmv
mais-îl.s’lbumtrttnr leéqugon^ns^dutCdnfédiniünicijiai a Un;
.p| J |«r dcwilc Ifs qujt-. Lai to r y o ô - l ,ioti.-îytu|i Fai
r é y y & R-q p’t ih h ’v f f l foutint iinw5ngyiél(-. "dans
la guerre d e îlé b g io n entre les cinq'anc'è’ îï® . é co -v CJa
entrepris" pa> lts * /\ ritl'o. t i. j 11 ~ 1 c s^o f J i l jf ! u ^ 11 uhé r al
ni.iig rï iiois- 'fiaiit, livré'- .1 l a [ lp ^ É lF lf 'i lS ï f f l.liS o V t .è
h plus p / in l c f t f u tur J ;1 |u’ ru [ 1 rm fflh e r h ^ H p MBBé
t r iv i .o n c lu ttdffT 1 f*s r o i s .vilsa f t t L b I*E
fin v t C om n itilan t th 11 f T lit 1 h t ( amoés Cdjjiit,]i‘-
qûes étôic mr/féb/y (24:) ’du Cantoir d’Uuderyaldénsypfa-:
rail Le (’2y.) ' 'H L 1 s a l a Sn Ifq^aFn
1703., les C ante ris protecteurs, fe virent obligés de févir
’ contre l ’indocilité d e sBourgeois.deRàpperfchweil, q u i,
au lieu défi prêter a leurs couf-il» p«tc u juts, h déchire,jei.t
e d treu x par
montrèrent, les.frt renereraaîl3l^^^W0iral[smgn frirent pas
plusreconnoiffans èn 1 7 1 2 , dans la guerre que 1-ur Sou verains
-Protefteurs fournirent contre Zurich 8c Berne.
I a v ille où ils avoient mis une garnifon, fe rendit le premier
.Août de cette année aux.deux Cantons, q u i, par la
. capitulationj lui confeiverent tous fes privilèges ; ils annji-
: lerent même tous les changemens que les quatre Cantons
^ A ih G nommé d’un château, fitnéfoi la gauche delà Lint, près de fon
entrée dans le lac de Zurich., dans le pays de la Marche, qui appartient an
.Gàntôn dé'Schweitz.
- Voyez la Planche-, n°. 114.
|É|| Hengott, Genéalpg. Halsbùrgic. vol. TI, ^47-^4*«
(« ) tfehoudi, Chr. Helvet. tom. ;ï^p; 1, bJUv.
\ ib ) TJIludi?ibid. tom.IÏ-, p; $3.s -338, 8c ■ " ■
(zj) Ibidem, p. S?i , & ^ 9 - 641- UÊÊ
(z^)\Iinhooff d’Arau, Defcription abrégée de la SuifTe rp. 94, Bile, 1781 ÿ
in- ii y twAllemand.
d. (2j) WÊÉk Généalogie de Wif{ iè Rudeni, dans r,cu, ibid. tom. XIX;
p. fzp-X33 ; :& dans l’Hiftoire abrégée des .©fficieré SuilTes, qui fe'font
diflingués aux fervices étrangers dans des grades fupérieuti, par 1’Abbgi
François Girard, tom. III, p.» ? • 2-3:4*
T 0' P 0 « Ä- A P>W 1 B. :46i
avoientc faiès lia is îli^lBgiflationl>âëpïïisi 3.2. Â u f lè l^
placer fur fes- poctes cette infexiption* emphatique :-vM
AM ICI S T U TO RI BU S. FLORET LlBERTAS.
Mais
peureux
I obligé déjà plus d’une fo is ,& notamment en i7 42 ,le s
Càntons pr-otefteurs a 'enaplbjyièr des moyens v-îolens p©u;r
vp^cifiér4es|t^mfeî‘ésC«Ges‘ ‘È fe a^ ^ ^ p i if t^ ^ q ^ r a^ ^ ^ ^ ^ .i
tion à faire-prêter le -Arment d&^a^ÜtéTtoljs
ville & aü'’t^r^^^^^I^apperfcl^fe|^
eiëns qüâ^^prareons1
divifî'ons, qui troublent périodiquement R.ap.perfch\veil,
à eette-gartie de; îu “qffL s’eît accrue par" beauâont
• fe- M •%.
égaleraent^étrangers à l’a Suiffe.
I l y a dans la- v l i l e ^ ^ È iÉ
. Mier èÉ\c@Én;pbf^ dq':^ü^ÀÉ^feiMs-3 fa
volonté parmi les Membres dm grand Confeil de là-©oms
4 al b'p'tifgëdi'Çêf Le
^ âb r sT e s deux’Corps r^^dénbérérit enfe^P^^^our'
‘è ll^W e ü t 'ëQrrtriBue'r au M ® g enéral d '^M v ÿ^ ^ ^ ^ K
'dépendance^Ifs^^mmfenë a^prfneipàlës ch argS^um ^@ f
pales^ yéônfèïënt; l'è QQmiei'ler
territoriale | ‘M& Mais rien nê p ê ^ ^^^gort^devarîMes
deûx'Gonfeîlsv
dû petit- ^onfeUé'j •quKal^d^i^a^^eepg^ffi^l-Lé petit
@pnfé3^riolnna'c|^XÇuresyy;a q û ^ ^ ^ ^ g ^ " à ^ & s 4| f t à 4
eivils^ qui; ne:font- pas de l&*<g%hjfëfr^
ciaire 5 ou des Jugemens, dite le Gericht. Celle - ei décide
les procès entre les créanciers- & les débiteurs', enfemble
les autres affaires de cet-te èfpece.. L e Préfid'çntJ'e.sj-deu-x
Confei’Is eft l’^ o y ^ r , que le petit'
les Bourgeois 'élifent -le -jour- après' la S. Jean, renT Juin y
$ i|u i eiilousyles'an^ y ^ m ^ ^ y n ^ ^ Lés d é u x ^ l '
mats ehoiffff#ife4e|Éfèg|énant^0^^^-^v<^tf^
Membres -du petit Coh^il-. L è GèricM-oii la Çours dés''iïüi]\
gemens a fon Préfidènt, qui eft extrait du petit Confeil par
le choix-des deux; Sénats réunis. Cette Cour-eff auflà'com-
pofée de douzeAffeffeurs , qui font tirés du grand1 Confeil
par les deux; Confeils. Il y a aufli uâ|^ E ^ lfeüa Comité
fecret, qui délibéré fur les affaires majeures;., comme celles
de la guerre, q,u- autres circonftances graves, qui regardent
la çonfeivation de la ville. Ce C o/si^^ffll^i^fé ■
de l’ Avoyer ^ du Banneret, du Châtelain & du Secre-
' taire dé la ville) ' ' •
Dans les procédures criminelles, les informations font
prîfés par deux Membres du petit-Confeil-, le Secrétaire
:| è ïâ vIÉè, & îe grand Sautier oü îiiîffieÉ, Lorfqüè îè
;;ÿâ |eft f lpU té c r im in é par le p ë t É j â ) ^ ^ âlotâ un Mem«,
-bré'du grand C onfeil doit auffi affifter au petit Confeil pout
a'chever- la procédure. L é jour que la Sentence doit être'
l W 1C^ ^ H w ' eS B ^ ° 3 ^ “ S(féÛâîâl&
fes fcfüÉtiônS le Pre'->
On évalue à cinq mille perfonnes l e nombre des'' ffîîU;
\ tans de la v ille & de fon territoire. Ii's f o à t tous'Hé)^! Ré^*
de R a p p e f fbW e iM q ^ | é h d ^âiôû-feli*
f j f e w ® e<¥ <Te“ e des
âeS
‘ ■ ' i fé4 ,a^t^.fîIpA«;.
^ SIB
T ^ * 2^ - 3 '5 r ^ A l)Bäyfede- é fe if
V^îl.* bnE'hSti^uf^ èff Æ -
A rW ^ ^ S E^aP ^ lv ä ;|’l’extié-, '
monte fur des dégrés de pierre â une place garnie de tilleuls,
où fe trouve un joli tirage. J ’ai parlé du pont de
a | n ,
quelquefois violent, ébranleroit les p ilotis, s’il trouvoit
- |^ J ^ p r i f e |I 4 'aM |^ f e l ^ q u ^ c ^ ^ ^ J ^ ^ f ^ /d a n g e r e u x
les
^ffè!s|éauX) en ïhiy Èfçh^èiifèb|fi
frais, ils oncyéta'iMÿJdtg.ë. Les hommes'^Çl.s chevaux '
qui-,y paffent, -paient un certain droit. L e port e ffjd a iW
pays eft très - agréable ; le lac abonde en excellens poif-
fons'î & dès l'e mois d’Août on y en pêche une p^pecà^
lifi) Ce Canton, de Religion Mixte, conferva fes: droits de proteétion, parce- qu’il avbit embraffé la neutralité dans la guerre de iytàii