5 :p î T A M ' & E - A U X D E L A & f r L I S S E .
«depuis Pan •pi 8 ,'en quantité, & d’u-ne très-bonne qualité;,
c e lu i du bas-Rhe 'z/uhale& zŸàmè le meilleur- Outre le v in .*
« e pays â^ ^ ^ b?ëa^acüràgés |
grain s & 'les légumes y font -rares. On y cultive depuis
■ quelques années, beau coup de bled de Tu rquie & de p omîmes
de terre. L a culture des terres -a généralement-aug-vj
«îentë dans “ce pays , depuis que la plus ;grâ®d'e'partie des
æerres communes .a ■ été'p.ârtagéé & paflee a c lo s& hreèvrd.
C e Bailliage offre des euri-ofités naturelles. I l y a plufieurs’ ■
à :lia |g à fh
& à Thaï. I l y -a de t rès-belles carrières, d’N©ù Pom dre des
Gaffes de pierre aufli grandes quon. les defîre.
L e ,pays eft affez peuplé. On en évalue la population à
<îouze mille -huit cens -âmes. L e s habitans s’occupent en
hiver-à filer du lin , à broder de la moufleline, & c . I l y a
aufli dè très - b elles fabriques de toileries, co tons , mouf-
ie i in e s , & c . & .tout le monde, pour aiiffi dire, y eft induf-
.trieux. Leur, commerce eft fort étendu. I l y a des commer-
: des maifons en I ta lie^ : en Allemagne.
L e s habitans du Rheinthal fönt v igoureu x , braves &
.'À^MË^lliàg^fë^gartag^en dêüx.& l lîë^s^fort inégales.
L e haut Rheinthal eft la plus étendue, & lé bas Rheinthal
la plus petite.
L e h a s R h e inth al fe prolonge depuis le territoire de l’A b - ,
baye de S a i n t j u f q u ’au-delà de la v ille de Rh p^
r ie g g , entre la montagne de Rorfçhach & les Àlpes d u
^ ^ e^ p fJ lp pM z e ll^ e x té r ieu r Ùè; la pé#üg ■>
v ille de Reinegg, { e n latin,
très - âgrëaMemeBt f i^ ë e fur la gauche du ^ h in ■> & à une
■ petite lieue a u -d e ffu s^ d ^ P ^ [ |^ ^ u il1 l e i a c
de Confiance. C ’e ftie fiége-du B a illif & du Secrétaire Bail-
liv a l. Ses ’jhaSkân^ont tous Réformés. L ’exercice deMa i:
R e lig io n catholique ‘ eft cependant permis,. dans l’Eg life
paroifliale : il y exifte encore un Autel ; & tous l’es ans,
fë fou r dé la Fête - D ieu ^^ùn^Sapucin^ prêche' l^ g s e tü e l
Eg life. L e château où réfide le B a illif eft antique. L a v ille
a fon Confeil ê^ëbL^ mais les appels reffortiffent au T r i -
bunal du BailHf^eç'^^menoent à la Diete des n euf Cantons
^ ^ ^ R é g e n Ç i
- T h a l, gros viüag fc . d&-R^igiQh'mixte . ^ ^ e p eut-être
la plus b elle vue de la Suiffe. On y v o it le lac de Conf-
.tahcev^le R h in 3 unegrandë partie' de' la Suïfiè % de: S "
On. appelle en langue -v ^% à k e^ è s^ om m ^ a u t^ p ^ '
haut ôc A ^^mR.eirdkdlf,F [o ef3 c eft - à - dire C©/^; GjÉ
^ouvfe.'dans lé ■ ;p|S 7 :R h ^ ^ ^ h la communauté
.qu i coiâp réâd S^ ^p ag e de ce nom & ceux de !Felqmaas}^'
B a u - r ie d , Buchenftein, Buchen & Staden. L e haut Rein-
tk ä l à Jgpt lieues de longueur du.midi au no rd j. La latT-
g eu r e ft inégale , tantôt d ^ oe & lieues , & tantôt de trois.
‘ I I “ comprend fept ©Ômffiunautés Sainte - Jji'ar^ueritê ,
de R e lig ion m ix t e / 'Æ ^ æJ ^ ou Bernegg, font les citaux-
premieres. Bernegg a un t ê t e a u .ou réfidfe j au nom de
FAbb é de Saint - G a ll YObervogt .ou, Ba illif, poûri exercer
• la baffe Jmifdiâion-dan|fce diftri£l &-dans ceiiX' ^ Sainte-'
Marguerite, Marbaeh, Balgach &: Eichberg. Cette Com=
0 |û¥ëurs;,yil'lages , A u , A m - Mo/td- S teïn , RafLaeh,
ïPydn ait ,/Schmuter y où le Comte de Hohen - Embs
a .la baffe Jurifdiftion , & qui -font tous de R e lig io n
rn^gte^ l e s . hamehaét f e
naucëÿle'
pour îà r baffe
Balgaçh eft la troifieme Communauté1 ou.Cour du h aut
: la Jfe; q e . i lÉ à , a une. ■
due, & fes habitans font de Religion mixte. On y voit
‘<£/7^£/zjfoVz, château qui appartient à M. le C o feh è l
Ôc labelle'^ppargne®ietfr-
■ ^^; 4 1 ^pwt pwôpriëtMre M. le Lieutenant - Coj^g
nel R e id t, Grifori.
~ L a Co«/-; de Marbaeh , quatrième Communauté .ife
haut Rheinthal , de Religion mixte , comprend le
i S ^ ^ ^ ^ce^hom ÿ #11 ^ce lul :de
L a petite ' v ille très - bien fituée, eft la cinquième
Communauté du haut L ’A b b é de Saint-
G a ll y entretient un B a illif pour exercer la baffe JuràiP
'diéîion. L a plus grande partie des habitans font Ré fo r-
més. I l y
de
, la fixieme Communauté duî 'hàut
t h a ï l ^ p lp d agloin: m ix te , eft uni vil:agjg-.:d é # fe e
étendue du haut R h e in th a l, mais non la jplusi fértil’e.
Elle contient le village Ober - R ied tout Catholique ; la
Paroiffe Montiglen ou ïliontligen^ Catholique , & où
font les limites des ©iocèfes de Confiance & de Coire ;
'|â Krieferen , fur1 l e ’
R h in ; le v illag e iDi^oZ^ûK, de R e lig ion mixte; la pachâteau
où réfide le B a illif qui e x e r c e , au nom
de l’A bb é de 'Saint - Gadl', la baffe Jurifdi£fion< à Ober-
. dàns3k ^^ ^ m u ^ i t^ |^ ^ p^;jëd-.i;^^ n^ j^ p ^ ^ É ^
b le , entre deux chaînes de 'rochers qu>i le ferment peu à
p e u , & q u i, à leur extrémité, ne laiffent qu’un pafFage'
étroit, formé par .eént f àa i^ Si^ Sp -
duit au- chemin .du pays d5e n -h a u t , dit Ofo r/ aW , où le
terrain s’ élargit de plus en plus.
^mop9 font les -eaux minérales de ^o<5e/-n/ei/j-
quart de lieue au - deffus eft une fatneufe mine de criftal,
■ d’Appenzell. Avant que de finir Tarticle du Rhe inthal9
®:®hs Qbferverons, au. fujetde la JùdfdiÉlièn des auerls;
^ar'oits -Teigneuriaux '
tage avec - les neuf Cantons 'Go - Régens. '(GhacÜn'e des
^Gp^mtmaùlésV^^^fflyz'j que nous avonsnomifiëes /ara'eibc
idÛ&îfK^^Mnmàns;i les Gafttohivën choififfent un : l’Abbé
$ ). Pag. xi -$&
T O P O G
R A P n r E; m
^ M à r è a c h , B a lg a ch & Saimc^Mirgturiu. Ces Eg life s
1 ß^mqi-K.'V (.x ttp t^ « H i W ou*
m m m f 1 ( n , do i^ h i m m ■ 1
!lnV ?l S >6* i C o 11 f ^ î s O H & a j ï
les
Jiu rïfi^u c n n l e p ^ a eÆ lW l i ; ^ - ' ,f ^
a la collation des Eglifes réform ées, qui font A ltfa tte n 9
leurs Pafteuss, mais elles font
■ gM iê& s d’en élire d e u x , qu’elles préléntent i l’A b b é i
U t ^ d r o i i i t celui qulUlui plaît. Elles prennent ordinaire-'
K eBé<Jeurs ^ afteurs dans l ’Académie de Zurich. L ’A b b é
K e ,S a in tI^ ffi a de'érïs-grands revenus, & il aprefiraa
^^ Sf'cèux dû haut- Rheinthal,