T a IM! wamm M g -d e l a ’ \s u g mmm
•de Bymh'j aü :mldi lë 'M îlan ë s; ^ c fo ifc h a n t
F'<fp ,• & au nord les Irautes'montà'giïes du Canton de Berne.
Me Dizain eft fitué fur les deux GQtds dji R hone < 3 0 8
mence à la petite rivieie dice Maafen où M a jfa , a une
Q I Q H Maeiell il eft tiès-peuplé : fon terii-
to ife abonde en iich.es pâturages ; il a , comme les autres
Dizains | .une Ju flice , compofée -d un Préfident 5 qu’on
^p eË éCM a tâ ïm n , en allemand Caftellan, q u i eft changé :
cous les ans * & de douze Affefleurs. Ge. D izain fit ( 63 )
•au 15- Août 14 17 alliance perpétuelle avec les
iGanfo'ns^de'VÈÛcerne j j J lU r h ^ ^ ^ B S p e r v a ld e ç î^ ^ ^ ^ ^
,4ieu eft , le plus beau bourg de tout le Vallais fur !
là ' rivière , Saltaha- ou £ a ltin e , & ' âU pied d u è ^ ^ c êë.\
R r ig &
& d e s , bourgs de Naters & de G lu jf ou G iy s. Ces trois
bourgs qui ne foh r éloignéMfànldfeH’autré. que d’une de~-
ïn i - lie u e , -forment un triangle encre dis prairies^%ès-agréâ-
P S - U y a à 'Brig quelques beaux bâti^iens, celui de M . le
Baron Stockalper, ( d j ) uir f i* e rb e co lle g e qui appartenoit
ci-dev-ant â u x Jéfuites3 & un Cou vent d’Uurfulines. On
prétend que 4e co'rroîôp^^
•dés Fïberi^ anciens habitans du" p ays, F ïbericus pagus.
Geb^tîfg,- eft dans la p âro ii^^ p^ ^^ p|i; Glu s', v illagëÉfHl
JtVun quarc de lieue de B r ig 3 dans une plaine agréable ;
: fur Jà^âutbêHu 'Rbône ; il femble que le nom de G ïy s (<m
eft corrompu du ‘mot F g life , s cojntne en, effet il y a
ic i une-très-belle E g l i l e , ' dédiée^a '^Mf>vge^$m^'G(ys eft'
Ja Patrie d ^ ÿ ^ ^ ^ ^ ’ê^Mlaifahj lé'GhéValiérGèofge Ç g ^
£ u p c r fa x o fà x i Avf-der-Fluo , qui fut un-homme puiffant
.dans'fon tems pas fon crédit & par ïes^ichefles , - & qui
(fiï^ÈVa^équpparler -de lu i' au /quinzième- fté c lé , dans la
„guerre des François en Italie ; i l v in t àboutdë'faftehhaiîer-
du pays le Cardinal de S ïô n , Mathieu S chiner. M a is lè
Cardinal'- le fit -bannir à io n to u r , ô^üpmounxt e r fe x il
à F e v a i y l ’a n - î ^ l j ) i l avoit fàitKélargir ' l ’E g lile de
.J& ljfs y avoit fait:batîj'üne chapellepour -fa fépulture,
£ t s c e lle de ,fa -Maifon , maistil n’ ÿ ' iu t pas'iiftûimét^pm
y v o it tm tableau 3 où il eft repréfenté avec fa femme &
vingt-trois en fans qu’i l eut d’ elle feule; favoir douze fils
H o ioe e ÿÉ ^ i^ ^ ^
Au-deffous de GlyS on v o it les reftes d’une m uraille,
-qui tient depuis la montagne en large'ü^^ufq^u’àxitllîiône ;
©n croit q u elle avoit été conftruite anciennement pour
garantir lepa ys contre les invafions de la Nob le fle (dp) voiflnii,.
qui éto ft ambitieufë 6c remuante. Des tours les
"boulevards dont cette „muraille étôit flanquée 3 prouvent
& en marquent l’ ép'pque-y-au tems où ils pafferent le mqiÈ,
Sempronius ou Simpïon,- pour aller faire la guerre aux
" , - À une ■ lieùe ( 7© ) au-deffous de B règ^ de l ’autre coté
du Rhône 3 on rencontré une excellente fou-rce d’eau mi-
'n é la l^ ^ h g u ^ ^ ^ ^ ^m ^ u ^ té â b r è '/ à u 'm ilie i i de: vignes',
de vergers , de champs & de pré s , & au p ied d’une mon-
ptgne; ëfcarpée nommé©: Mundt finir des eaux
d ’ü n ^ gW m ^ û t i li té€ p o ^ iî^ .é r i râ ^ ^ TO ^ P rmes R o u te s |
les-imp u-r étés & effervelfen ces d e là peau, la goutte-, & c .
M a lg ré toutes ce s vernis , ces bains ( 7 1 ) font aujourd’hui
négligés. • ^ _
L e s autres paroliftes* du P iz â in dé ^7-/^ font N Mers
Mu nd , Simpden & Ruden. C e lle de Naters (72 ) eft un
bourg du m ême nom , à la droite du Rhône. L e lo ca l eft
dehors j ^
vignobles, il^zzerj a de belles maifons conftruites en pierre.
Près de là eft le v iëux château*&?NFlu, fitué fur un rocher
$ e v é / '& qui appartient à l’Evêquè de Sion. C ’é to it•
Nob lë s S:üprerfdko^édâd^dër-
F l u o „dont nous avons fait mention. A u -d e fliis ’dê,'Nate-rs
de ce q d ^ C ^ ^ célébtësfdahs’ l ’ancienne Hiftoire du Vaîlais^
A^ ^dé ffo^’d ë ^M â ^ s îb iî jp a fî^ ^ a ^ ^ ’^^pb'ùï'OTirl
à B r i g , fur-un beau ;P P J^ âE ^ ^ r te^ d é 'd èu ^ a f^ ^ ^M ||:
annales du fâ y s p ortent
une Gomteffe de , de la Maifon de” A ’/Æ/zt/ra/e fut
âffaffinée av e c fon fils. Mais elles ne nous ' apprennent •
-rublé nom de rauteur^r-niJlar" caùfë
paroilfe''('73 ) de Mz /W , en latin 3 eft.nomb
reu fè , & fituée-fur des montagnes au -m id i, près du
hamëa xiBurgifch,. • - U
L e D iza in (7^.) de V ifp , en latin Conventus Vefpianiis ,
^ 0n fîn ^ '^ ^ ^ ^ d t |4 vg^ lè^3|^in-d èBfi'g-T /a^^ ago id^ f^
av e c c e lu i de R a ro g n e , au midi par le val ,
avêê la vaUéé^de'-j^b/Tzo1 Ojfuldiy- êe par êélfê
t h a l^ ë p l è -val-d’Aoufte ; & au nord par les hautes mon-jj
tagnes ^avec le pays de J3iz/?i 3 qui eft du Canton de Berne.'
Près du c h e f- lie u , le bourg de | | | | j commence le val
de qui fe partage en deux branches 3 le Saaher-thal
^iX/Si1) Ijèa > ibuL S IV, p, - ,
(6.3) Tfchbudi* inféré ce Traité dans le fécond volume de & Chronique
de. la Suife
(64) Cette montagne Te .nommé en allemand Simpel - Berg ou Simpeler,-
& en latin Nions Simproidus, Mans Scipionis, 6c en italien Sempiano, Scmpro-
nio ou S&mpiano. Le val du ineme nom , qui éft annexe-i cette montagne ,
contient le village ou la paroifle de Simpelen. Voyez Leu, ibid. tpni.;,XVlI,
WÊSBk Ê ■ ■ ■ ■
(6$) On trouve un Extrait géne'alogique de cette Maiibn dans Leu, ibid.
tom> XVII» p- ^41, Ô4z. V.cye% àujfi la Planche n9. r.08 , de ces Tableaux
Topographiques.
(66) M. de Bachot, ( Mém. fur l’Hifioire anc. de la Suide , 1.1, p. 146,
147,) foutient queJe bourg âeBjÿgfi ou * Bijeg,^ porte on nom celtique*
qui fignifioit ville, forterejfe, fituée fur une. ûviere * & bli.on la pafle. Ces
deux circonftances, qui diftinguent les villes ddnt les noms fe terminent en
iria., bma, brig, ou briegi félon les diflcrens dialeâes., ont été remarquées
par Geanbâen ( Briiann, p« 3 u , ) comme fe trouvant toujours dans les lieux
que les <3jau1o|s£8C!i les habitans;de la Gïraride-r Bretagne ont ^ppèH^s'do
l’un de ces noms. Clavier a fait la memejobfervaltion p^^râppomTd^®në« :
magne. ( Germann, Antiq.Jiv;. I.,4 ap; VÏI. )
tfL 0 ÿ Simleri Vallefia, Iib.I, p. m , O feq. Leu, iiid. tom.‘'yHl , p. <50-3
604. Le nom d’Fglife , en latin Eçclefia, a/ajacine dans l’idiome Grec.
. (62) Simler, ibid. Leu, ibid. tom. V il, p^r^^ïSl.'i^ôC tom.^VH, pag.
JS 6-4,^ 7/. ^
(69) Les Comtes de Vifp, les Barons de Rarogne 8c de la Tour, &c. (uin
vànt Simler, ibid.
1%% fait un grand éloge de ces bains, dans fa De/CTiptiqn-duiyaï--
lais, p. J3 , ƒ4- Jfyeçai^Stheuchzer, Hid. nat. de la Suilfej
8c Leu, ibid. tom. W, p. 3i8'.
(71) En latin Aquoe Brigiana. fin Viberidà ^oxi-irhertnce Brîgenfes '. I
(7z)En latin, Notera* Natmium, Natricia, 8c dans d’anciens titres du'
moyen âge, Narres. Vqyé\ Leu, ibid. t. XlV',:p. iS."
‘ Leu, ibid. tom. XIII, p, 444.
v (74) Be même, il>id. (om. XVIII, p. ^60^56%. Simleri Vallefia, p. $4-; Si
T Oi P
en la grande v a llé e ; il a dix lieues de longueur, fur très-
peu de largeur. C e Dizain eft feitile en pâturages « 6c arrofé
dans toute fa longueur parMa- ( 75- ). O n • 't lo h p ?
(dans 'les- environs Jd e 4 r^ p
L é
R A P H 1 Ë , S q ?
■ fie('7|)||),erpétuelleaveG les Cantons d’Ü t i& d ’Ündékvalden»
ment.e,^ à ’ p e^ p )^ ^ ^ ^ ^ S tü i |d e s^ a u ü rè s P i z a ï^ E ^
\V allais. L ^ g |ie£ ,^
,;.^ <cha^ ^^ ^^4 és£ans.
grandes E g life s , & quelques bâtimens affez élégans. A n ciennement
, il y avoit au-deffus de ce bourg le château
de 3 en allemand aiaft appelle, a
d'oiènt. Ils eurent pour h'ériciers ceux de 5 ,
Pierre CM?ce ' ^ S a y b i e - ,
qn’il^ ^^ ^^ ^éJlfe td iîf^ ^^p flafL ^ljp u rg^d e , M ypiiÿaffe'
é^ ^ ^ p lë.hercëauyd | ip TO ^ ^ lpàf@l^b'léfl’edifcpâ.V^. L es
k Gëmflshpmn^^ÿ-'avoient leur Eg life particulière, où ils
ne fouffroient point que les fimples B ourgeois & les R o - >
turiers entraffent avec eux. O/z r/ozfre c^/zc&z/zr 3 a écr-ÎE
un. S'uifle , ÿtt’ r/i ofe
leur mort 3'. z7j-.cô/z/ê7^ez oie/zr /à même^rerdg^iM&C'Mans} /é
Royaum e 'des Cïctt^r. L ’Hiftoi-re fait mention d’ uç. combat
fanglant , y liv ré le
Mmé~iéëf r f^ fF.^^^ ^ ' ^ ^Sàvbi'é>,^ '&> les.lYallaifansv L e
L e s autres paroiiïes du Dizain de Vifp font E g g en ,
■ Gi-às^^mpi,u,/ G reiigèn 9 -M e u t, ^S'aihtr^i^o^as^^^mndÆ fl
^ ^ ^W S ^ ldm -i\T ef5’inen/^ u^ ^ rm ihe/tiiTe^ ^^^^m m iriÆ\
ï ïp p t valléë'^dév^a^^âr’u ^ ^ ^ ^ ^ ^ p a ro illia l du;-;mérrié >
^qm),Nyo S k^oftl^7 .^ ) un ruiffeau d’ eau tiède , ,nqmiçéf/ô^
^ ^ Jm ^ d u g e ^/pni, ’allemacid.
sïolifëaurtei^tr^n^ -la terre & les bierres;dë f o ^ ^ @ r o t
prétend qu’é l i r a les mêmes vertus que les bainsfde XettcÆ.
E lle ne gèle jamais dans le plus âpse H iv e r , mais alors
^ëllèrëxhaXèT^^
^Greuchen ^enH M m ^ r^ dçhia^dam M igr^0^sFal/ee\} a la
g loire d’avoir produit deux Savans hommes, Jt/reo/t X i-
'jikâ^èus ou L itÈ o v iu s, en allemand.
't-ige de’Mèf-'
L e D iz a u y é t^ p f it / e n 14.17 ;
L e quatrième des fept Dizains du. V allais pour le rang
eft 8 0 ) R à rôgn ey en.allémand Rdren ou R a ro ti,
latin R a ro n iïù Conventus. Ce, Département
eft diviféen déux^Jpàrcjes yvl’une utùée éntré le ÎDizain de
?Çs^ai0.ou A ^ ^ ^ ^ f i ^ ^ ^ ^ É ’ÿbônipreild' lef Èburg (dé
|B ^ ^ ^ ^ g ^ d '^ ^ ^ ^ Dlam^ffurÆ|<febité.du R h ô n e ,à 'u n e
;;'^^m&diftahc^®|^^^^Vffi^fejOmj>fe,tieA4ènt les affem-
toU Ê ^ D ^ lu ^ < |^ f^ p^bnllete |iyiftqn: renferme
\-;àufl&Ma drqife du R h ô n e lè i^ Ë M AuJferèei-g ', la Côtn? '
i ,'éh' zïîèw ip $ iÿ id e r- G ejü len ,
^ l^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ t v ^ ^ ^ t o ^ ^ r a u fR a ü l i a g ë '-Ô ü ; à la vChâ-1
^le^Câtiton d ^ ^ ^ ^ ^ L ? au t re
ou Ey fch el. ( 81 ) L a feconde partie du Département
aü^on appelle' JdTterk\
deux pa|tfeiésfrènfèrmî®
lôls.?,• de \ d,’ Amhetl
l 1 Châr.utfft des
lr l'/<i
deux ans alternativement dans chacune des deux parties.
Bafons' d ë ^ f z j^ ^ î
au Canton de Berne, dont l’u n , Arnou , fonda en 1 1 0 7 ,
n^P - . a a à r l i f t é 1 • latin , ( 8 2 )
^Ic^nfer^’é dans rÀb b ayë-d’E h g e^ ërg i3V wouvK^ttéwMom.^
mune origine vo ic i l’extrait : ^Conrad ^ Evêque de '.
^ÉQnftmcel^V attëfte aftë .da^ dWf^^ ^W^m- -^df*
inanche ide ;
^ ^ ^ e m^m^^fpmqlésf ftftjl^bimètifire .byév) de ^ g b ^ a e r ^
■ V ifp j avoit fait une donatiomperpétuelle de r^a^.oeazz^ dé
(7 j) Cette riviere dérive de deux feurces, l’une au mont Auftelberg , dans
le val Saaher- Thal, 8c l’autre dans la grande Vallée*, dçriiett Zérinatt. Ges
deux: foureés forment , près de Stàlden, la riviere de'Vifpa, qui fe jette dans-
le Rhône ^ au bourg; dq in.êmé nom- On pre'tend que ïe nom primitif de ces
ruiifeaux, en allemand. Vifchbach ou Fifchbach , en François , le ruiffeaupoij•*.
fonneux, leur a'étévdontîeiv^rce^qu’ils abpndént en^poiflons.
' ’ a rapporté, ( Hiß. Ravenn. Iib. VI, p. 384. Venetiis, iy.8p, :
in-fol. cumfig- ) un Diplôme de l’Empereur Frédéric I I , daté dé Meffine en
‘ Juin tjiïï-Ven faveùr dejGÔpef^t^fîqmtt de^iifloérate. On y trouveypar^
- tni lesi Seigneurs- témoins ,<:^A'lBert;:âï.Sow , autrement de Sax, Maifon de
.Barons au pays des Grifons. |
(77) Liber Cafperi Cdllini Seduni de Sedunorum Thermis. p. 373 , 374*
lAd- caléem:
|^î| M m Collinus, ibid. p. 371- Simleri VàlIefe'iJ'.j^ÿfj1^ j.6. Leu,
U|| S ] :
■ (>* )vPInnc/ie, n°. ipf.
" {7J),Wfclîom l’a'rapporté dans la fécondé partie de fa Chronique, p j|§ |
77. VifpM nörajßi^ Ÿifpach dans ce Traité',' daté du m&ne lieu , le mer.
®CTeai immédiat a.vàpkllAffmmgh. dedaVihr^1417.,.
(80) En latin Baronia , & dans d’anciens titres, Rtfm. Leu, ibid. t. XV,'
I p. 61 - 7 o- Sikleri Vallefia, Iib.T, p. j 8 - Si. ’
la monfa^ié.-
fe r t i lè ^ d é 'T i t fP r i e u r é ou 1 lai|p^a^ot^^M^péî^.G/iéfii/on'.f 0nVÿj
^^oft^utreroipexploité une mine d’argent. ^^Ï^Stimîphii'i Ehxonfcq^
Hellvet.lib.Xl, cap,. VIHaV- i
V (*■ ’') P/oncAé, n°. 13^.' ' ^
^^E(p®)&G^t^quvés^IR»r^copië=8e,'cèt aéle danS’Ies Â'nfâfë de l’Abbaye
écrite en ïâtij^,\par' ie;B. Jdèlphonfè.ftfâ/neyBr, t.-lP,
dbnhe^l^^^^pîS même aétèten aUem'and^aans Tè pré.mieis
volùmè 'dé^l'Hiffo?@^^ ^ afliqùè;de la Suilïè, ?•
lé ; Mars iu^Paquè>tombOit cette année lé 7 Avril, j
fuiront, le Traité de VArt de y.érijier les dates. , < '
(84) Chuono, vir Nobilis de Brien s.
S^^^^uim&a^fuo'R'uo'dolfo
i^^^lp'pud Vifpam, in'Çimiterio ejufdem Ecclefiss) ƒ