h E>< l a s u i
v v P la n to ou ’lé . v o ifij '
~ nzs.é^QX^a^iÙ^ntb}iio A
; , Lumino ou Fu ino ^ v i llg 'g é ^ pàroilTe f^p lM lM ^ d é-îâ 7
M o e ß if&L la f r q r^ e^ d% y “a l'Ça'Ççùikèr^Thal^qux appâr=$
tient aux
|^mfôflé;pm:o,ntag4é'riche en pâturages & en çhâçaiggejfs*
donne fon^nôm à une paroilfe,jVi^^quoiq^fî^ué.edaps la,
4 4 ? T A B L E A U X D
14,22, fi fameux 1
Molignafco ou Molirago -, q|ui eft fur le grand chemin, &
au - deflous duquel' commence la fuperbe digue du T e fin ,
auprès"de la v ille de Bellinzone.
A ^<ÊÊÊÊ Par» ^ ^ v ‘l 1
B.ellinzo,ne , fur la gauche du T e fin; ,de cedü^gâEoiffe dé-
pendauffi le v illage Artera.
tagne 1
y comprend aufli le viMage Catena^p\ fur^a froritiér^do;:^
Bailliage 'de Lugano , & Mâifjïied feptentr-îonal du mont .
' -Kennel ,■ autrement mpnte Cenere, 'qui eft fitué entre rfes^
Bailliages de B ellinzone 3i de Lugano, & de Locarno. Cette
montagne eft le" grand paffage Me Beîliçzone à Lugano. *
JLgs; d/ |
de brigands', dans là proximité du M ilanez.
Monte lp § ÿ | lu
fur la droite deTefirL, à lîhe demi-lieue de Be llin zo n e ,'
eùtre I l y a ïeiàin' riche Couvent
Ç o u vent Sementina. L ’E g life des. Religieufes eft en-même-
ternps la^çaroifle d eMont^,Q2^fj^;%jQM2\.Sementin:a eft
auffi une paroifle du outre-lajpa^V
ïo ifle CaroJJp diftintïe dé ce lle de monte CaroJJh} dans le
‘sMiM l^ P ^. la
^à^^ ^^ ^^fêg erd^ ipamm^ aji'fdfeffus ^'r P^p£p > 'Î3T
'Chapelle de Santo Carpothoro dépend de cetçe paroifle. '
- ^ ^ ^ p a r o i f f e & v illa g e , . fur la || s g | | jî^ ^ P | fin , an •
pied d u ,^ o n t Ç^o^.,;en,alJ.ant à Lpçarr\p.. "
■ Cajlione , c.ette paroifle eft fituée entre le Tefin & la 1
■ JglbefîrÆ^
" * v illa g e '& p a r o le ; , à^^dêmi-l^eue de
Bellinzone y autrefois le marché annuel pour-la vente des *
heftiaux^ qui a été transféré à L u g an o , fe tenoit dans le
Kftarfr d ë^ oM ^ c f e ^ a^
L a vallée MarpBit&pvi J$dlvaral>ia j ’ ^infi appelée- de
la petite riviere de Marohia, qui fe jette dans le T efin,,’a
trois lieues de long^, |ùr un quart, de lieue de iargepr ^ ellé^
eft dans la proximité du Comté d§ Çhiavenna , qui appartient
aux Grifons, du, Milanez ; la principale paroilfe
•qu’on y tro u ve , prelquau milieq, eft c e lle à&Santp-An~
/ p « fq ; | ^ ^ ^ p a r q î f l e dépendent les villages, 6c hameaux
' V^eleno\M eU co lq ^ Çarrmna_ {£ Caréna. Ce tte val]ée eft
fertile en grande partie, mais fur fa frontière des, G iflons
i l y a.une fo fê t tjès^ o b fc.gr e , qui eft un repaire, d’ours &
l i ^ î ^ x C ^ p ^ à ^ ï g u t e p a r le monte di Sarità
pour-aller à Ghfavenne' &- àGravedona fiir le L a c d eGomo ,
. eft trèsfbien entretenue. Lamontagne que je viens denqmr-
^iner, détermine a là f é is ^ jlimMs de la Suifle:., du pays,
des Grifons & du Milanez. haJIÆaro&ia abonda en truites
& autres poiflbns. '7'
â#||âi|lpg|i:rd& J^ugario;^
uBellrpz^ne. X jt petite riyierè ^ ^ '# $ S ^ B ^ e n d ‘Xai^mcÂ
’ fur la rou te du mont, Mmn.èl à Lu.go^,idq^nb^ÿ à-iâ’
montagne^ à la vallée & au village i/S™?. C e villag e eft
à deux li^ e% de. R ellinzone. .
8 pn,e autre paroifle laâ^ là na^ne vallée ÿ on e\ & que
l ’ on nomme Medeglia o,u Medea, appartenait au fli, aveo_
t ou te la v a llé e , au Bailliage de Lugano ; mais e n i^ jo t o u c
e„e d fft r iâ frit u n i au .Comté de Bellinzone. L a Jkrifdi&iotr
eqcl.éfiaftiqùe dépend encore du Vicafre ■ épâÈë^al' d É G ^ /
mo , réfidant à Lugano.
■IJ^mçinm^^nogÂera, autrement Ganiughéra, ou Gdr- '
moghéy où fe réunifient les alpes les plul“ faCfvàges, qui'
partent du val de L u g an o , du lac d eCo inb >, de Ghiavenne
& de Bellinzone, appartient en majeure partie au Bailliage
qui domine fur-toutes les autres montagnes limitrophes j la
cime e f t t^ jo u r sM m ^ ^ eM é 'm g f l^ e x c é p te '^ ^ ^ u t “ôe
Sèptembre. L » v u e qu’ ëlle- o ff |^ ïé ^ | e n ^ ^ ^ ^ ^ ^ - delà
des Bailliages d e L ocarno , Lug an o &-de Beflirizone,• &
d’une partie de la p a t e lin e : e lle com p en d l'e QTèfîn^ l ’A d -
d e , plufieurs cantons du la c de Cotnô ; & on découvre fur
1^ cime, lé clocher de la Cat^édrale(Mé^Milan
en foit-éfoigné de_vingt lieues. )t
Cêft, icifqu’on peut fe former"*im^mée' d^^^^^^Tlâës
Alpes méridion^es <M^^<3^ ^ ïf o h s ^ d ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ,t
mens , & des-vaüéeyqùMfle^^^^^nt.^l^^l^ge^i^^
‘ dôntj’ai'fait nienlib^eftaupied dî^^^ffipntagne’g y m i
midale. ‘
On trouve, fiir k frontière Mp. iÉiiliiagef dVRiviera , k
paroifle c^ Mofina-, énfiiitê lucoef^^ent^ceH^^^
Avant que de ftni^gâ^giptiôn".^^^ ^iffiagë“| | É è i î^
' zone, il jift
vkgt paroïffes , & trois , où le Curé dépend
d’tin autre dans certaines caufési7Gés_tir6isA i^Vff^k^d^i
^ t-R o ^ e c c h ie tj^ a é ^ ^ à L R o b a f f à c A a iM ^ t^ ^ F ^
# ‘* ^ l | 5rïent ^ rà g o d é t'jt^ ^ ^ tV d ^ un1
débordement, le CouÿÿtMès Àuguftins dans la paroilfe
de Samo Biagto-;- k s Religieux^ furent- obligés de bâtir un
' autre Gourent dans le fâuxbourg de Bellinzone, hors de
k porte <SAlleniQgrpÇt
A R T IC L E
t m R A P H 1 E , 44 9
A R T I C L mvS E I Z I E M E.
£ - $ ^ L u g a n o , Catholiquei.
C e Ba lliagf eft borné ( i ) à l’Orient par le Duché dè
M’ Ia jt a 'g l^ r^ x y 1 •'t ’Jii"S‘Ïii
& par le ^ z/ - J o/<âz, fu i ■ appartient, i t :tre le P jiS s i
Part‘e
l ’occident par l'éBailliage de Locarno, & au nord par celui
'de Bellinzone., L e chef-lieu de ce Bailliage eft le bourg
de Ar/gg/zQ^.AfûrMà^rfvè.feD'tëntridnàlejdi^M ^ ^flgé^fdm^
:'c’eft k r efta^ (^ <@Ba|lW^qüet les douze premiers Cantons
, co - Souverains du Bailliage, y envoient alternatives
ment de deux en deux ans : cet Officier a le titre de |§||||
; 2<z/z<?o ,;parce qu’en ^ m ^ fg ^ u è r i^ h b o ^ m W ^ lû t e ^
les Mi-lices' dès quatres Bailliages ultramontains-, quia-p-
partiennent aux douze premiers Cantons. Le Baillif de Lo-
carno a d'e, mênae lQ.it-kré de Con7/72i^ai>e, relativement à
’ _fes Tondions' militaires pendant la guerre. J^^euKvpiMa
defcrip^n' d u - |^ ^ fe |^ g ^ o® 3 lé premier
en allemand Lauis, Lauwis, & anciennement Lowei%_, eft
le plus confidérable de touslesBailliagesultramontains delà
autres liei^^^^^^nptè
• delàld^ ^ xan^ ^ dmMEoi 'f l^ ^ ^ en évalué la population
à cinquante-trois mille quatre cens ; amès^Lé-fp'âyll,
eft fertile eu prés, en champs, en vignes , en^f^ùs, en
oliviers 6c envm^^Le^omngers même & les'
y font affez communs. On y trouve différentes efpeces
•de marbre, defqmels on tire grand parti, de même que des
vers à foie. Il y a des Lapidaires qui poliflent les criftaux
• apportés'de la Su>ifle.Tout le pays eft,en général très-agréable
à la vue j les montagnes & les coteaux .©firent à l’oeil
Me gras pâturages, & beaucoup de vignobles. L a plaine eft
couverte de tgius les dons de Pomonè. Les habitans
vivent heureux & contens f©usv le doux gouverne-
ment des gantons ; & en comparant leur Etat avec celui
de leurs voifins , ils béniffent le jour où leurs ancêtres’ ont ^
palfé fous Ja domination Helvétique-L’ànn ée iy 12, où
arriva ce changement-^ â eté-pour ëüx;, .& jliss autre» la f e
liages limitrophes , l’époque du bonheur, puifque depuis
cétte:|^&[ùe, ils ont joui d’une paix profonde, tandis que
la Lombardie a été fouvenc le théâtre de là guerre 6c des
révolutions 'politiques. Aufli les premières Maifons 6c les ?
plus riches Particuliers du Milanez ont-'ils /confervé
' * ■ ’ Ù, ^ j
L'Etat G* les Délices delaSui/fe,tom.ïII,ç. x8î-i8y, detnîere Edition. |
■ Eûf^îiTdpogvde la Suiilè > tom. III, p. 5 3 g - ; j 4.
Tßharncr, Di£t. ,Géog. de la»Suifle, tom. II, p. j y , ytf.
fâmfèinMTpppg.- de la Suifle, tom. IV, p. 131 -141.
ScAfn^, Topographie des Bailliages Ultramontains de la Suifle, Se6l. III,
jp. jo r , &•' fuiv. &c.
a irifçrè dans le tome cinquième dès Hiftorûns.ÆItedieypax Mwrar
Tonte 11 SC dernier*
^ attentivement ©u aequil des terres, des biens foRds dani
; ces Bailliages Sdi^esfM^^pÆ^^ de belles campagnes*
' & ils perpétuent à leurs defeendans MMpit dé Bpurgeoiïië
âË|^»lplufiéurs ^urp-s'Me-ces difÉriâ's.'Gëft dans ces pofîëfe
flffi^&I^pendantesy
uh’^ | > : ï PàHt| Â ^ & g e i i
leifr| ce^qu’Wbnt'de plus
eux un liëu dfâflu^
tesXuÈfe^f^^l ^ M bitahsVdè c,e®BailJ,iâg^^celuî qele'Ur^
? ’'S u ifl^
gërsj,qnJ^G§pendant .rpkMo|iæ6fès habn
',^|ans de ces B ailft^eslMàm^mvexés p^'fel^avlditéMés-BaftW
I aMi
nuel^ qiÆuge -k r évifi q n-'; d ë ^ p W e a s p àppmfe
• Mais ,ces re p ro c n ^ ^ P ^ n ^ ^ m j ^ uif^yalëur mome^M
née.J, f u f t e s c B n r ^
^ftës^^g^^^mæn^eM^^^Kéë^^rJ'lèfflDépUcég jSyndi-
? tétîce s^dû^ q r ^ é ^
$‘6 er ‘^M ^ ^ e ff^ lp arl!:
|^ ^ ^M g n ^ t^ le u r ,7 oht^gbk^appeT|’ Mlim^eùleôiènei
teurs^de
privilèges confidérables dont ils jouiffent, ils n’exerce-;
roient pas des procédures artificieufes, qui troublent les
LeBaiUiIgfedkLugatto|eft^paftag^fen*qua^rdzjfeWj.out
' quartierSî^ayÆÂp,
^ a u t r e s ' de' ,cefui^
g^^'é^ o j ^ ^ p ^ehâcunê ? Qefquellës^Evêdu^raMi^u^É
Les1- ,T^^>^ou:;'To fc^p® j/fq|^ ^ ^ a §fa^bées>^^
L ’ëdRôm aiiisr s’^^^^pïErehëi-Ç.ëlM^^^ènl'dhaftéâ^
ràx leur to i^ ^ ^ ^ o th s , 1^ Lombards,
les
, Queue’s l’exp ofer’éhtl au xMu s^ ^^ ^ ^ 1^
révolutions f, fur-tout dans^l'es temps de l'a rivalité qui"
ré’gnoit entre ‘Milan ôc Como. I
J L | | Mbiran^^MMi^^^laprèff avoir/éfô^lon^P--^émpm^
t^^Iè^oëmw'^e'l’Anonjjme' de^bmp.. a;compofd fur la guerre que les
Milanois firent à la ville i j i8 jufqu’en î f i 7.'Cc Eoerevivoit
apparemment encore en 1118. Dom Jolèph - Marie Stampa, natif de
Como, & Clerc régulier de Somafque, a éclairci ce Poëme par des Notes
très - eftimées. Le latin du. Poëte eft\la Barbarie même, & fon Ouvrage
refteroit inintelligible, fi la connoiflance des lieu-c, & la* compaiaifo^ ;du
Poëme avec leshiftoires étrangères contemporaines, qui parlent de là même
'guerrey n’avoient pas mts l’Edi’teur en état d’expliwepfon auteur, 8c de ne