T A B L E A ' t f ' X D
hïlénîide cet a£te îu p p o fé , dont la fauffeté fut découverte,
^arce'q.ua^a^oiG^d^, date une épi^he Ouïe ;^o.æ'te'Louis ,
que 'les fauffaires'faifoient parler dans l ’a f te , n’exiftôic
1« 4e
erâp^oniésll'é 12 Avril <âe R ochefort eue
% t ê c e tranchée, le 16 du même mo is, au bord du lac. <
On planta un minier à 1 endroit où'il avoit été âécolé : il
y fobfifta jufqu’au io | f e l 'ÿ | | 3 ; 5 qu’ il fut renverfé par un
grand v en t, fuivant la .Chronique de Neuchâtel. L e Cha- ~
noine-fùt mis dans un f a e / & noyé dans le lac de N euchâtel.
Francois de Colombier, veuve'de V authier, »femme
le ^
chemiTe 'baignée de fô'n fan g, la fit vp'ir à Tes deux fils
qui pour lors é toientfo rt jeunes, 8c leur fît promettre de
V fn g ê r tt^ ^ ^ fl' loifqu’ils Teroient'parvenus à un âge plus
' avancé. Ils tinrent parole en 1434 , en mettanpié feu à la
hat-prèlqtf enti^éEn^^ lh S^^ ée^ ^
& r e t i r è r e n t en Guyenne, où l’ on dit-quèleür poftérité'
fubfifte encore. L a Baronnie de Rochefort fut confifquée
au profit dû Courte^ qui- fit auffi démolir les chateaux de
Rochefort ', de Rouffillon- & de Châtelard. T e lle fut la-
fuite déplorable d’un attentat, occafionné par la cupidité
mafcèrttenduë^ du % # | | | ^ | | S d | mais en même temps
on ne doit pas diffimuler ici la réflexion de M. de ( 4 7 )
Tfcharnèr for f o s a ^ p i p e s dè ¥ à t ï t ^ ^ Marguerite fa'
foeur , vèuve de Petermann de VauxmaSens , à q u i ‘le
pardonna, & : :fur 1| ^41111^ 1- Lefchet:
'Rarement a;t-on vu dé bonnes chofcs* opérees par Refprit
monachal, jo in t à"celui du beau, fe x e .
L a Ma irie , dite les t e r r ie r es (48), eft firontierë du terri-
tÉre^dé’ France^'Crf^ v o it dans le J u ra , fur un xocher ifo lé
& très-élevé lë' yieûx* château de J o u x , qui a voit' autres .
fois des^Seigneurs de c e nom J & où l e R o i entretient un
Gouverneur ave'c un détachement - ^Invalides. C e château
commahde le p afiage, qu’une co<ûpu^€^tfs la^chaîhe
du .Jura à< procuré ^ ô éq u i conduit en Franche - Comté.
' Près du^tiâtéïÉ^è Jo fix S i ^ fâ é fi lë^ ilé ^ d é s roçhers
q à p d ï t e p n o n p je Cluje , eft le preimer Bureâu-^e
France. L a vfcë'de c e château & celles de fes alentours font
.pittôrefques'. L e D o u x n eft ic i qu un- petit ruiïïeau qui
ferpentefur les gazons dont la plaine des environs eft eoti-
„verte. L e nom de J o u x en La tin fuivant M . de Sinner ,
vient dè 3 ^ ^ ^ fô ^m ë6 -d é -m ô ritâ^ è s^ ’ &'.indique^lâ
b a u t eu r -d e c e p a ÿ s y 'd è même que fê5t iom |d ë 'la vallée
E L A E.
>Bêr‘ne' ;^pIu'fîeuW-•
autres diftri&s de la Suiffe ,dtciefê,h'üale portent le même
nom. Mais l'opinion de M. de Bochat^s») p a ro lf plus '
fondée. O n fait que les -hautes montagnes étoient -regardées
par les Payens comme les réfidences des Dieux. Aulïï
les appelloit-on du nom de ces Divinités. De-laqc^ljp dé
mont J o u , en Latin Mons J o v ij < y o )d o n n é .au .grand
Saint-Bernard. Dë-là encore, pour n en pas eit-er d ’autres
exemples, le nom de J o u x } par lequel le peuple Mes
;]deu¥ïc à :^ d ù ^ ^ ^ S ju r a enautrefois,
les parties les plus élevées. I l n y a q u u tf quart',
de lieue de diftarite de la Cluf?§ Pputardier, v ille ouverte ,
- ble que la n a tu re a it fermé la SuiJTe de tou s<eô t^p© ÙE l a *
g a ra n tir dvm|r^©^y Stir le m o n t S aint-Gm'hard, le -pa f-
fëge£& t o n i f â f
rie (ja%Mpeut fermer par unêp.O#.eï' Sût ,ç
Bâle 8c du- Canton de Soleurre, un défilé qui portede' nom
dçClufé',\ lâiîfe-un paffage fi é ra eit, qu’il eft aifé de le
tfardp.r.
E n rêtbuŸnàh6du cMt%âu de J o u x & reprenant la ,route
de K éû èM té î 3 Qh rêncblitrè un a u t s i i i l i ^ l^ IW 1: | fh l;
tênil^àfmé5'| )^ u ne% r lhÜ è|eh aîr î^at^h é e
4^ S èÿ " |^çe paffâgè'n’â^qutlny^^^
Une tradition'populaire'rapporte que Jules-Céfar conftRfi^-'
fit autrefois un fort dans ces gorges de montagnes. - Mais
iô ^ ÿ v b u lu ^ t rp u v e r m È to l# a è s 'traces -de’ïfom'èxpéditioïX’f-
dans un pays ©uî?ÜÇlfa jamais pénétré. L a Mairie des
rieres aJdeux lieues dç^aitni^® o n ^ eu r^ fu à p r è s de deux
Kèues de^^oe em ^EUë -^^ ôhr^M ^^ pla sfh feirie^d e^^
AJaî^ravèr^3^ ^ ^ ^ 0 ^ J $ b ^ o g n e & le .Ba illia ge der
Grândfon, qui'appartient auxl(Iîant6ns de Æerne ôc ddîSri^.
Bourg. Cette M a i r ie p ^ m p ^ M l^ ^ ^ o ^ n ^ â u ^ ^ ^ ^ S i
trois premières contiguës‘forment- la Paroiffe de ce nom,.
. & les deux autres celle des I l y a une tr©i-
; fieme Paroiffe’ aumMî^,1 qu’oirappelle la az^ JVfj'. L e
^ y iU zg ê 'd^ P 'è r r i^ s (5 1 ) eft grandi très-peuplé,,» les mai-
fons y font éloignées les unes des autres: I l eft lim é dans-
un 'vallon étroit’j entre deux' chaînes de -montagnes para1!-
le le s jc&scpdvértés* d e ? fq rê t s> ^ ^ ^ ^ ^ ^ q u ^ ^ ^ aE ^ c a^
g eu x , fournit de la tourbe. L e refte du terrain, quoique
affez p ie r r e u x e f t fertile en grains & en pâturages. Les
habitans-font en général aftifs & induilrieux. PÎuffeurs
s’ adonnent - au commerce £ que leur fituation-- fur _lafi\0niv
I47TÉÏ& geog. de la Solfie, fom. II, pag,-ibfiJ ^
~ (48) Le même, ttid. pag. 187. Leu» ibidem, tom. XVIIÎ, $ 7%6ï-fov. .
Swoer, Voyage dans la Suifle ocddènfale-, 'tôm. I , pag. xvj &fuhv ■ -
(49) Mém/6ièfÈxâoitè ancienne de;Ia Sni(rej tom. I., pag. 170.
' (s^LèMhu dé Jupiter, devenait célébré dans Pantiquité payenne,n’eil que
celai de Jéhovah,,qui caraâérife l’-éflence de Dieu» qai exifie par lui-méme,
& par lequel féal tous les autres êtres ne peuvent exifier. Ce nom fis jpro-
nonçoit & s’éctivoit autrefois Jao ou J ou ; c’eH ainiîque Dicdore (a) de
Siale,appelle lé Diea de Moyfe. L’Oradé d’Apoüon-CIorhu, qui droit de la
plus haute antiquité, nommoit j fuivant le témoignage de Macrobe (b), le
plus grand des Dieux, Jao. Suivant Aida (fêÏÏe;fc), Pànéien nom’ de Jupiter
étoit Jouis, qui ne différé de Jao ou de J ou, que par fa terminaifon. Les
Etmfijnés appeloient de même Jupiter Jô»»e..ôù( Juste, & , en ;proijonçanfej
7Ce-nom,■ ils y attachoient^ericdre-Ia'mé'meîiaéèfqail'atfeiÊ repréfèntée
avant l’infroduâion de l’idolâtrie : ils le regard oient (d) comme la première
caaie qai avoit donné l’être à tout ce quf exilioit, le principe du
mouvement 8c de la, vie, je Gouverneur 8c le Modérateur dfitrf’IïniÿÆrl^
(ƒ OJlerwald, dans fa defeription des montagnes 8c des vallées .de
Neuchâtel, pâgès'îÿ^iffl)
Ljb. ï, .pag. îÿ.
(b) Macrob. Saturnal. I, rs.
• ‘ (i) Sencc. nat. quadt II, 45. P'oyn aulli le Mémoire de M: lfAbbé ^^not, fur
Portant de FÙoiatrle cht\ la Phéniciens, dans le tome XXVI dés MémVdc l’Académie
royale des lnlcripttont & Belles-Lettres, pag. }), Pari*', »774, '« 4°*
*5. T Qt G
tieire: '^ b ^ é ;;? ,d ’ autrésr, exercent des^pofëlfions dont f é
produit fe débite au-dehors. On compte plus de trente
I^ég^iân^étabHsMansu ce l|éu > 8c un| p lu s^ a n d .nombrWJ
de s .td e p ë li^ elfëzr les peûpr<»M
^^m n s l^ j^ ^ M^ g i^ èn'p’a r t^ M ^ ^ ^ ^ ^ k . ,Q n ' a établi
[aux ^ ^ g g ^ ü n e fa b r k .u e .d e - to ife L ^ ^ ^ b ^ q k ^
^ u f i é u ^ g ^ ^ ^ ^ u n ^ autre de p ar te s à jouer. .Ora^H
slm TOMdes|Wmurier'sp :d y^ es fàifeurs. d e^ ^ p
l ^ i ^ ^ ^ ^ iF a il^ ^ ^ ^ p b B a ü a n sM d bas , Ôcc. L ’agri-
- culture 8c féeon'oHaie rurale- n’ y ’fipit -pas négligées. Les
habitans tirent aujourd’hui un grand parti de leuÈs^é-3^M|
fg’ns pâturages. Us font des fromages qui fe vendent avan-
tageufement au-d eho rs , <8c produifent annuellement des:
,fanâmes confidérables. On remarque dans le vi'Mage des
B o y a r d s .a- les mérries +artsf
même; activité. L a Paroiffe de la Côte aux
Fees eft à ^ e - fie u e , au Sud des Verrieres, Elle eft com-
pofée de dix hameaux féparés 8c de plufîeurs maifons écâr|t:
tées. L e Tempi'e eft'placé dans le plus confidérable de ces
hameaux. Q-uoiqu o a y trpuve^ivers^ArtiftesscdmmaailM i
.tu^e,^& ^^ ^^ ^M^ ^n ¥giran^ ^m Me^ de yaclies S^dê^'
chevaux
fait font très-eftimés j 8c la maniéré dont on y gouverne
cette partie de l ’économie rurale, mérite de trouver fa
des
vach f ^ | ^ ^ ^ ^ ^ m ;8cJouefft4knCMaitref^açhg& à’ ftals;'
d^ui^udur- la^ ^ u^^es" ffomagés^^tireTa partdâ
âûuîe^é;,\& -d ttb eurre^, 'fi;
écoulée 1
M afr que- [eélui .q u l^ fo u rn i| fte 4^ fiy
ràpgqçt4
,' de'sim ^ ^ ^ ^^îfc des ^CTrierej 8c des en font de _;
mêine. Les^pâtiir^es^este^ itt^ ^ l^ ^ ^ ^ iv ^ ‘j^us;richeg',
à lyàMë;;.j| là. mar®te: ' | i | ;i|%bàf| d a n sô Ç ^ .^M t^ r s^ ô g ^ ’i
la- quantité' merveilleufe d l^ ^ s^ n ^ r in f, pétrifiés débouté
L e .• tèrraia^.montueùx & inéeaîfv(>qi&cdüpençî^'<h^
meaux de la.Cd/e FeW, eft percé de diverfes grottes
plus ou moins vaftes. L e s principales font d’a b ô r d 'l f
Baume aux cheVres, placée au haut
& entrc|la\^OEenetGomté, ÔcTEtat (#
Neuchâtel. Une fécondé eft au m ilieu d’une plaine remplie
de roeaildes ; fon entrée eft affez grande. !L orfquon y;
1 M t fe " d ^® jà e sV o h les. entend bondir de rochers en ro-
•chers pendant- fix à fept minutes. Elle porte le nom d’un '
hâbitant'.deffa Côte a ux Fées ', qui voulant fe donner k-fë--
putatiôn. d’un M ag ieien,, s’ ÿ fàifoit dévaler 8c à fo n s,e-
£our ïaçdntoït' dés merveilles dont il prétendoit. avoir été
'témoin. On affaffxna, il y- a\ p’iufiè.urs années,
près d'e cette g lo tte ; l’es meurtriers y jetterent # # çâ îà-
% vre.JJn de fes fouliers refté dehors fu ft ro u v é 8c reconnu.
.* .(st),,‘îItftoire abrégée du Comte de „Neuchâftf ï mfc. inj/oZ. pag. é4 >
. dans la Bibliothèque de .M. le Baron de Zur-Louim.
0 3| Le même dont nous avons rapporté la fin tragique, fous l’année
l  P H - l Ë . j 4 7
Zacharie Jeannet eue;,le courage de le faire, dôfcettdrô
dans c e lte g r & A Mgrcmde, fufpendu à des cordes; il dé»
cadavre arréfé: fur un bâric; dfe rochers, â plus
cents pjedsj^, ^ èi*un & l ’autre en furent heutefiie*»
moeb-tirési Mais" la pI^ |^ I é p re-‘ de ces cavernes eft celle
le nomla^ ^inbmaest F ées, d’où la Paroifle ellé* ,
5^^ k a_pris|li^en'j '8é qüita été Jijfîtée par un grand nom-4
i^ | p ^ h g e Ü ^ Æ 3 8 B ^ ^ ^ m ^ècfetCavefne eft à peü de
aü midi
e“ i'<^pîe3s, aô,pEo^
de ffalà5:irés
; emple
pas dë/dcbiter'fu£
?^ vl^gd^cefiendànc
tion des ciirieiax. I f y a auffi aux environs du viBlg®’,d»4>
•y y i l l â ^ & a
;>là M âirie des Verreries éta-T
‘^.daiis^ cëlùi^qubett'i
ilftM ilmiif f l^ ^ ^ & iqimo J ^ om m e y ^ °.rrÆMMe'^nhchJM
' ^^ re;y |,|q (Ufe-d|ftlhguer
Lou is , Comte de N eu ch â te l, d®n<nà ,en 1 3 7 2 , par foîi
^ eM m èr^ ^^ ^,^^au ln,feÈ (y ^\,pïpn,bata'rd , la^^iminfe'
dé fi^ôêhefQrt- le s y ^ g ^ ^ri*; 'tprèsi
^^ffidp ^ mremyles^^grrfgÿg^.y^M^pap^vant^iMfcQntéilpienfi^
ù® v è r - .
'te r ie ,, qu’ont nommoit autrefois , 8c d’où ce lieu
a pris fon noni, les poffeffeurs de cette Verrerie s’ oppo_
f e r e n ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ K ;n W y e ^ » n â b j t^ ^ L a O H ? '
& queile'Baromyau^ ^ \ ^ ^ W % ^ ^ ^ ^1l# ;E ^ ^ |ë 3. .
dansll.^^^^p^ejde;la({M de» V e^ r ie t^ ^ ê . læ.CRâ41
^teUenie^ de val-Lr^s r^y iç^iêlla. S o ig n e to e x d e^ ^ v s r^ >
lem ê ;- 'E l^ ^ ft^ u ^ :ë^ r^m F pM ^ s \ e a u ^m m C T am ^ u | |
y,att;renr[cî|tque, â n n é ^ i f a ^ ^ I ^ p c ô n ^ ^ l a e perforç»,
n'es. Ces ^ u & M o n a ^ ^ p ju h ^ c c r é ; fèprugineu^, & vré|.
ëft^fêlw!
I p S lM q p S q u ^ j t f â n c e' üii<
PaLtâgé
< f’Ô r î^ p Ç i^ ^ i 'd p n ^ l^ p a r a ^ M ^ 'an-
' ’ lere'nt, c'es r
^ y i^ ^ P ^ ^ ^ ^ pplàça? d ^ ^ ti§n
des ü^^^ranrMqû'o^^ ^dÉ^piuy>1
*4131 ,;ày.<article dé r J
I pag, 4 jq,* Sinneryoya^é'dmsfîâ^ifle.- ocdd.ebt^j^tom ^ ^ ^ ^ g itjr