5 tê T A 13>£ È A U X'"D
Evêque 3e& is 'â . XI p araît, p a r c e contrat'de vente-, que
le château dé Châri-Mon n avoit pas été fo rce par les
Valïàiifimsÿ,ÿui%u;| mette époque il lût con figné , s yoe
fes dpfèftÉurs & su Comte de S vo' e ,
fous des" conditions avantageufes p our-le Châte la in dit
ÆÜâ c a ù , qui eft nommé d n l’a ile I a dan e Jeanne L
Villars f i p i ) , femme dù Baron Antoine de la T o u t , ,
étant à Ri) / * l e ' Septe libre 137'ff, ratifia, en la
préfencé dé fein mari, ce contrat de vente. ( ette dame
avoit de-ion mariage une f ile iu n iq u é , Jeatmf f de la T M
mariée,le | Novembre 13S * à G e n è v e , à Jean de la
Jl" un , Comte de Momrev el, depuis Mai ch .1 de France
K bpuv.ern'eCir dé Paris. D e , ce mariage defeendoit la
ma m 1 fa'Baume Momrevel qui a porté fes t :s &
fes terres dans line branche de celle d e (ihdifeul. L e Baron
A ntoii ; e la ï u lit fon t fl ment ( ip ) le 22 J nvier
a j z , aiï cha i u dé 1 À b l ï, e ment II droit du Con -
l i I l’p j j A é V IH , Comte de Savoye. Plufleurs
actes de i j p S àttéftent l é rang diftingué qu’il tenoït à
la Coin ÿ e Savoyé II s etint ,tTifu\é"cn^i I p f “
la v i l f lit Si in p r A n r tde M I , Comte de S 1 O u .,
6 avoir afliltt au traité dé | abc [ ar lequel Edouard (fip^)?
-de Sàvoyi , Evêque de S io n , qui avoit été chaffé de
l u E v ê ch é en 13S0 par lé Vallàifan , 5 fil t rétabli.
SI s t o n n e les Dizains âvoient pendant cette'jguerre
dé noli lé iJ ù ti au de ( ihârjllon , qui le Comté de S avoye
avoit vendu à l’E v ê qu e , ils rendirent à Edouard les ch â teaux
de T o urb illion , d’A rd ep , de Martigny & de Cha-
mo flën, dont ils s’ étôiênt emparés ; & 'en mitre les .dotn-e
mages laits par les Vallaifans fur le pays de Chablais,
furent éftimés quarante mille livres. D epuis , l ’E v êqu e , par
un autre traité (:<?<) du 2 O ô o b re de la même année
1'3^4, ayant arrêté les fiais dé là guerre avec 16 Comte de
S a v o y é , à ceUt mille florins d’o i , lui remit la c ité de Sion
È L A E. ~
MohfôYgè'i M à ïo k d J $ e o n 9- CM iiila h ^ ‘
& autres l ie u x , par engagementj ju fq u à ce qu’il pût |
' f&hnfè. & ip ÿ é r %s^#âpr:^é la --ia à^ ^ e i
ces V IT . ' du "
. confenterrïent <fiÿ C&aficre de 'Sion. L a guerre fe ralluma'
•dans la fuite 5, & l'Evêque fut dë^nWveàu cHaWé par les v
E ä Sti^d^^ trgu^‘ dd c é t
pétés”, réfigna l’E v ê c lié en |g8; 6 , devint Archevêque
de Ta raiïta ifèle 23 Mars de cette année, & m ourut
"'eïï^l%95 j I h ne-poijiß;
i B s pas^lu)wlpm‘;:certè di'gtéffion^.-iqùi -’rioiîs. a femblé ■
: ô M e  î é | J f
' b u s a r d d e 'T a v e l, Evêque d ë ^ j i l èB'13'7^. L e château
‘ de Sé ô n , d?ôu
dans la guerre que fîiifoiênt alors les Dizains du Vallais-'
a leur Ëvéqtiè ÔMflïumé G ë ’f
l i t (||>l|jfNfuI 'é j : é tq iW èfü g fé ', fe v it ' fo r c é 'deSte 're'n
■ M ettre p'är capitüfetion äffit afliégéâtiè Vîl fe\efirà'a B é r iie r
Mais les % la | fä ö s^ une i f i s mahres du cM té au , l é ’ferâ--
)Terdnt;^;r't ';
p H p
Lés' - häl^äksf ?äöf
gheûrs É # ë îù f f | | | f s i I I n
ainfi aü cdmméfitémeâ^Ges deux peüples’qâi-ayqïenfçijr
à-peh^bfël le
^ S i§ l i i | é ^ |R d is | de fBourgogne^
fe firent une guerre fanglàntèvdans le X V e. Siecle. Après
b 'ieri'des'cK'q&t>r^!cöräbäts^ &
d*autre, les h d u t s - V 'v ^ q ï^ ü ^ ,V' & c’
fôbjùgüérent léu ts em ^ i s ' 'A c e t t^ 'd | tè lë bas1-
Valfais ë tô it ëncdre 'fujet II y
avoit‘‘dans'çêtfôteëôüë'<èmenombreufè'N^
tM ^ d ü.Düc. L e s Sü ilT es tl);^ ^ f e l| l é ^ | Â ^ ^ é f î^ e c J
igjlë 4tnît fiUe de Jean ^Sire-de Thoire & de Villars, Seigneur
dëJMoriteüÀ'eô Breffe 8c déBélvoir en Bùgey, qui’mourut en i'jjS, &
<PAgcè$'dé Montàgni: d'nne brandie cadette def-Doc^ de Bourgogne, 8c
feue <fEudes de Villars i Seignetir de MonteKerr& de Moniriblot, Gouverneur
de Savoÿe, 8c de Beatrix, qui avoit époufé en 13^3 Jean, Sei-
gnèur de Mdntbd.
VoyÈz Gt&Aefibtt; Hift. dê'Breffë 8c dp Bugey, tioïfemé partie, p. 13.
tyon, 1650. ifr-/oZ. fig. 8c Oafdt-Nantigui'i Genealog: Hiß. des Maîfoits
fàKVcroints, tom. I I , i>. 15f r & tötp. IV, pages 415-416.
(1 piyGiackenon (Hift! dé Breflè, partie llïe, p. 23), cite ce teftament;
qui exifie dans tel areBivès de la inâifon de la. Boemè-Monricvd. Le Baron
de la Tour y inftituoit fon^héritiere Jeanne de là Tour fa fille, mande*
ÉijêaS de la Baume, Comte de Montrevel. Il âvoit acquis ep^jÿ^T«-;
Seigneuries d’lrleins ou Illens & irArc^coel'Caujounf hui dans le Canton
d‘e Fribourg'), de Luquette'de Grueres, veuve.de Pierre y Comité d’Arbérg,
6c tutrice dé Guiilaumé & d’Agnès'd’Arberg fes enfin».,
(193) Gmchenon 3 Hift. générale de la royale rpaifon de Sayoye, T. I,'
pages 424 » 4ï î j 434» 444-44^*
■ (icj+y Çét '’Evêque n’e'toit pas fils d’Ame'dee VII , Comte .de Savoye,
. comme plùfieurs. Hiftoriéns .de la Suide, 8c même les Editeurs du ßaißa.
Chiißiam L’avancent, mais fils dé-Philippe de Savoye, Prince d’Achaye
gc^HIa Morép, Comte de Piémont, 8c%de & Cscondcfemme Catherine,
filte' dâ Humbert de la Tour-du-Pin, Dauphin de Viennois. H fut d’abord
Religieux de l’Ordre de -Saint-Benoît, Priepi: du Bourget, Abbé .de Saint-
Jufl de Suze en TjöÄ^puis Evêque de Bellay en'13^0, enfoite de Sidn.en
1^.5-- après la mort de l’Evêque Guïcbâra££)iij voit j par un a£te daté
de Turin le p Juillet 1376, qu’Amédée, Comte de Savoye, vendit à
Edouard V Evêque de Sion, lé'château de Cbâtâlon en Vallais, levai
deLetcfch Çvtdleum Lych), avec entière jurifdiâion, pour 40,000 florins
de bon or.-Ce Prince loi vendoit auffi, par le même contrat, pour.
fis autres -mille florins, touî-xê3que les deux frères, Antoine 8c Jean ;
Seigneurs de^K^^urï i^ffédpient depuis' le lieu oà coule le iüiuéau dè |
Rjfpilly, jufqu’à la Morge:, à Gontbey : les termes popr Je^
paiement de ces deux femmes, font ftipulés dans l’ade, fous les mêmes
çimditioiis' qùé portaient les; contrats .de vente pâlies entre I^'Ëomïev dèlr’
Savôÿé:-8e les deux Barons -de la Tour, pour les mêmérSëî^iiêiirîes, 8c'
qui finent confoifimês cette même année. En conféquence de ces aftes,
l’Eyêqtte reçutau-n ombre-de fes fujetsiles .défqnfturs dd^âteaufydeâChâ^'
tillon, que l'es Vallaifans;,avôieut inütilen3ent.àfSëge.-'jum^jâmK^Mj!^lei^
broit dans l’aâe de cette reconnoiflance leur valeur, fe promettant <o!e'ux$£
là même-fidélite-qu’ils avoieut gardée au Sei^éùr- Aritdirfé de ^Iâ Tour :
8c ceiquriparoîtrâ-fingulier dans le fuccelfeur de PEvêqu^<^fÆard^|iirfefi
félicitoit que les Communautés du Vallais euffent écli'oûé :«âa^^^Sfiége
de Châtillon, .parce qu’il craignoit- qu’après avoir, pris ce château pelles -
ne l’euffént démoli , 8c que cette dèftraéiioù n’eût'é^ en même tëmpèleîlé
de I’Evêché Sc de l’Eglife de Sion.i’Edouard pdutvoyoit'âùlfi'pâr le' inême'
. acte, daté du 14 Août 1570, à la confervation des revenus attachés à la
Chapelle, dé Châtillon : apparemment eelltfvq^-*^tP^-'%:
nom. On peut lire cèt adte dans la Gallia Chriftiana •, tom. XII, parmi les
preuves, pages 553-555, avec celui de là vente de Gh&tillon^'firfte en
%iyj$ .par Amédée, Comte de Savoye, à Edouard, Evêque de Sion. Ibidem,,
pages, 55 i-yéd." ■ -.
(ygjft. CelTraité eft confervé dans les archives de Turin, Giiydnt Gdir.,
ckenon, qui en adonné l’extrait dans fon 'Hijlôlre géiiéralë de la rojale maifon
de Savoye., tom. I , pagi
( ipé) Gallid Chrij&aU’i tom. XII » pàg. 711- & 7&6‘ Bcffon, Mcm. p6ur
l’Hift. Ecclef. des diocefes. de Geqèvei Tarantaife, 8cc. pages 214-115;
Chrî Helvèt# tom. I , pages 74 8c
f Vallefia, lib. II. pagps i4ï-x4.3» '
Watteyille, Hift. de la Con&dérauon Helvétique, tom. II, p. lié;
' Chttlesji
T O T O x ; G 'M
, Gha'rles, D u c de B ourgogne. L a eircon-ftance pariée favo-
rable à l’Evêque de G en è v e , Jean-Louis de Savoie & à
la1 D ucheffe de-Savoie, Yolande de F ran c e ,' feeu® du .R o i
Lo u is X I , mere & tutrice du jeune D u c de S a v o ie ,
^ B w é ^ l ï 'L iE y ê q u e étb!k^ | ^ ^ ^ ^ ^ ^ ëune fiin-êE! ■
de
■ Ifeod'bif qui ;rëpJ'c©k^iiiiér»iEage \de fa■ Mair :
fo n , s’ écoie mis fous la prote&ioh de la Ducheffe de. Sav
o ie & de l’Evêque de Genève. Ce P ré la t , plus guer-
S^M^elsàléfiaÆi^éfeVienPMmvecydix-Kûit^illè^Su^^ )!
' dans’le haut-Vallais ,«& alliégea Sion. Mais les Vallaifans ,
feevourus par trois m i l f e ik i& s queCèur .ênvoiëient Berne,
démantelèrent toutes les places fortes qui s’y trouvoient.
-Ils^ ^ rd eÉ e^ ^ ^ ï-^ ^ n d u êré i” :
pour l!eN fecouis de Be rne , ils firent don à cette v ille de l a ,
<Seigneude;d’e ©êiaèhei; Berne la cônferva jufqu’en 153^,
qu’elle la remit à la République du V a lla is , en échange
j fur le fa'e'de "Genève- Lorfqu’ en 1 é les deux
£iEtats-5?Ber^^c;'F ribouïg, {firent .fu rJ 'aÉ ^ifô^^/^a yp ie
la conquête du pays de Vaud , les V allaifans s’emparèrent
mais la majéure''ipar,cie de^e d ilk i$,fiit îéftkuée^M^yé^ ,
ils ne gardèrent que la Seigneurie de Montey. U ^
L e s habitans du p’oîto iea t Anciennement le
nom de Ti/e-Xzve. (2), en parlant d’ eux dans fH i f
toir'e d ePexpédïdon d’Anniba^vdit'iîu’i'lsënoienc un
.Ôn en p.eut.dia:e aujourd’hui à peji-prës.la '
même chofe’, parQe.\que fi dans la plaine' ôc dans les vallons
on parle dans lesfommets des mont-agmes'
it r a ir^ o ih |^ r le^ / /^ d » i^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ d e ? f^ ÿM e rld a vnsjce'
fMvéiâ^èl'âe'llànguesi ; >
.cdm^aél1
kAiipigorïa. & dè. ou Maggia. Quoique Tlrâl-ièii^
y foie 1-a langue dominante , cependant il s’y trouve des
Villages j & ,fdP-£oüt
d’ou dérive ce mélange de langues. place les /^éra-
^p^sentiCe-.(3 ) lés JVz/zzt/izrej & les. Je</«/z£. D ion Caf-
fius (-h)? en d'ifant que les Keragri,s!éEendent/dèpui&4es
^//o3r o ^ & le lac Léman jufqu aux AlpesJ j nJa ^point
trouvé la même pofition dans Cé fa r , qui au commencement
du troifieme livre des Cpmmentaires, décrit f expédition
-dé'Sërgius'.Galba 3 Çdâ Lieutenant , d à iit jîlfë fi
qiü-èM;on dans .GëlJélâlIIÇ^'è 3 i!on. Ainfi
dans cet Hiftorien , ne fauroit nuire à ce qu\on connoît
d’ailleurs , que les Nantuates féparoient les fceragr%\àts
^//o%>-o^gyi:.1!Lm fcri^^^^^ T rop h ée dès.ATpës nomM§
vies ^érrzÆHpntre Jes Sèaun i, où^ïe tei^ritoi're -d,eiSipn ,'jK'
les .5Vz/a$? quL'habicoierit la ivaMée d’A oufte > ce qui eft
‘ très-convenable. P /i«ê ( 5) les défigne par le-mot technique
R A P H J E . 5 x7
de leur C ip itaîe g lés.ajppellant Oâodurenfes. Nou s en par-
lerons à Particle de Martigni ou ManLnaçh. ' ■ 1
i i K hône qw
regarde l^ | | i | |^ ÿ | e s dé la petitê rivière Motfe ou Marge?
■ :-'lâiluÉ^ lieue , Sf i touche le Bailliage *
au canton de, Berne. A u midi il eft borné parlje
- R h ô n e , ^ d a^ leM ^ ^ M ^ ë b t de jVem a ,, & i l ,s?ayânéë
jufqu’à S aint-Gingou, à la tête du lac de ‘G 'enèyé, ayant
■ aulli des vallées -annéyé^^yç ^ gMëi! - Entremont, Ëa~
gnes i & c. quifon t Ion gués de quelq u es i i eues. ^jt-fév^nc
po(ur limites le Dizain d*èS,i$af, auicouchant le Bail-
-liage d^i'gle- & l'e lac de Genève ; ‘'au- rni^i le-Chablais
au R ° i de Sardaigne ; & au nord les Bailliages d’A ig le &
"Cetcgrci^réë.'
e ft , au midi & au nord, entourée de très-hautes montagnes. I
Elle s’élargit en plaine vers le levant, dans la proximité
^iBë^ ^ ^ l ^ ^ l auMomnwMitffâU"au^laGild&rGé;nè'’v'ë^]Vlàis.
'tyerfe
peut fermer de ce cô té tout le Vallais avec la porte du
lieues de longu eu r , & autant de largeur^ T o u t ce pays
'■'eft trcs-fercile, le ^5^ - / ^ / / ^ a pfus tlêf v|^nès' que le
: le j eiï échange af,plus de, fruits -d’E té ,què le'
p Il y*a< des^i^èils^dans le bas Va'llaj'sL^ù l’on re-
y ^aes ^lènades
* L a
J®®^;piu/dëvteùe
|5® g |^ É ^ ^® ^ ^ ^® ^ ^ a_ n ti |^ ^ n fid é^ a j3l&ldë} pMiaux
iÿans4 ë ^ B |^ S p ^ ^ n ^ M ^ . . G n -
®^ns’déa;pë£i£es^ ,
L e p|û§>
en fep t bailliages ou châtellenies : en voici fa ‘defeription..
,1 . Ze ^rzi//iô§s (8,)1 de» Sain t t Æawr/cf comprend une
g?ande_
alternativement de deux en deux ans, un Ba illif pour le
' ( gouverner : ce, B a illif réfide a u . château de ' Sainc-Mau- ■
, • nce^ dansée jb©urg de ce nom. Les paroiiTes de ce bail-
r liage font'âü'I^W^e de-quatorze j M a f.
f o Knger ; Outre-Rhône 3 Salht-Branc/àer , Orjîères , Liddes}
Saxon OU SaJfon-x Ridda , & 1 f^etroï Nsous1
(1) Hift. lib. XXI, ' cap. XXXyiII.’ , ' ■ (5) DMnw/fe, ibid. pag. 685;.
(3) Wne Infcription en l’honneur' d’A’ugufte,;' trouvée à' Saint -Mauriee4^) Lib. III.‘ycaP . > : .
indique, que'\e$ îfantuatu tenoient la partie du Vallais,Vqüf touche au lac (yj Leu, ibidem, t:|^XIXpag es
Léman, yéyéz .d’yinwl/e, Sotiee de^Ià Gaule, pag. 473. ' ' X^^'l^fic/ie, n°. i j i-., (4) Lit. xxxix. ■ '-■•’-■y-rali&aii™
idme II SC dernier* \