S ' f ’A E % E A U X D
£ L A % Ü À T W Ë .
qui de temps à autre, lait renouveller ce f homm'ige,dan s aj
^ c a u r fq gm e s de -Ziiingk , & le s a v o i rA ju ré s en i J j i ,
cqprès ia-viSèite 'q fle les cinq Cantons-Catholiques eurent
xemporcéerâ & p p t fu i l^ Z u d p a i s . , mériteroïc hjs *e-
proches* amers que lui fait .raoonyme Obfervateqr ? t
■ Ces habitons, -parce q ÿ f& ’iont attachés avec zèie à la R e -
aigi-on .primitive de'leurs peres, qui eft celle de l’Eglife de
' Home.} devroient'être aecufés d une pleine fuperfti.ti0rÿ tan- I
-dis que l’Oblbr-vateur ne d it pas un mot des écarts que les I
sfiiétifles'j la feSèiiïes g r a v e r ou Ae Hêrrïn/mt, 6c tant
-d’autres rameaux fepards dc l’Eg life romaine , commencent
■ dans l’ exercic de leur c u l t e / je ne dis pas feulement en
■ Allemagne,en H o llan d e, en Angleterre»; dans le N o rd ,
iuai " lahs philiéütsc jntrdçs de là Suiffe. Henri (ÿy)JBul-
■ linger , ‘Curé e B remgarten , & Doyen du Chapitre rural
de ce I r ' , ' premier-là nouvelle ré formation dans
fa patrie, 8t fe maria publi quemenr avec fa concubine,
A n n e m d e r k eh r , dbnc il " avoir eu pluheurs en&ns ,
entr autres le célèbre Bettri. Ballinger ( y S ) , qui mou-
iu t *-) le 17 Septembre 15 7 ? r l tifieg ou C h e f de 1E - I
g life de Zu r ich L mcienne R e lig ion futrétablie à B rem,
gareèn par les cinq Cantons vainqueurs 1 Cappel 8t fur le I
mont G 'tiel. Elle y droit toujours confervé de fidèles pafe
* tifan s , pntr autres Je; n Honegger (5 7 ), A v o y e rd e ia v ille ,
q u i avoir .é té , en r y a S , l’un les Préfi le! s au fameux C o l-
.» loqu e de Baden, & qui obtint en t y j o , pour lui & fes1
d fcendans, le d roit d e bourgêoilie à Lucerne.
Mellinge 1 t ite v i lle ,d a n su ît camp 1 îe h r t i lé , I
& dans une lituation igréal l e , av un pont couvt ra fur I
la Ru fle , à deux lieues de Bremgarten & à une lieue &
demie de Baden L ’hiftoire de cette v ille eft à peu près la
■ même que telle d. Bremj arten & des Bailliages libres.
Mellingen eft le paffage d e la R u f f e ; & le péage que la
v ille fe fait payer cil t rè s -lu c ra tif pour e l le , mais onéreux
au x Marchands. L e Gouvernement de cette ville ,
dont Addijfon { %ÿ) a donné l’efquifle avec des t aies di-
gnes du D o fleu r Swift , confifte en deux A vo yers , un
■ petit & un grand Confeil. L e premier eft compofé des
deux A yo y e r s , du Statthaller , de lix Confeillers 8c du Se crétaire;
les deux A vo yers font çhoifis par lesdeuxConfeils,
& celui qui entre en ch a rg e , doit prêter le ferment de
fidélité, au 10m de là Bou rg eo ifie, aupremie r Sy n licat
des trois Cantons de Z u r ic h , Berne & G la r is , à Baden,
^ "*** 1
fix
le Choix du.Secretaifé de la v ille , dépend, du petit 6c du
L , r i ç t 1 H Q b 1 11
Co: 11 îs JlM l v ^Æ^«pu 1' * u - Vf
C e lu i- cvâîjpôüc Préfident le G-ollmar',. qui doit préfenï
I t -- m v u . t ia ê ^ lu lL lB la g ^ m r ^
I fois p r a n , e cel'le'exêi é quelques, droits; par exemple,^ .
celui de recevoir de nouveaux B urgeois.
I v ille poflede la 'bàlfe- JuriHiêliou à Teggcti ou Tae-
I geri , & à Buefchik on , dans le Bailliage inférieur-libre
' de l'A r g e u , aux départes s d Viderwe & de Ea eg -,
I gli e n , 8c dans le F ie le l <filon g , au Comté de Ba-
I den, lans leManden 1 c le A 1 ’ .Les armes de la ille
font de gueules, à une boule d'argent. L e s plus anciens
I Seigneurs de Mellingen ont é té les C o p te s de ’ * ' ^ gfrl
L M lc HJJr urh H>Îi j 111
'Schennis fes.poffeftions , .ent utres l’Eg life de M e llià -
gen ( ette confirmation (d o ) fut faite à la_,| ’ "
I 1 Û d J n - , ( il Æfeùe1! â iu .,) l - 't 'h J 1 i^ i'l' a‘ dJ.lS | S j p |
I g ion Catholique Romai L a v ille donné foSinqm ■ . . I
I des Chapitres ruraux dans lefquels le D ocèTe d eCpnïlance ■
,eft partagé. L e petit & legrài 1 Confeilnomment le Curé dé
I la v i l le , mais la place Ae Chapelain dépend du ch o ix .do la
Maifon d e Segejfer, î Lucérn I ’Aut ur de.l’Eror ( S i) SC
| tes ï> tes e la L u ^ S h a l e fa bde contre Ife/r 'i ’ \
K la y c e la même véhémence’q u ^ ç^ ^ ^ ^ è ^ y ^ r r r^ A e r l^ r . i l
titans , d i t - i l , pàjjmt pour être, greffiers X fu p c f!itieu x ';v
i l s fo n t Ç tt j li gt ‘ Ro nas 1. Mais cet Ecrivain enthou-j
I liaftt eût été riieux p lacé au f i l ne fiëcle que dans le dix-’
• lî liu in é 'îe ',v 5 la lài'Ærol; mfoi t
dans les mai erf s de la Religion. Sans d! ute il n’a pu d ig S
I ili le îttfiu r le \1e t 11. a la^fatl ) 11 .'.jet iç y ta ftvV 1 nV-
bru 1 y , rfj i] r îs a rû ita u x u e t 1 5 2 9 , ,J l g ln u U J l 1 "7
v 1 x , L s dogn ts t h n ju t llë îetq n < r a
.^pjHéfenltv i^rP’ ^ a t j ' x c ! ^ ' f
lo A t r - i ie des Ça itou f e-vinvich,\ lît r .u 8s deGlàrT..
o n M»« 3 z “rfch I;S A' nl 'Si', C i t a i t C4 ans. ’A)K Len, Dia.
Hift.de la SuTo tom IV, p. <-1- 473- „ „
, (jS)Néâ Bremganen le iS juillet i . J o | U n , * , tom. IV, pag.
(*) Vùy.7 fon porte lit, Planche, n°- 108, Soft. 4-
(J7J Leu, ifcid. tora. XyP- *8+ -a84.
(58) Le même, ibid. tom. XIII, p. 3J- 40,-ficci- . ■
a (J9) Obfervaiioni palaSmtfc, patrai les OEuvres de Jofcph Aâdijon, Edt-,
tion en Angiois de Easlcerw t , in-4°. V II», I ty dzîiÔn1 troué
ve la Traduction cces fers t ns N°. LXIII, parmi les pre es du
premier Tome de nos Tableâux-Topogtaphigues de la Suide, in-folio, & au
Tome fécond du meme Oovtage, in-40.
(*Éo) Hergott, H7- S
■ (61) Tom.III, p, 118,deinierc Edition de Bâle, en 1764; w -r i*» avec,
figures. | |
R A P H J E . 4*7
Æ-U V | É M E.
L t 'ïf,A R -Z gEN B Û ' ü d e . ^ y R ' '-gOn R s \ n J ^
p.ar indivis les quatre Bailliages, Schwarjenbourg^ Morat,
c u n des de ux Ça ntons ne p u iffe empié ter fur les dr o its de
l’autre, Ü a été réglé pour tous les quatre B a illia ges, que le
fit le^ am i f Frikpurgëoisiïde^^ux/Hüy'Gautbn
1-) 'ElaMou^MRM^li^entr’e u x w m e ô ^
'’de^dëuiÉé^^^^^alîSd^Wor^^purÿllik^eafd^
des Bailliages qu’ils gouvernent en commun ; c ’ell - là où
leurs Députés jugent les appels.
L e Bailliage de Sckwangribourg eft borné ( 2) au le vant
par le Landgericht de Seftingen, qui appartient au
- de Bpme ; ^ary4’e^âdlia^ld||iSanen.,@^
toire de la v ille de Fribourg fie le Bailliage de PlafFayon,
qui eft du même Canton , ôc au nord par le Landgericht
• eft^fitué: qncrei(3jqlài|gètite,
riviere de qui eft du^ côté^de F ribourg , & ceIle cle^
niere riv-iere tiiguifie en françois l'eau noire. L e B a illif réfide
dans un château au bourg de Schwarzenbourg. Sa réfiden-
cè , avant la n 15" 4.1 "étoit -au château de Gras bourg,
ptéfentement ruiné , ôc qui donnoit primitivemenr fon
■ n©m â ce Bailliage. On en» vo it les ruines--fur un rocher
“'derScliVarzenbourg/Cette confiée fu t , après la diflolution
du îoyàume de Bou rg o gne , annexée immédiatement à
l ’Empire ', & elle en releva pendant plufieurs. fiéeles. L e
'le prouve.El'le fut cependant donnée enFiefaii’â Maifon de
Savo-ÿe. L e D u c Anjédée V I I I la vendit en 1424 a la ville'
de B e rne , qui.reçut celle de1 Fribourg'dans la co-Rdgence. J
E n 1448 elle fut cédée aux Bernois feulsÿen vertu d’unT rar
té de paix'entre c|s"d'eùx villes. Cependant en 1 4 ^ F ribourg'
centra de nouveau dans la co -R ég ence , mais fous certaines
réferves. D e - là lès p rérogatives ques poffédent les«Bernois
' dans ce B ailliage, le droit d ’appel en caufes civiles', l'e cri- »;
mind/Vles affairés confiftoriales, ôte. -
L e Cantbri'.'de, Berne donne aufli feul la place de Sacré-
tâire B a f '^ ^ S l a la ^ ^ p om d e s Pa/Zo/-a/^p(^ S les
f e p c ie r S e s - UeUx-EtatS' neî.poiitentque
Les Baiilifs fe fucced'ent avec les, m êmes.reHriftions-, que
nous) detaifleroBS à l’article Hfc'kaLlens. Les habitans font
Mé lo iâ iisv :0Éja ;m. douzième* * fiéelë>
( ’en ^2'77» ) ? il y avoir dans cette cQnt/éé^ beaucoup d&
g,ens qui rejettoient une partie des 'dogmes des Catholi*
ques ; on er.oit. qi^e'c^Gojent: des- Heriricièris. On les exter-
ænina par le feu fie te fer. L a nouvelle (.4) réformatiôn 'fut
reçue €ans:Ve.ê||;aÿs. à la ,fuii les
fmftan^sVde''Bêr'tte^ ouig\^ qu£
^u^%dtbi|Jd&. raiiè,
pa^é^tîtcfü'^TàllangUè^âllema'ijd^Kêl^^mtE^ ert",
S ï ^ efttre g g î ^
bferg. L ’Êglife de Pa^oiffe eft fur une hauteur avec quelques
maifons, maïs le circuit de la paroifle eft confidésable, ôc
tion de cette parolffeiappaiten oit anciennement à la Comman-
<ferie^Mopnitz^^3^ ^ ^ 8^ |M ‘^ î^ ^ ^ ^ H ï5n,deBer-
L.arvjtn<heuxçrain
| Gat-,
zenried, Enkenmact, Karris , ôcc*
I I I - Giiggisberg, village & paroilîe -, fur une hauteuiv
L a collation de cette paroifle , qui appartenoit autrefois
|oJ^è;^^^o|rqu’elle vaque des
Baiilifs des deux Gantons' q ui régit alors. Cette Paroifle *
çb n t^W u ^ le^ É |^ )^ ^ ^ 0 |m ^ fô l^ E ^ d fte6 à i^ R ÿ^ én ï,
matt ôc quelques autres hameaux.
Les pa*yfannes dë brillent dans.plufieurs relade"
ce^payfann^ g o ^ p xk^,4ës a^éc leur«^c'éômrqn|éiic
b iz a r r^ foMs^l^tj^ ^ ‘fd<?Ji ^iMËsbGt'àcës'. . '
(i)Leu, ’Dia. H'ift. dé la Suiffe, tom. XIII, 485, 49.0.
(*) Le même, iiid. tom.»XV, P- 5 + 7 - jT*;' I '
vL’Emc &• Us Délices de la SuiJfh'î , ^àpiDarnure Edition.
Fàefi, Topog. de laSûifl%.tom» II>T,p. 465 .
• Tfcharner, DIS; Gdog. delà Suide, tom. I l, p> 110, 1 z x.
Fu'efsliZ Topog. de la Siffle, tom. W , f . Ï08- f io, Icc. * '
(i) Ces deux petites rivières fe joignént 8c terminent le Bailliage par leur
union. £à Senfe, ou Singine, va en fuite fe jette r dans la Sâne ou Satine, üri
peu au - deffus de Laupeb.
(4) Rucfwt, Hifl, de la ReTormalion dé Ia>SuilTc, tom. I l, ; & tom;