4 o s t a b l e ; 4 , ' U ‘X p %
leur cTî0ÎX> a u i ifc . 3&S; ÉP§É
par le Tra ité de ‘
j 7 i 2 j les cinq Cantons- Catholiques ont cédé leurs .
Pterne.^ & ©lacis a
■ conTerVë lfes' -fienèi'pGmr pj% 4e neutralité.. Depuis cette,
épo que , les Baildifs des deux premiers Cantons font en P ré- ■
f e â u r e , Gh'ascia-n pendant fepe ans , Claris feulement
pendant deux ans.
-pour cette deftuTation_, & fitué au - deffousv de Ja viil^Jfc g
ïa têre du ^Bt.çQùy^eft^qul^traverfe
de fécondé inftance 3 feul'j.uge^eto^s les bans qui excédent^
Iles? dnnts^dés
re-Bailhvai,‘; fes G o n fe iile rs .C o n ^ J c a^ fc s dgux cdiai^cs
ae font que pour un temps limité 3 & i'l faut en'être poürvu
.p a rie
première ne peut tomber que futtui^Bou'rgeois de la v ille
desr tr-ols ^Cantons. L'appel des eaufes majeures eft porté
devant le Syndicat-ou la diete annuelle des 'Députés des
trois Cantons -Co - r é g e n s :&
mes. L a Cou r des caufes capitales eft compofée de huit
Châtelains ou Unter-F-oegt, & de feize autres Àftefleurs ,
que le -Baillif évoque des quatre Jui-ifdiâibns foraines: I l a '
feul | |
Chaque paroifte a une force de Juftice civile ordinaire.
-, -*; L e S a i lli f eft Commandant dg la v ille | | | l| t t les clefs'
fous'Ja gar'de depuis _i 7 1 2. I l a le d“ôit d’aiïifter dans
. lè t ë o m é ^ M a ^ d f g ë q i f^ D a n s ^ è s ^ î^ ^ H è j^ qW Î Î^
qui fetenoient autrefois régulièrement à- l l d e i î , avant la
guerre de 1712 ^ il recueillait iïes v o ix y 6£ décidoit en cas >
d’égalité.
L e - Comté7qt^p.6uverp‘emëd^He’'B M ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ü t r è ''
j§ | ÿ j i 1 p rd ^ J ^ ^ ^ H u itVl # 3 diÛionsVêxtéfieü'rës^j£:f ^ ^ p
né s , ^comprifes dans la fouveraineté de Baden 3 mais non
dans le Bailliage proprenient-dic , & ■ quelques terres ou
^ e f e ^ à r t l^ ^ S y ^ i ?
m m I w
L a majeure partie 'des, .ha'bitans du Çonaté de Baden J’
cèfe L eu g g e ren , qui eft de l ’Ev êché
de Bâle. Les. Réformés n’ oecupënt que quelques v iL i
lag e sj & e n partagent d’autres avec les piemiers. En 171 ^
les Etats Co -Sou v e rain s .de-Zurich1 & de B erné, firent ,
■ Æjiaadsin bàinsi
leurs Députés & des R é fo rm é s , qui ufentt d ls^iWs. L e
■ i^a®i®Eëueiâ a lâ^^ ^ ^ ^ q m l f t p f ia i iv l :.d'evs\deüx^ ^ tQ n B ^
& en François MÀdë, qui don’ne fon' nom
à tour le B a illia g e , eft une v ille afle-z belle
grande , làmée'fur la rive gauche de la Limmat jfdan's une
plaine ferrée j entre deux coteaux (d)/fbrt élevés , r u a
en -d e ç à 3 & l ’autre au - delà d'e la riviere. Les Allemands
l’appellent O'ber-Baden 3 ou 2?,adzn à*En-haut 3 à eaufe de
fa ficuation, & pour la d iftinguer de Baden <S En-bas3 en
allemand , U ruer-Baden fur .le R h n% daoslfe Marquifat
■ dé Baden.
déjà célébrés du temps des Romains. Divers monument
conftatent Ton antiquaté. Sa fituation au bord de la Li-meft
à quatre lieues aii - deffè'uf de Zurich. On
latin yiquee T^ermora/7z5 T ^ r -
' j r^e7772Q^0/ ijj T/^er/7Zia; Helvetiçà j Bada} Badena
,Sc ^ûûfe/ziÆ. C\ell vraifemblablement ( 7 ) au même lieu
( 8) ^ en .parlant, des
excès que 'commirent les troupes de Cécina ^ Lieutenant
de l ’Empereur Vite llius : Direptus longâ pace in moduni
772tt«ici7îi£ /ocmj j a/«ce/zoyâ/z^riz//72 ûÿKara/7z
I ^ ^ i e t i^ q i ' f ëcé'bât l ^ ^ ^ ^ l^ q ^ u ë p a ix - ddn ^ p lÔ ê L ,
^ ^ u f i^ u p ^ ^ ip^riP e ^ o n d e >Jq|i?atdrb ie r^ ^ p ç ^ ^ M roj^
les plaifirs des bains. C e t endroit ( p ) où les montagnes fe
'pü53i're rynë'Zurich _&* Berne, qui ont'acquis en majen^paiû^^Qç^i?^
de Baden par le Traité d’Aiau, /ie peuvent pas*fe promettre de tirer uifgfmi
avantagé des revenus de ce BMiage , que Ji ces Cantons, avoient voulwfi CMduit^
par des vues tfintérêt, dans le Traité en queftion, ils mnient^^mam'mcvo.iesi
terres î'une plus grande iiewbie. Get'Obfeïvaoeùr donc pu fercaclieÊ;
. .toiis lés ïrcrifices qi^^OTq,P^ntons^Mhftfân^OT>1ëfé o.Wrges^ fe|rè.C
dans ce Traité? Il eut mieux éclairé Je lefleur s’il lui eut appris pourquoi,
après ^d ^ ^ ^ ? ç^ '0cnfici^^M|?dêù^Cantons ont depuis rétabli F/A!bbé,
dè Saint - Gal^dans les mêmés'drôib jjpour la défenfe defquels les Captons?.
-j-âTfrnîiqries Jr0Ûmësx^mïénë^riiîlés-irmes ; il 'eut du auffi. nous appfepS--
1 dre les motifs fecrets qui1 ont empêché jufqu’à prcfent-,la rqfiîfutfon'^des^
conquêtes, faite en vjA. fur les Cantons Catholiques, feyela malgré le re-
tDur du fentiment fraternel & con/é^énl qui devroit, çefemble, opérer
cette riintiffauon, à l’exemple de çelle qi^^^^^^p^à!|^.bbé dé Saint-
;?^îl^Mpéutcon encore propofér d’autr« quelfions dé- tæ?ggm^UQpl|riâ'..
vateur anonyme ; mâis^qn les omet pour lui.recommander l’efgrit de modé-,
ration dont il fait fou vent an foîblé afage.
( * ï Planche ,n & '
* VICé) Qui font partie du mont Lcberberg.
<-7) WÂnville, Notice delà Gaule, p. 7é , 77- Ce favant Académicien cite
. une Aufefê^l^fin^pat^ces nibis.: Besp.
Aq. c’eft-à-dire, RysptwttcA Aquehsis. Mais .ce monument, qui regarde
"l’Empereur Marc - A'urelé<^ t^ ir i“.>(^aracàllâ’y^in^^e 1’lm.pèreuE %g#.
me Scvere, exifte a l’entrée de l’Eglife^Collégiale àA'iden, dans le Marqui- -
fat jlter Alemannicum, ^ ^ ^ ^ ^ ^ ‘‘Sah-Blei/iahis
177-3. m-8°. oi»nfe
(8) Hiftor. I , Seft. 67.
(p) M. de Bothat ( * ) , diflerte fur -l’ctymotogie JTudefque du nom de '
Baden , & le dgri^e de la langue Celtique., dans laquelle ce mot a, -no'h-
feulèment la même lignification dé%-Z?W, mais cncorç une autre, qui ne-
.convenoit nas moins à la fituation du lieu, 6c à l’ufage des Gaulois. Bad•
léger, un iar.^^lupp'Qfan^ai^tt^vjlljKdoivWaVpremiere origin^alfgs^
bains, quel npin/dc la langue celtique auroirmieux fait connoître‘(que.^eIui
'dé Baden ', ce qui diftingùoir fi avantageufement le lieu Si l’on aime mieux
■ fuppqfer que le lieu 'ëïgit’Mti avant Ja découverte des eaux, lé nom de Ba~:
de«, qui auroit indiqué qu’on y paffoit la nviere dans un bâc , ou qu’on y
commençait à<navi{f|sr,fur IaXimmat, n’eût pas été moins* convenable. Et
pour peu qu’b.n. voulût feliyref aù^cbmeémresy en,'fe^agp.ellant-lâ vénéra-
tion particulière, des lîabitans de^a'den pour la DcelTe lfis, qui avoit fon.
‘ Teniplé.au yil|age'de_ Wettlngcn ,• dans la proximité, d^@aâefi:, il pourrait-
. venir'dat^l?efprit-que les HélvétiensJ’y ^ ^ ^ ^ ^ &;niême.que les (**)
Sueves leurs yoffins, fous la figureuBun vairtcau, & o^pejVfefoit que Bid
- voulant auffi dire un \
Me, te
rp'pJobû^lSD'ji
H P