^ ie A B L E A U .X D.
' 'L e s autres • 'de'
Börentru, font les villages Miecourt ouM ie flo r f, Çallmis
•ou
par ^e V139 ’& 1 ^47 >
en font mention , .comme d’ùtae Ferme appartenant a
l3 Abbaye de Lu c elle , fous le nom de Curia de Calmillis.
R od o tp b e , R o i des Romains , étant au camp (35)“ de
: Æn M aïs f% ^ 3 , prit fous fà:|
: Monaftere de LucelLe > en ipréfenc'e de fes fideles (36)
-JPrinces, H e n r i , Evêque de B â le , Conrad, Evêque -de
.Strasbourg ? - le Burgrave Frédéric [d e Nuremb erg] ,
^Thibaut x Comte de F e rre tte , , Jean de Th ie rftein, &
IS^ernéi;^<Frobôurgi,/. ^ p u i g l o k e '^ ^ i i eft • çq'àfervë
•dans les archives -de L n c e lle , a été rapporté par Ber-
ïw i | | | § f . ) Buéfüiiger y . à f | é : M o n a f t ê r e , .& par
JM. Schoepflin (38).
III . ^ J I^ É ^ ^ ^m ^ p 'Q u r lirffïte's au
'levant le Sundgau; aù'.mrdi Æê Bailliage de Delèmomt-,
«c la Çrévôté de Saint-Urfanne; au couchanr le Comté
€e. Bourgogne-, & au nord le Sundgau ôc le'Cjÿj^^^e :
jMonDbefîard. Cette Çontrée, que l’on appelloit ancien-
iiemeùt
rço^p^Qiê^-la ville. & -H^B^^^^^,Wôreïïtru ';&
yingt pareilles. JJn Itfeei (40) de l’Abbaye de Murbach
en 728, Pagiis Alfegaugen/ts (41), des titres
|>oftér-ieurs (42) |’â]^|ellent E lscowè, A lfgaudia, Ellgowe,
Cömitqius, A^dugienfis P^allis de A jo ià . Ce Comité-
faifoit partie du Duché d’Alface. Ce Bailbage èetnpreHd
encore trente- trois-§|i||Jges. ou hameaux, & dans ce
nombre font les deux Prieurés de Miséré & de Grangout|
avec quinze .groffes Fermés, le long, des montagnes L o - :
mont & Repet, I l ya vo it , dans ce Bailliage, une Tour
. dite îa Tour de ITjtdés^Ç^fldiTOjà^fl trouvé fôuvènt dans
'ISn emplacement des'diédaîlles Rouâmes^;èn o r, en-
argent & aen cuivre. Ce pays (4.3 ) eft très-fertile, &
produit beaucoup de bled. A la Creugenot, il /y | une
fingularité de la nature des plus curieufes. Dans un
vallon qui s’étend jufqu’à la fource de la Creugenot, il
n’y a point de ruifleau , mais en échange beaucoup de
trous dans la terre faits en forme d’entonnoirs, ils p a tiënt
de témps à autre; les u'ns.fe c o m b l e n t s ’en
forme de nouveaux. Ck» t^ntônnoirs réçoivéfit toutes
les -eaux de pluie ôc de neige. L ’eau amaffée dans des
Cavernes à une' certaine hauteur, trouvefort débouché
dans un grand trou nommé la Creugenot, à' trois quarts
de* lieue de Porencru. Ce trou eft encore en entonnoir
dé foixante pieds de diamètre fur. ymgt-cm^3é profondeur
5 dans des temps de pluie , , ori y entend diftinâe-
ment un grand bruit caufé par les eaux qui cherchent
E L A S U 1 S S E.
un paffage au travers des fentes des recs<qüi environnent
Hgjfge ‘PrièüM ;âe> <Gfadgbüt^ du ; Qîflddeoflrt ,\leî^latm’
Grandtgurgés, -à 'une lieue; de^î^OT”âiratf', fur dà^rf^re
-dé Halle1, dépend dè PAbba'ye’ de BéÛéltMp qui eft de
pP'o’rdre' de' Pfémotitfé, t '
! IV .; L dM g n e y i td é ^ ^ Ê i f / ^ ^ ^ è ü t ib Te È â ili^ e jd e
I JlàoeHt'cherfl&n'ÿ qui êft du-Çan^oïi^e' B â le , '& ^ l f p ^ '
JDoritèeM^ qui appartient à la une
lieue 6c cFuiV ancien
château ^ e FEvêqife. Cette QcijÊi
[grfeufiè-fbt rendue eU - i i^ y par Louis ’flc Hartmann fon
fils , Comtes àQ Èr'•obourg ou , à L u to ld , Ëvèque
de Bâle. ^ '^ B a jllià g é à âû levant dés ÇanfonsîdV Bâle
de dé Soleure ; au midi les Bailliages de' Pfefingen 6c
de Zwîtfgerî j-âü-ctîtfèhaftÉ 6c au n'ô^d, PArfacë ly e c
une partie du Cantdii de Bâle. Ce tte CoMtféèu Côuvertë
de vallons o | ^ ^ p lh h lsV a g fé |b lê ^ offre tous Tes dons
de Gérés 6c àz Bqcchus. L e s enVirdris iïArléshëitk pré-
féflteht plutôt le tableau d’un jardin .a tt i f^ p la v e c le u r s
I gràffës (p'rairi^ , que celui ^'d’u n'pa ys Les
I ja téin^^ u’on > abondent en
I toutes fortes d ^ ^ fo d u ^ o f fK v v^ i^ ^ ^ w d .ë S ’^vignobles
fur la 'montagne, 6c blanc d’ufte
excellente qualité.' . ;
I;- A r le s heim. ,' bourg '.a g r^ b l^ ^ü Jmili'eu ’dfuntroll^
riant 6c fertile, à une lieiie .^deihîeÿâe Bâle J h’ëtprc
autrefois qu^n médiocre village î^mm ’depuis que les
I Ghanoines de 1^- Gathédralè dé1 Bâle y ont^fjxé leur réfî-
denGe, i l eff, devenù;ttès=cpnli^êraHleïiÿ^^
formation^ le Chapitré fe fetira'^à'Eiibbtir^ éh Brifgâu1,
iavec tous fes Officiers , fans que perfonne les y-contrai;.
Ignît; I l y refteréné j^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ g e r j ÿ ’Éîa'nçqis,
avant-pris cette v ille au mois d’Ô£t©lb re, ils enfortirent 6c
allerent^ réfider^à Arlesheim. Ils y firent couper un bois;
ils »y cônftJui’fiEeriÉ ,ûne b elle rue., bordée déboutés parts
I dè maifons magnifiques ,6c y bâtirent une belle églifè
qui leur tient lieu de Cathédrale. C ’eft dans leur corps
qu’ eft choifi le Prihce-Evêqneide^^le,^à ,1a pluralité des
fuffrages. Ce Chapitre eft comp.ofé de l’élite de la ‘Mxïit
-bleffe de Souâbe 6c de l’A lfa c e ; il n’y a que Quelques
'CMoni^s , affeâés à dè§JDoaeûfs ,^wTHeôJogieJ,lqilrè,
le Pape nomme dans, les mois dévolus à la Cou r de
Rome. Ces Canonicats font riche s, les Chanoines ont
de groffes rentes dans l’A lfa c e , & dans le Canton 'de
I Bâle ; la' République leur laiffe tirer‘ tout ’ c e qu’ils y
poffedent. I l eft dans un Officier qui'perçoit leurs
rentes, mais ils ,1 l^,v^fi;dîïîr ^n|le le^.
Bourgeois '4e*"‘lâ;*
(54) Schoepflin j Alfatia diplomatica. tom. I r,p. ,2i-îz2 & 135-234.
(35) In caftris noötis juxta villam de Camillh. . :
(?6) Pr*fcntibos fidelibns Principibus noftru.
• (37} Éptome&ftoram Lncellenfînm, pag. Bruntrati , tôÿiér
ùl-il. cum fig. ;
fjS) Alfàtia diplomatica, tom. I l, p. z<î. : 1
- Çf0 Leu, ibidem, tdm. VI v p. 312, Tfcharner, DiÀ g&g. de la Spjfle,
tom. I , p. 176-177 >^&c* - -
■ (40) Schoepfliai Alfatia diplomatica, tom. I, g. v.'Ejafdem Alfatia il>
luftrata , tom. I ,,. p. «5$. -
(41) Un titre du Monaûere de Grandfel, .( grandit vauis ) eD.884f, fait
mention de Curtis mena m Alfgaugenfi in monte Çigpldà (iSçhbepfltni 'Alfatia
diplomatica, tom. I, p. 93-P4. )
(41) Voy&i Beflelii Prodromus chronici Gottwicenfis, parte II, p, ƒ41.
, (4î) Arrofd par la Halle & la Creugcnaf.
(44) Leu, Ibidem, tom. IV, p. 54- .
(*) Planches t numéros 61,74 6c i8é.
t ;a § p O G
d*i!^.eshëir^ ’e|^ mpr
château en ruines de , que les Notées- d.e',
ëffi: i e f «aèpuis.
& A P H I Ë . p ?
une cafcade ||| -fecal îéf ;p$us: fröp re â cette illiifioiT.
y^ Au ’fiîtôt au-'deffus B e le t t e ■ catarafte, on arrive dans
hn avant-courplantée de péüp-liers ; ici pour le diverriffe-
.pient 6c l ’exercice de la jeuneffe, on a établi un gentil
IBfeû/'/’oziyc/, (telles font les expre(ÏÏôns ^ ^ j | p f e ^ p t i
GetÉé 'Maiföri
cbfifefyé leOdrmt1 de.Boug^ms^^^rmFe-'â Bâle;1 '6 ^
a aQîihA plttfi^drs^hèW æ'jpecé ^ ^ f feÂ^
ch l^K^ lèffè fut/çxcm^^^^^^^pemev^-§o®pwmiâc|
nom^^itwèz^ ; auquel eltè
à caufè f e
én fdaris '1?un
d’eu^ 3 'T l^ ^ ^ lz^ ^ P r ë v ô t de^Cliapîitres defMa^n^'
pendant
Bâle. Les,Baron^-i?fe^.il^ ^Kig|gy^^^">âlternen't,?-,,^^i.
lès ndblés* 'Moeêrtch |
Ç h a ^ b ëÜ à n^ ^ ti^ ^ rM ^ x ‘P:rinçè^Evêque de Bâlei^an]
peut * ep 'nM ^ ||héaro^igi?q;' !de cetté^rai^p
dans
Suç l ’aütre' memragnè c^ c pUme^
, eft fitué le ;cnârelu'Blmvâ^^^ k . Les^amf^mTages
de cette S e i g h e l i i i ë ; ! ^ ^Eitßingflp^ Ter-
•Weiler, C^herweiler, ’ Allfchweiler x ôc Schoenenbuch. Le
Bailliage d e^kfêck fait proprement une partie |âe la
vallée de Zèi^ze/z ou LeimenthaL (q.(^,|#ec,le^Bauliages
ÎÇette
Botimingên '^ p ta nm g e ji^ oht^^tomdgBâl^.:«’C ^ x
du Bailliage'
't^eft âil pïed '^
'B ljf e c k , à un demi-quarc >de lieue d’Arlesheim ^ que le
Etonné,, Un jardin A pglô JsX^ p^m i
murmure d’eaux limpides ôc fiaîches, & « W o i r c e -
tnerit fojc.éiq’e aux ftagnantes ôcfûstides ,1reuls|(qùe font
celles, qu’on trouve ailleurs dans la plupart des jardins
de ce hom. t^ôus'âÿbns^fous' les' yèux'unb' (47)Mqfçr;ip^
tion de ce local délicieux , nous enid'onrferbns l ’efquMèi
I : Immédiatement derrière le W qaïg d’ /frAjA^»2, |éu^
chemyis coridüifent à VHermitage , m ^ ^ ,u i traverfe c^es
prairies coupées 'ê n j diyèrs^ endroics par des v ign e s ,.
jufqù'à à l’entrée
de la vallée ; ici' copimence YRérmitage. , fic^Bfabbrd
■ Jfoei^efe ;'agréàblpment furoris à la vue d’unè'|hetiTé
cafcade, entre dés. hayes verdoyantes ; auflî les hâbitans
des campagnes voifines' ils' affez exprimer
leur admiration1,' en ^voyant une cafcade formée dànsj'%if
lieu où peu de mois,' auparavant’ il n’ y àvbit, pas ‘ünq
|goutte: d’ eau. I l a fallu fans douce' découvrir une fource
dans la montagne, pôtor Ta conduire &é laj.cfianger en
en ^pmahd;); " Ç e c t f f i^ p ^ ^ ^ i | * ù e î,â -ühe vafte g ro tte ,
à ;èaüfé dii P è é -
cètt’e ca-
■ verne , dans le roc , préfente un fi te mer veilleux , elle
S É f T é d ^ g u â ' '
p ierre conduit au h au t
placé la fymphonie pour égayer les convives d’en.'b'asj
au rafraî-
Vemffemenc;d e^ ^ ^ ^ ^ ^)^ ü is see^ i^ ffi^ ^ ( dornmSÎ^
,|/^TOecq u né|:«pa'S^^Uueu Jchêmins? .fB.fên’toc ^après' ‘óaS
• de fer & dont !te branlement ca(ufe une force d’émotion
fous les pieds des paffans. D elà plufieurs' chemins tor-
tueux' & rqu-i ferpenteht', pour ainfi d ir e j dails les brof-
failles, conduifent au local fpécial de Y Hermitage, Tout-
à-coup, on entre dans une grotte bien proportionnée,
; f m
ôis'.h
même jufqu’à ce qu’il touche le fimulacre. A côté de
briric
ii; Sâfçad'è
1 verture ovale que la nature feulë'J
c è l c ë ^ ^ a u g ^ ^ ^ I p ^ ^ n e b ^ e r e ;mM^®pMâ;'d*Ü'â
1 ‘ banc taillé dans le rocher, & 'ombragé par>des arb'riffeaux
de I’ô
cVft^é'l’ardein:'
‘ • des fleurs les plus 'belles. A la vue ôt a
^xçafèfre^Wfe^en ' m y m f
. dëJài'’éafsa1ieî,'; èff, là
maifon de l’Hermite , êouverte' en ‘ dehprÿÿd?^^r.çeÿ
•b â tie,
j4 end un fon très-perçant. ' Quinze perfonnes pourroient
v avoir aifémenè place dans la maifon. Les carreau^^ji-
vèrré^aux renê^fes ^^^pëihty^da^^^gpüt:,gbtKiqüe^^
MM"uh- âffenfejt
1 Wurfiijhn; Chronique de Bâle, Buctîin, Schoepflin, Leu, 8cc.
^jAA^Leu, Ibid, tom. XII , p. 23-2.4.
\ . (47) Ecrite en allemand , 8c que nous devons à Aï. Chrétien de Meciiel,
Graveur de Sa Majeflé l’Empeïeur, 8c Membie de plufieurs Académies.
Ge Citoyen de Bâle > fi célébré par fes rares produ&ions, grave préfenté-
ment le-plan relief de Kl. le Lieutenant-général de PJÿfer, fur une ftule.'
grande feuille : la gravure aura 21 -pouces de large, & i.S ponces de haut,
ôc offrira plusïde cent lieues quarrées de plus^que n’offreda planche inferée
dans les Tableaux dei la éfui^^mé^ la;.main
f « 'l’attention la plus^lpmwj^ê àjeette M. Mechd grave
hiq’nil'menrque M. ^&éfôvé; aux uois fondateurs de
la Liberté Helvétique. La gravure fera en trois feuilles, grandeur des
vues dVÎ&er/i ou d’un Ai-/oh'o'ouvert, colorées dans le goût d’/fier/i. Deux'
feuillesjreprefenteiont la vtie-düvimonument de .dlvçrsi c.ô^.ÿ ^ là- trois
fieme feuîlle^offura,la pyramide en- grand, 8c les Infcriptions avec lèdr’ -
îtrâdiiBÊiô'n en françois.