g t j S T À B L E A U X D
■ des riâds $c corb eaux.,I l y a là deux montagnes, encre lef-
•quelles la Taminne s’eft c reufé iun ‘lit é trp it , mais d une
profondeur , p i o J i g i e J | | j f e précipite plutôt ,qtu .elle |
.nc 'c o u le , à travers des rocheis >affreux , avec|un|^r^t;^_
épouvantable. LàTonj
lie u e derrière l’A bb à ye , entre le midi & l e couchant, ces
%ams tant vantés , encre deux a^rë^is èfearpés, qui par ■,
leu rs pointes avancées font une efpece d’arcade. B B 9 B j
ie n ç em e n î jg f n’ y p « ^ d f e i | e n d r e ^ a » 4| § | g l i p ? J
to u r n e é m m p r î t e s | | j j | j | § j y # c « n f t ^ J n
«çheçnin çomppfé de ,pp.nts;d§^lojsj Ættaçhés bowt .a jbQ ^ . .
& fufpendus en t iè re s r o p b ^ .^ 'f i a .^ u lC M c k ^ s ^ l f e s ■ |
.& 4gs hâtellerig s, ay&c u n ^ p e ife^ ^© '? : ;eiï^ ^ ^ S l t01lc
•îi’éço k -il gneres e.ommode : énéiFef /À ça^e4e^0pjier,s
gH§ ç p j W l Q Î p a t 3 ih y ^ g > ^ t^ n e 4télle f^% »f- j
? î t é . ^ ’e n ^ lg in ^ i^ ÿ j ÿ 1 kafibio 1 1
le s iâm b r e s , .Mais SfiUSÇfiS g È Ê m été CQnfum#
par fe feu d’an \0 Â2 au mçis <§te D écemb re, l’année fui- .
vante 1 6 3 0 , l ’Abb é de Pfeffers fit bâtir d’autres bains
& d’autres h.oÉeU&jâes , dans un endroit plus agréable &
-plus é c la iré , au-dpffous de la fource- I l h t tailler des
f hemins dans le r o c , i l fitldes ponts de bois dans les endroits
qù le terrain manquoit, _& il .Gonffcuifit un aqueduc
pour conduire l’ eau d e là Source dans les b ains,, de forte
qu’ on y a .depuis p£\£ep.g§ tous ]es agrénxçnë ^ ^ peut
fouhairer: un grand 'jour dure en .été depuis quatre
heures du matin Jufq^’à -neufhegres du foir ; ,
commode , un bain falutaire, i f .toujours bonne .compagnie.
L 'eau dé ces bains eft extrêmement claire, fans goût
ni odeur. E lle fort toujours au commencement du mois^
4e M ai , ôc ta^it ën jiftr iÉ lp t# ê£ S% rp $fû de Septembre ;
Çon a ^feferyé que lorfque .Fhhçer-.a ^éa§ p lu v ieu x , ifeau
fo r t de çgeiUeigè h ejjî9 j .cependant en petàèe quantité, &
e lle eft à peine tiede. Mais quand elle fort tard ,-elle tarit
/ tard, aufîi. O n fait à peu" près quand elle .doit p aio ître ,„ &
P?en ,eft un ligne oft gsopo^ic , Iprfipi’on, .y&itsvhair, dans
Je grand bafîîin du Bain de petites ampoulles d’eau,. des'
ieyilies dp h êtres , d is fruits iàinrages, & une pente é&Sr^
E X :A Wp'ï;S Jg j| |
,Uîe^©le^qoule..tpût bs3u i t , :& *tefi
telle quantité”, qu’ elle ppjuT'oit faire tourner sun moulin.
, è e «
-di^vi^Ql;,^ d te divers métaux, .erif'dautres d e l'or.
maladies , foit en bain , foit en-feoiffon : eide eft bonne
p | ia k 'de jt§lél,^têp^^fi^rlïapo^texle^5'ilac rürailé
.bluffe de la vue la t rem b lem 6 n t ld ^ ^ ^ B | .'
li^ q lî^rp^p h s |ès|/ifceres * ié s ^ v i^ J n v é t Jér'éél^iè^m|-
tu fes^% 'td ceKi^& èAG is:Ba ins3(appa^érwaPng;a^AbB^,e
de Pfeffers , qui en commet ,l,e.foin à umO^tcia/ ou pré-
pofé. I l y a une C k a p é l l i^ M » l ’exercice d e la R e lig ion
catholique; les Réformés y ont auffi: dàns l e bâtiment •
fupériepr uiv.eraplacemént ou ils peuvent vaquer à le b r '
.culte. Ce bâtiment qui a quatre é ta ge s , .peut contenir juf-.
qu’a deux cens perfonnes.; On.trarfporte l ’eau-de-des-^Bains
.dansÆouteda S u iffe , en Allemagne, enÆ&a-lie & en France.
L e s i l l a g e d j e V l i e n s ou allens ‘( 1 5 ) ,
font fur laanontagne, aundeffus des Bains de 'PfefFers. !
L a paroiffp & d e v illage ?xrir ou ærrzr, au Gungeî-
fe rb e r g , fur-la frontipSelde d*a L ig u e ■ Grife. O n a trouvé
dans ce diârl£t une mine de .cuivre. L e s glaciers de Sim- '
' melberg ,& CaliVeife^i, .d^qùelsrdbrt l a Tammine, Pont
dans la proximité'de V e t tis, L a vallée de Ca lveifen eft
confidérable 3J& i l y a p-lufieurs ’haibitations.
La.paroiffe le,adilâg(eide Mels\{ M ^ ^ ^ l c u n ï® o i^
vent de Capuc ins , font dans l'e voi'finage'dè la v ille de
iS?rgan&: g •; | - -
A n -deflus du v illag e d e M e ls , & plus .bas que la'Sare ; J
on trouve la paroi#e Fi'/r<“rr ou F ilto r is , en latin
tertio, ou Vilèflèrna.
- L a parpiffe & -le hameau|W e ijf- Tannen font fitués
dans une y aMé& Sauvage-, par laquelle P ^îo^à\pfetitè',
r iv iè r e ^ ? . , à ^ ^ s lieues de M els. L e s anciens Comtes“
de Sargans à^ifené^utrefoisièî une maifon de çhâfTe. L ’E-
g life de "Weiff-Tannen écoit une filiale de celle de M e ls
I h li M M i — æ V y.
: W aüenflau , ou Walen jladt, à la droite de la rivieré
d e Sè^j & prefque à la tête du la c de fon n om y e r î latin i
R iv a v illa s Ripa SC vallisjlat.io , & dans les’ .anciens-
t it re s , en allemand JValafiad} W'a.lanjïa.d^ eft une petite
v ille qui s’ étendoit autrefois jufqu’au l a c , mais prélent.e--
ment eUe en efi à une'diftance aüez remarquable, le lac
s'en écant retiré. Cette petite v ille jouit de beaux privjlé-
ges. E lle a fon pfropre M agiftrat. L ’Avouer efi; établi par
le B a iflif de Sargans qui le .choifit entre trois fujets que
l i bourgeoisie lu i propofe. I l y a ic i un entrepôt de mar-
Æhandifes t r è s ^ d ^ ^ f | a b lè i Ê lle fùtr coiîqtiife, en i^ Q
par les Gantons d’U r i, de S çh v eitz & de C la ris , qui reçuren
t en i # 2 , dans la C o r R é g en c e , lés Cantons de Z u rich
, L u c ern e , Underyralden & Z o ü g : elle futinçorpôr
é e au B ailliage d e Sargans. I l y a apparence que '
a été uneTïflüio/z des Romains pour réprimer, fes R e t ie n s .
"Sa?f itù ^ n o ^ ^ ^ t^ ^ |^ l^ ra itM f^ ^ ;Q u s lq i| e ^ « 11ns périr
feiit que le nom'de’ Walen , ( autreinent ^e/c/zÿr en fran-
çois ,)^ayi0it é té donné par les Helvétiens à cette fiation^
parce '60-,
tendoient pas la langue ou le patois I ta lien , autrement
jRootææ/cAû: ? & qui étoient éta'bUs^ans ces,diftrias.^cAotf-
( 1 7 ) fait dériver de la mêinedën^iaainatjsq.icej.’le .du
• qui'ap,papi.'ien't à la Maifon d’A u tr ich e , & a
pour frontière 'le pays des Grifons. I l obferve aufîi, dânsN
la proximité du ià c de Wallenflattr, plufieurs »villages ,
qui paroiffent -avoir été des7?Ætt‘o/zj romaines. L e hameau
Proeyz/çA, en latin Prinzum, a u - d e fu s .du l a c , s içn t
(15) EnlatJ\ii%àUn}itt;
(16) en latin M<liumt
(17) Gallia Comraata > pi' 308,
P o G R a p h ■ / M?.
Flumfer&'erg ; enfuite à récart\, près du' m ônt^of/i/^^i-
ie in ©u: Èëîe0Â0èe7z^ l&tl^^Q&ï&igujfads', jen d a^ ';
^S’e^/z‘c//2yZa/zo, qui efl dansil'a pai.oiile ( ip ) de Walienf-,
ra « “3> | |b f’b9S ^ ^ fè s du la c j des ^deu»>habit-aEi0ns épaifes
dans la paroifie , q a o®>nibmme (20), éfi
fatifaTarpia / 'dènt~la -p re^ i© re |^ ù ^ ^ gn s 'd e 'teO T^ ^ |J
■ Saiègaris^'fak partie'd'e fa Bergerie de , & l’aule
criminel, de celui de Sargans : elles font-toutes deuxfituétes^
fiiî
’ L a l p à r o i ^ i f é n ||ÿî®;.'
du Canton de Glar-is., ê&'fur la même côte diu lae d e ^ a l -
/ lenfia tt, eft dgalement-éparfe, ^<e‘lld ,.dé^è0'd,,’en majeuie
partie , dd'Bailliage^dé <%/2<?r', que l ’on appelle comrau-
■ O n trouve vis - à - v is de- ^a/'/e/z ^ fur la cêtëTepcen-'
t-rionale du l a c , & -dans, la-même pairoiffe de au
Bailliage de G afte r, le difiriêt de'plufieurs habitations /
nommé Qai/z/e/z (2-2), avec une chapelle & le laaont de
Qiùnten. C e diftriû (23) eft défigné fous le nom de Çhùnta
’ ' L ’Eglife.paroiffial'e de'^Æ/A/2/?Æ«, eft 'placée1 hors de
la ville. Mais il y'a,d'ansi?encèmte dè,'fès..miùrs la chapelle
de S . OJualdy où l ’on fait l’Office jou rnalier, ainfi que
dans la paroifle. On trouve la même fingularité à Z o u g ,
où il y a l’E g life de J1. & hors des murs la paroifle
dédiée à S. Michel.
■ eft la’ grande route de I'aSufiTe-ôc ded’A Ile-
magne pour aller au pays des Grifons. Souvenc les étrangers
font obligés de s’y arrêter, parce que la b ife 're’nd la
navigation impraticable ; le chemin de terre 'étant très-
mauvais , à caufe des rochers qui bordent le lac J~ofod?a un
peu raccommodé : on y avoit déjà travaillé d.aiîs les’années
Bertcfchis (2^.) ou F e r ch is , & anciennement i?&/y£r , en
lati n Pe7y?/zf'(>., v illage au-Heffous dte'Sargans en aidant à
Flumbs & dans la proximité de Grep p lang , q u i, âyeq
d’c/zer/ûcA ou T/c/ier/acA, (e n latin C«r/ze /ac«^z>, qoraf
p^Éotirè kdaps,
L e château de avec une •'.Çhapelte
fituë fur Une. hauteur à là. gaucbé de la chaîne dominante
des montagnes, près du v illage F lum bs, dont il eft
féparé par la riviere'sdejÿeç. O n en attribue la première
; ^^^^Uéyjchiében ^ pet|te;#ôntâ|n’& wbi{îne dé Wallenfiatt, oîi la pèîitff
rivierè ^<z fe jette dans lè'iMglmeu-.ïhïdi.tom. X ÿ . 4S7.3 .tX '
(19) Leu, iiirf. tom.sXVII, p. , 23,.
, (ia)rL6ii^ëmëÿ'5^Momî.VxVlir^p^^^Wi\.',
(ii) Le même, Ibid, totn\i*XJV
(22) Le même', iiid. tom. XIV, p. 7oz. ■
(2-î) M. d’^wil/é, (Notice delà Gaule, p. 735, ,) cite, d’après la
fiNQttcefdè<l’Emgire!| Çuorte/j/ij /ocur, fous le commandement du’General de
' la fécondé Belgique, 8c dont-Ie nom eft cdnfervc dans céîui dè Quarte, fut
le bord de IaSambte. Ce fayan't^ca^iÿièi’mpeiife que Ie.jjom:de Quart*
vient de la diftance à l’égard d’un fiê'àpriiKiyai:,^^
Éree. G’étoit fe droit des Capitales, de compter aïoli les diftances.<fur les
grandes voies., qui "en for.toient^ jufqu’aux 'confins de Wurs^ éepend^nce?.,'
Les anciens’ Itinéraires ont'bcaucoup de portions fousv des dénominations
fémblables, ad Tricefimum, ad Vigcfimum. Voyez d'Anville , ibid. p. 655,
jtfJ7 j 8c 707, 708. Mais les lieux, voilins du lac de Wallsnflatt, qui font
g a g
bâti (Te aux Ronjams-; fon nom primiiif  o it ( 2 y)
| ^ » S a t H I V t * h n » pat altération celui k C r < v p tm j$ &
Greppltmg. C è château a <Ç$MË connu un temps fous le
h o m ; d i l i l apparcenoit aux Nobles dé'
tlont je vais b iehtôr parler. C ’écoit un F ie f dé |
à e '< d ^ M f e ê q u e .C n t fJ iC o t a a â , qui mourut
^es wâns de ’Tfeheudb & -GLoris l
*3 * * ' K v lfe te 'L o u is , d e ta fii&ne Maifon ,
î ^ ^ g ^ * 0 M ' 8 î ^ ' è K ^ K - ( ^ ô â i i è . 'e«Éë:5éM
giÉuMè« jirfqu’én i^ ü p ,
à M . dé
Goorf.oü g j q a , fon coufrn, & i(Tu d uneifàihïlle (2 7 ) j
dans
de POtdre' 'de
S . L o u is , Colo nel d*InftiSterfd?^lgîéffier'L;îéutéà^ÿS|;!
Sardes Sniffes^
1 '* -nhfo&faSotéauOa ïiiiM
e'l^°ë^ :ae;GmPr,1i,r''f ' 1 E ^ 11 Wm$ h il Ji n al. rhitorts
l y ' ’ r_\?-J^li|‘l o i^ ! e . '^ tXCln'lé ciofull ■ uni- '
^ 1 1 ^d'un fede d^ l ’ancienne
11** j't 1 i< >1
'•< F ' ■ ■ [ ‘p d ï'Uiniçri )
. > *14; ^ . ; ^ '^ ' ; * . . à ^ î â ï q i / i e
' uns r iche fondeiie ci'a S On ’ a ci-h
fFl’fe 'r f 1 ^5 J S j s A S g K J j l p u^ » - ;* o - . - -
té/z .ou Cnaçe/z, qui cache dans fi>n lèin 1 1 ois fottes' i ê i
itres , du mdlang -fy f ‘l y 1!; =“0 fr - i jjfâËii
E li ’Vy-ùij" " -ait H N |
à Flutns. I l y a ceci de remarquable, que fi l’on ne mêle
que deux de ces.minières,il n’en rélùlte que du fer. Pour
( i f a c ie r , il fau les fondre lûtes « '^ 1 ,11 ;
Fuicore‘6 ucT 1 e £ i r ; en gardâhtline c e rta inepnipoinon,
qui n’éft epi l ■ 1 eüi s P lu r t rî r . es mie iei
des enrrailles de la montagne, on y a déjà creufé à plus
de demi-lieüé de prof 1 y ' .1 l y y v ' 1 J '.i^a ■ *■ -T'iV it à
des p: ciciiliei ,.nomita& ïïëffieurs P ■ z. On t re 1 i’ i
dé cette ni 1 K m 11 « k Mb CT J e riBPplQ'F.f.iBi H
Glaris.
* Tl „!X1 -* C” *1 ‘ ' . ’4 ut... fo.
1 u - ^ y V i i ■ i jl J .0 L u^'T Ëu'j'î.-‘àc .j
S j M . .‘i T n M r Æ r c - f ■1 n ds
1 1 I H lt e ■
de Flumbs,. ( Ca/irum de 1 . . J* Us éro t \ i y e s
héréditaires, @ r ^ 'njt-u L 1 K .Il n
1 n r I» 1 lationjmilitaires
y iS pV d - { \ t - - " '1 1 1 tnargaeès dans les Iunrfraire».
C » )if r* * k J.i ‘ a i. m , & l i j .
f& C 'b 'b ^ J il r S * ’ '1 S Lt> S i * ? 1
^ ; ƒ CL* 0 '-Cè*nom, que M. Faejt traduit-par^ceM^cle Langensflein, ûgniûeroit
l&çfvel,t'autrement' Lohgep^è.'^oj^z'Eeà ».ibid.Jp^|§IXÿ
^, 8c la Defcription abrégée du pays 'd^Sir^an^^àB Mîs Jofeph-Lègerrl;
^^tfiélèmi-: Baron dé Tfchqudi, ’ Seigneu'f'de'^ Grépplangj édite ed Mïéx
-^ imprimée à Feldkirch, 1734. /n‘p4<*y;y
(16) Tfchoudi, Chronicon Helveticum, rom. I, p. 190. §
(27) George de Good reçut en 14 67del’Empercur Frédéric III, un Diplôme
de confirmation de fes àrràts l <âtla(5ériéaIogievdé, Good'dârfs- le
Dift. 'Hift'. de la S’uiflè, par M. Leu, tom. IX, p. 41. Vf.\
■ .fîp) Lé .même j. ibid, tdm.'^r^^^ ^ nônt Gwtçen eft èntrë. Sargans 8c
ÿ^anauj