3 g4 T A B \ I Î 'E A V X D
LannisTÇ Hy- jHourg , & , ni|i^dpmin^.fur la-Sa&nehiOEbtte
maifon «mite, depuis i ; o y fur l'emplacement du Château
^ Wfflà'l'tfIIe-h f :»}.'*
S a ^ j . c e f t ’ï , * j le A, a * / En face .de cet hôtel
e f t une place plantée de tilleuls. La- Chancellerie, tutre
(bâtiment dans la bannière du Bourg, XÀrfinal-, VBôtel
<frs M o 'a u & t s i - 1 D ouan e, deux magafins de bled , les
Hôtels V
i-C s fero'Miqi 11 l en
'»782 dans la conilitution de la v ille de F ribourg ; ener’autre
Icl’ iU noblifleneut d e t lûtes fé s& 1 illesPatriciennes,
ou hat iles au Gauvert emer t , pat la R épublique & de fon
autorité fouveraine. Auparavant le titre dc îdqble (e n alternai
1 Juncker ) , n’ é oit affeflé qu’à feize 9) familles qui le
<lct Oient i'te lii üuju.K, OU a p jç b p lu y t s t,-Vn,Empiri u i , 6c
des Rois. Mais les 17 6c 18 Juillet 1782 parut le
ment ( r o ) tôt Confeilfôuyerd rt de la ville ou Képublique
de Fribourg , relalivcn ent l'iâirpdiSio. I ég tu e
familles P a O u t l^ t r :
Petit & Grand CDnièil, d i t , les 11 ux t u i d e là v. 11; A .
République de F r ib o u rg y déclarent, qu’ayant fo ig tea ,
femem considéré qâ une a m u i fa i t e & une confiance
mutuelle aittielei ctfjjcâns S u t état,en fhiiuL.'iti /gaflffir .
baje , & que le f é a l moyen de la proc - , •
tpent d a# * patfqite ég ,t u tapi tou l \ b tu g e i 1 J* leur
f i l l e r a û k à iile s au Gouvernement , ils ont, pour
atteindre u n îu t aujji falutaire , trouve Bon de Jlatuer SC
çp'Qjffafiner '
i° . Qu’à l’avenir toutes -lés Familles de-la-Bourgeoifïe
fecrette de ^viMe.Giâpkd^po^An£Ûhdifti{iôemenc ( i 1)
parvenw à 'toutes le s ^cliarg^
blique. \:'
Q u e âès la date des-préfentes', tou te noBleffe étrangère
, & tous diplômes qui auroient été produits ( 1 2 ) ,
ou d'autres qui- ne ferofent pas actuellement connus , ne
doivent maintenant, ni dans la fui ce des temps 3 avoir aucune
lo r c è n i valeur dans la villé^d an s^ le s t ferres du Canton
9 & q u à l ’avenir aucun'Bourgeois fecret de Fribourg
n e 'd o i t , n i d a n s je fp a y sn i“-'iu ^ h o i s ^ ^ ^ e Ô a u ^ 'd â ^ '-
d è fo n .éo n ib q tn ^ q iG ^ ^ f^ rè aucun’ufage de tels d ip ló t
mes, titres", foie lettres cle Nqbl^Se'çdans' le, p a ^ a ù ^ ’iïe^v
ment, ni dans ^les.a&espublics, ni dans les aâ es p ifv ë^ -
Hors du pays ^toutefois,, fi Pun- & l ’aupre des Bourgeois
de Fribourg avoit efCt^iu ou obtenoit dans 'la fuite quelques
titres., i l pourrâ ^ n p fe i fv i t pour Favahcëmentde fâ
fortune / Moyennant que/ce nMbffqDçint vis-à-vis, de Ton-
E , f r A i E . .
^ m ^ ^ ^ ë o l j g l ^ e ^ c ^ ^ a ^ f dë^avapceQient dans les
ferwees avoués. / V
' î^ è . Q u ’en conféquence, mettant dè c’ôté tous titres $à
titulatures é tr an g è r e sa u c u n autre titre ne do it être don- ;
particule (13 ) de.
- -40. Nous ord©ÿnt|is,aces caufes, à notre Chancellerie1,
S Æousi'depx: |yf;tiêi&-i ■
nent les'*egïftres>des Baptêmes^ d esMariages,& les'regiftres
Mortuaires, ,de> ne Fe fervir dorénavant dans tous les a£tes
•püblics^fi^prwés?,^'mém^fq ^ a a ^ ^ ^ M a ia 0 ^ d e s^ C f '!
traits de Bàpt'ême , de Mariage & Mortuaires, 'd’aucune
dévaîjt' mënnôhnë'e ,-fojUS/
l ’amende de C e n t e c u s b la n c s en cas de contravention.
Pour le paffé toutefois , fi d’autres titulatures fe
trouvoient actuellement inferites dans les iprédits regiftres,
f^ ^ ^ ^ ^ ê t tb n ^ ^ ic^ Ü e^ p u fffén & éX ç^ ^m e^ fd ^ ^ l’ex-
pédition littérale des extraits : mais il fera ep même-temps
d it dans la' légalifation d’ie e u x , conformément au formulaire
( 14) c i - jo in t , que nous ne reconnoijjons ces titres
:j^paÈcÉ^Mên6s B ^ r g e o ^ i& ^ iÆ c ■
’;ôr‘d ^ |l^ |^ y an f4 a ; i
râèn^suf^îîdïliüi^èes^èntraves^ "données par
dont plufieurs n’avoient a u p a r a v an tq u e le t it r e d e^ow r -
rement ruftiqüe ou- roturiere.- Mais^l fàut-'exeep^tëKd]^^
^i^b^^^ifq^bjf^Milli^eàe^^ydï^jétablie d^p^us-pluflêuré
-fié^ é s fà l^ ^ vÆ K tfr ,^ ^ ^ n ^ îm e brariebeVfüjjïï#ëdàks-ià
^ouvfërnèmentde'Soleüre'; il fàui!ablïi^én'éKcêpter M . dSEïêL
^r^^^d^mM ïên^v ine^Effa^ay êi^J^â&fît1- lâ^ fë^mifl^^,
’-p'offédé" l^ p j ’irfôî^alès^çKar'gês^dê'ŸJ®
fenfé^ de laquelle d^un\;de,Jç e?n^ ^ ^ d ltété ''tu é5 e ii'‘i ^ ^ '
Au, réfte "Qn^d^^^p^rqr^ que 'c e fupplément^dë^Æbüyêl^
Xês'fàmillé^3^ ^ ^ §@ ^ ^ m e ^ ë nW Aé c à ï^ ^ l^ i r g ^ è ^ i^
■'“q u i^ M î^ i i^ ë e îe^tem^^li le|^mf^Mg^famïl|ës-étëid-
, ^ p é fÆ îm i' nouveau^
B t^ ^ q i sÆ ë ^ ^ n ^ P r q f e Ï Ï e ù r d e ^ ^ ô e t f^ u ^ ^
nefs ^ a fait dans f e s d é S î p b f ë r ^
vatiôns énergiques fur les ,dang,ers~de l ’olig a rchie, qui
poufa a b fd r b e r^ n 'fl^ ll^ i^ ^ e ^ l^ ù yQ ^M ù v ë r am ^ lé^
ig ifli't i^ d q^ e^ ^ P ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ tm te .'rem p là c S ^ o i'n t îp ëH
• vuide désç^rid-Mévs t éteintes. < Ses- ' remâx-
' ( / ) Vvfc\•$n^èg',noms au Titre XXXVIII de cet Ouvrage, oii.il faut
ajouter au nombre des quinze-Pamiliés ndtiles, qui y Tont,d2fignées. par
ordre alphabétique celle de Lensbourg-, qui à été Omife , ôêlqul par conf^quent
edmplete le nôoàbre des feize Familles de la cia® des Nobles.
(iqJ Imprimé en Allemand &en François > à Fribourg en Suifle, 1782.
(tI) Avant cette epoque, les Familles reconnues Nobles, e'toient exclues
de toutes les charges çoçnfidérabl« SjçJuci'atiVes ‘de Bannereti 8c de; Secrets. -
(« j Avant la date d e ce Règlement, l’Etat donnoit dans fes Lettres &
Aftes faiblic? anx Famille» Nobles, » tqus les titres qu’elles portoient, du
' quelles avoient obtenus des Puiflànces étrangères ; ufege qui éfi fuivi dans
. la plus grande partie des autres Etats-du Louiille Canton Èeîféiiqùe.
t,h ) En 1781 la République de Berne a permis, par une décifion pafTée à
a majorité d’une feule voix, à toutes les familles de l’Etat de prendre,
dans les aâes'publics', la particule de. ou: von à la tête de leurs noms, leur
laiffant là-deflus pleine option.- '
(14), Voici,le Formulaire'delégàlifation, annexé à cë Réglement :
'Noos, i ’Avoy-èrbt Conseil de .la Ville et 'Republï’que d'e Fribourg-ï;
Savoirfaifons, & certifions par les Préfentes, quft^i^'^Curé ou Notaire ) ;
qui a expédié ou Cgné le préfent Aâe, efl effeéHvement tel qu’il fe dit être ;
ôc qu’en conféquence il' peut & doicê’treiâjôùté'plcine foi:, tant en'jugen
ment que déhors, 'au contênu eflenticl d’icelui, jmais que nous ne reconnqif-
fons pour aucürî'dg nos-Bourgeoixles titres y contenus de ( Comte, Marquis,
Barons, 8cc.) En. témoignage -déquoi nous'avons fait munir les Préfentes-
dé hotre Sceau fecret.;'8c- les avons fait ligner par notre Secrétaire d’E-,
fat, G ^M 0 r * l
(*ï) Première partie ,,p. 164 8c 25-0, 0 fuiv. Berlin, 1784; At*89. en AI4
lemand*
t 0 P ' / p % ;
ques';naérit-eroïent d*êt-re traduites1, mais notre fJ0)ilyragë
O n appelle à F r ib o u rg , 1 ancien. ^doiîniiinG ou tcrriiïoîxc
, de c e tte^ ^ 6 j un diüferiQ: conti’gm qui a dix -huit-lieues'
^Les;habitans '
R A P & 1 E y . ■- 3 J 7
I cornme fl 0n fes .avoit coupés, au -d e ffu s defquels il y a
- ' l? ° v iro n h. ;deux cens pas au-ddfus de Ifegu , le
\ roeher/fait.une pet-ite avance fur la riviere: c’e ft-lèq u 'u n
Uermice fe fit chemin jufqua une fente d’un tocher fur
la fin du d.srniet fidele. II y creufa ou tailla un petit efpace
deux A vo y ers du Canton, d’après le choix de quelques 1
perfonnes que les Confeils ont Je droit de propofer. Le
' maine, dont la police eft régie par le Bourguemaître. Ce
' vid-le^.pl'Uiîi'eu-r'sb'Eôâts, & fray.G'bifes dont il prétendoit avoir
jé té ^
„ on enpeut'vô ir le tableau dapsvlèsjnémoîres iniprimés-à
c e fujec. L a République a févi contre plufieurs'des auteurs
celles des trois Cantons fes alliés, Berne ,
Lucerne & S o leu re , dont elle avoit fpécialement requis
( d ifo iû s du Canton. Je tire le rideau fur r o r ig in e '& FhiF
t'oire. de céf,4ro-u,bies ; il efl: ’à deifoer que la;fermeté.avec '
laquelle.^ Frib'Qûr^Cf&^r^Ëffiôis iC ^ tp n ^ aH ^ â r^ J
fes confédérés, les ^nt- èjeiire
- J ’^nQHnué'
les ying t-fep t paroilfes privilégiées qui compofent fa/z- ,1
cre/z rem/oire r/e vi/Zé?; j’ajouterai feulement quelques I
L a p ar^^^èW^pfqÀ2^'^ëntilâÉÏî^^ySjyti^^ozré^My,.|
a donné fon nom à une ancienne & illuftre ( i 5 ) Maifonj
qui a fait pl’mfieurs'dofiations à T A-bBaye de H auterive dans
les dôsu z ë | î f r e ^ ^ ^ q u ^ ô » i ém ^ jM ^ .'a ^ ^M ê p f/ l
fer vices impor tans à ïaivilde de Fribourg dont elle a rem- I
.•.,ÉlE:^E&i-flydtîâl^€Bàgfi^î«ëüe^^abffi¥pr5am B d S B ^ ^ B J
uels|de‘ plufieurs^égimens Suiffé^en^Erànce. ' -
Hetenried 3, gros villag e de Pàroiïfe , & dont ïa^toflèH
'|mifdi^iqri -app.artieHtjdepùis' ^ ^ là 'u n ë .b ja n c lie ( 1 7 )
tion à Berne, • rib^purg, &^aui^à {ëi^- aû. 'j
Lew ic e 'dè-PEmpiiè ^F ran c fe .^ ^ ^M È e i^ lg é q â^ l
raux ( * ) --'iï^'''
^fâHepnitagé de< Fribourg^ r-J
tirant ou ,çô té de Berne. la--Saae-omtS ^ ifie ,
dans un lit pro fond, au pied d’une haute montagne , oaeii: 1
le c é le bm H e rm ita g e ^M ie,,vais parler. S u ^ ï^ r i^ d r o ip ^
la Sane ,-s'é lè ve u'qe ...chaîne' de rochers, hauts de t ro is ;'1-1
quatre cens p ie î^ p ^ é ï ç a t p é s , ' Qt p ç e f q i i e l t ^ ® ^ ^ y
étendre, tout d e fon long ,
[, & s’y mettre a couvert dés injures; de l’air.Un autre Her-
mite, qui qui fe nommoit Jea n d u P r é ,
N te tailler un logement plus commode
dans-ce r ó c j .öc a force dïy-^trayaifler durant v ingt-
cinq ans avec un valet,. % fa it .un'jolt Gouv ent, oh 1’on
vo it u n eË g life , un clo ch e r ,'u n e facriftie, un réfefloire,
une cuifine, une .grande f e x - cihambres annexes ,
deux efcaliers, 6c au-defious une ca v e , le tout taillé dans
le roc. On vo it d'abord une cave aflez g rande , 6c un'
ca veau, oh il s’eft tro u v e i eureufement pour 1 Hermite,
I fource a i , . : . ( ) ir lm
efcalier de que'lquea 'marches., & l ’dn:.'trouve une Eglife
qui a ff3 pieds d e lo n g , j« de la ge , 6c aa de 1 mt. La
., lac rifitequi - ° f é , a aa pieds de lo n g , autant de larg
e & iq. de haut. Mai's.ce qui e ll le plus digne d’admira-
t io n , c ’eft-le clocher'; qui s’él'évejufquau-deflus du rochet
h la 1 t u fur ff - e large E i l’Eglire 6c
. lp réfe lioire i l . y 'a ' ui 1 rllon ou antichan bre , qui „ 4 4
pieds deiqng'.'fittv'y.4 de large. L e ;R è fe aDire, eft p e t it , '
comme ille-lautpoufun-Herniite. I l a a t pied . d e j o M i '
..«ui stMwi j i
aJïnir^btó ei ore^ . -jilf , t f 'f
pieds de haut. De-la on pafle dans une grande falie longue
de 53 pieds, fur 2a de la r g e a v e c . de grandes fenêtres,
pareilles a celles du refle de la maifo 1 , qui dor ne la vue
& r la riviere. O n rie pent s’ e 1 pêche : d e l 1 ei tir faifi de !
quelque efixoi quand on regarde en bas, & qu’on voit
o( :te fiyierr 1 h - deflidus. A u - lela;font leux autres;chan -
ï1!b^|s ,;|.qhnfoht e ifemblejla-longueur dé 5 t , itsis ;!&: m cóté
de la grande falie , dans 1‘obfcurité, eft un efcalier dérobé.
I H e l Xirefque-int n'ceyab'lé''continent cec 1 ammé a p u f re,
ivec un féuh v a le t, un fi grand & fi difficile ouvr; g( ,,,&
fur - touc, couper les canaux du clocher & de la cheminée.
I 1 j,. d i -.' !„ hji.tij.ai,
parlé , il a pratiqué un p nit jar.din potager , qui foutnit •
des herbas es & des fleurs. - ’
Cet Hermite avoit delfein de poulfer fon ouvrage plus
l ° in ,n lis la i r rt n elèliu.a’| , n fis. L,e pauvfe I o m e
[fi. R'oya 1’an 1708 , le jour de J 1 u f , aatron de cette
W Quul 1 1 :s écob rs y éct nt a llé s.pour célél ter fa
ièce avec-lui ce j o u r - la , quj 1H 1< 17 dè J a n v ie jü iP ^ S ‘
lu t le s' reêonduire au-dela de . ï é i u , 'dans' un batelet .■
qu'il tenoit pour cet ufage, malheureufement le batelet
verfa, & il. pe rit avec les écoliers qu’il; t onduifoit. Son -
hermitage refta. vacant quelqués -jours; a.la fin fl sell
tróuvé un bón Prêori qui eft llé temp lir fa .place II tire la
Leu, ibid, tome 14 » pi 8|%- fi44* '
Hift.Milit.|des Suiffes auf«viç*delaftjmêefcpa? M. leBat.de ?urr Lauben,
Miftoiïe abiegée des Offieièts Sqifles dans des grades iupéneur» , par
rAbbe Girard, tome I I , p. 190- 301. Fub.ourgcnSiuffe 1781. in;-12.
( 17) Girasd, ibid, torne x, p. id q - 'i85.
-Léu1, w^fôni.'Vl^p; ’f f ÿi.
; Zur.-sLauben
Hiftoire Militaire des Suides, par JW. de May de Roxnainmotier;
C11) Planche,
Planche ; n°. xi.