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.cette ip b e p i t îè ^ r i la iiâ a iü l l t l 1!*'. S ’ !«* f.t~ t> ’ iF .iÉ -
que4 e L io n , -jtalV î l e jit r» l’aTï^j - 1» A-1« , 'l $
Martyrs 4 A gaBttiy cent trente è 4 $ M évéaément, les
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p es .& É k k i t l® \ $ ï ï 3 > M o »
d’Âgau ne , qui cDmpOfa , vers l'an ÿ | | , une autre légende
de ces Martyrs , parle du paffage de l ’Empereur MaxK
roien paï Je! S » ' ’ IV t - ics yW K Ç Ton artivée à
^c li$ ÿ rL ■ "'%p:
P lin e (35) fait mentîon'âés V^iberi, -comme fàifant parafé
iè è È èp b h û i, m Üjf ffâë^àûx ®iai5pt;elû BÉfRfe: Ms
odèÜpôiët& la partie > êti ùn liêia qui
è f t nommé (52 ) ? f in , au- deflus-'de Sion> fur le bord d u ,
J | | | § .& pâroît 'indiquer lés limites qui les féparoient
-des Sedunï ou de la cicé de S ion. En remontant plus haut,
4m refte dé retranchement 'qui ferme le palfagé entre la
t iv e fa u c h e du -Rhôh'è/ïfc la montagne , eft appellé -Mu-
rus Vibericus-. L e § Viberï font nommés à la fuite des
CLepondi dans l’Infcriptibn du trophée des Alp es (3 7 j
L e s ‘Lepondi tenoient ûuffi, à 'l a g auche, puifquè les
Libe rty qui en faifoiéht partie, aürapport de P lin e , avoienc j
leur territoire’'dans Jà 'v â llée Pennine ‘l ’on di.hingüoit
Quatre cites mi .peuples, Narituàtes j Veragri, Seduni &
i^ïberL Quand le' nom de V a lh s poeaina a ceffé d être |
bti ufage , 4 e Vallais à V i l l i s |
Tàgus V a ï lm f i s , & fes habicans, Vallenfes.
Céjar dit dans fes Mémoires ( 38 ) qu’il envoya fon L ieutenant
S'ergius Galba 3 dans le pays des Nahtuates, dès
Veràgri -‘&4 eS S e d u n i il nous apprend quë ces peuples
habitaient lès contrées qui s’ étendent depuis lés: AHobr<>
g e s , t e l l Lënian & le R hône jufquaufommet des Alpéa.
L a iégioh de Galba verioit des Gaules : chacun dé Çës
|jèü;plëè , (; ou chacune de ces Cités ) ëft ic t placé y
fcômiri'é i l fe préfentoit fur laMÔute d é ‘G a lb a Sortant du
|>ays des A llobrog es J j j rencontra d’abord celui des N an-
ïïiates , puis celui dés Vèragri , & enfin celui des Seduni j
41 ne fuivit pas le Rh ône plus haut. Céfar n avoir dônc pas
lieu de nommer le peuple placé au-deffus des Sedunï y
i l femble (.33? ) même q u il regardoit celui-ci comme
poîféâànt le refte dû pays jufqu’âû fômmet dés À lp ë è rC e
E L A à t? 1 s
feôftqu^ïalit rapporte1 a v e ^ ^ B è ^ g ù e t f t ' te $ V g fâ g fi 'èc"
les Seduni défendirent leur liberté. Gal'bâ ne put la leur
r a v i f | § j ne la perdirent que fous l’Empirê' d’Aügufte ?
'• ain®ii^@'& |l|èMl' p i f l^nfcHppD^àtÈtïophéè'dë's Alpés.
-Lés ¥aiîaifans eure’rîtïénftii|^;la •jfiême^deftirîée^'.fc'ôMj.r
,mun,ave:e '.tqüte' lia 'dê4 à
* fdQmïnatidn-;dës^Kb^pifô fupcfef&Yfitirent*>fbliS^cél-l'ê^d^
Bourguignons ôc d e ^ ^ a îï^ J Ë ’efttdephis ces révblütiïîHS
du moyen âge , que
J îa . ^ ^ lia ^ o f îs sfixé aille uf^'0o ) -i’ép'oque’i o îf lesj;E^êqü^
de S ion devinrent^'Comtes SC Préfets du V a lla is ; leur pou«
v o ir s’ accrut 'à |ï®^(^Éiô n;,desîprbgrès-vquè fît la- pM#ànf|;
idû C l c ^ ^ d ^ t o u t e ^ u ^ ^ g 4êncoi^aufèiftd? ftüiV'^u®
que ce pouvoir ait été îefierré dans 'desîbbrhes beaucoup plus
étroites , l ’Evêque tient une.place diftinguée dans la ,conf-
titution politique -de la République. C ’bft apparemment
comme anbiêns- Préfefs <iès Eftipèféji^ 'quê lès Ëvêq.ués
du ' f allaisi f é titrent ( 41 ) Prin ces du S,-Empire, 9 quoi- _
qù’ilsné jbûilîefit’pféfêntenldnt d’ajutsiiti d è s ’dfcditâ. aftâch^
-à cet'têprérbgaCi-vë. Nou s avions promis de difcucerrorig-ine .
de la République de Vallais 3 mais ces recherches nous
meneroieiit au-delà- dès limites de cet OW-rage qui eft
déjà devenu trop vaft'e'poür pouvoir y donner une plus
ample extenfion. V o ic i la defcription des fept D i z a in s ,
à comnaënCér par celui de •( 42 | G ’oîiïfrs- 3 en
ches qür eft - fîtuë au pi'ed. dû ïh oh f dê' là ïïoürcke-, ôc à
la fource du Rhône. C e D*zaim cpnfifte dans un vaMdh
élevé' âb dix lieues de longueur*fiirlë's déûX rives du Rhône :
ôn y trouve des ametyftes^ dès cr-yftaux- & d ù fb rïLè'mztiQt
5éft tfrès-pèuplé \ ■ il a 'dès Alpe s t-tès-fèiftil^^^èàtftbu^
bétail y & il -sy- fàit debotfs.rftoffiâgèS; -il ê ftp ’attagé
^n ’dëüx principales Provinces ^ la haute & la Raffe^i^a*
âü levant pour limites 3.1e ’Vdl pSChr/êléfz, qui
.Cantohd’-Wri; ,aü couchant j^le sj^p^rtètnèHt sQUyle 'tiers
dè Moerell ou -Mèrèl 3 qui ëftrdüjVallais
de Livenen , qui appartient au Canton a l ^ y ^ l e ’^iftrrâÿ
de Bonmatt ou, Forma^t ^ ^ ^ ^ ^ è - la v â llée^ ë
ÿÇÙjûlB£, qui " ëft âû; R o i - de & âü .nord«-Iè|
v a l dë -^f e / l^ ^ u Çifait partie, dul,Canton dë^Bërne.
cette- GjOritréé'^^^^^^pat les fihgulariçésoe^k.^n^iw
L a partiefupérieure â polir chef-lieu fe paroilft;i'& lè* bburg
' ||||:^ivàz, ibii. p. y. &c so.
4); Al. de Ripeq_ a publié ees aàes, Bit p. 314- 3 £i*
’ Lib. III » eap. XX. • ^
(?63"'P/«, hameau dans lejizwt Sch paroilfle de Lêugg, far le grand
chemin, dans le milieu des deux bois dits Pfn- Waêderen, dans je hmit-
yallais» C Lah D**f Hiû, delà Striffe, ïom. XIV , p* flî^D‘Ânville , Notice
de la Gaule, p. 40? , & & O r&Ji<) _
(37) Ehte, ( lib. Iîl, caps XX,) né parle point du trophée des Alpes
pour en indiquer la pofition, mais pour en rapporter jCnferiprion qui fait le
dénombrement des Peuples fournis par Àugufle à l’obéiirance du Peuplé
Romain, dans tout rô gmt les Alpes ont d’étendue d Man Supero ad inferum.
£t on voit que c’eft au terme final de cette étendue, & près de la demiero
des deux mets, que le monument a été érigé. M. dhtmnlle dit que cette Infr
criptiôn exifté en partie à Tutimy & il en fixe la date à la feptieme des
années antérieures à fBte Chrétienne, &;àl’-ah de Rome 7 4 4 qui avoir
été fignalé par des {accès en 'Germanie ,.oii Augufié avôit confié le commandement
à Tibère. ( Notice de la Gaule, p. 66(y, 66uJ) *
(;8) De Bell. GalLüb. ÏII, cap. I. Die, lib. XXXIX, cap. V. Orofmt
mft.;iiB.fi, cap. v in . . .
, Cî5) Bochat, ibii. tom.î, p. V78.
(4fl^ Tiuc XXXIII, fecl, IX.
' (41)' Hènri ^I-i nol "des Romains', 'érarit à Bâle lè 7 Mai î , inyéftït
Guillaume, Evêque dè'Sion, dès Droits régaliens de fôb Éfêcnîà. învefiii
tare que les Evêques- oc SiSn prenoient auparavant, pendant ^u'elque
temps, de la main des Comtes de .Sayoye. Henri VI déclaroit ce droit à -
l’avenir inaliénable de l’Empire. Parmi les t&m’oiüs de ce Diplôme, furent
Boniface , Evêque de Novarè ; Vâlbért, Evéquè'd’Abfié ; La'nibért, Èvêqüè
de Maurienne ; Jean, Chancelier de la Cour Impériale; Boniface,Marquis
de MontTerrat ; -Albert 3 Duc &Teek j Guillaume-, ÎSômtèJïë MâcOn?|^t
bert. Comte de bachtbpurg ; Sibert, Cdmtë de Wètd ; Euricho» Comte
de Liningen, ( en françois de Liiùmge\ ) Rodolf de RappërfcWeil 8c Henri
fon frere ; Ulric d’Urfelingen; Henri Telia, Maréchal ; Hunfrid de Falc-
kenftein ; le Droflard, ( en latin Drushardus ; ) Wezelo de Berg. Ces n'oifis.,
que nous reâifiôns,ici.« ont été altérés dans la copie dè ce Diplômé, que
les Editeurs dû ûmîa Ctiïjiiarui ont donnée, d’après une autre cqfÎÉ Vïéièar
fe-, dans le tome douzième , parmi lesjpreuves, p. 43 î » 434- Op f ûM'n
auffi /Diploihe de Guillaume, Roi'des Éô'mài'n's, date du
camp A'Engeüàn, le 19 Février 1245 , dans lequel ce Roi qualifie^p/i cter
Prince , PEvâque de Sion.
(41) En latin, Gomefianorum Com/entus. VoyezXéû, iiW. 'fdm. IX, p. J.J2
Tfcharner, Diélîon, Géôg. de la'Suiflè, tbm, Iyy; *61, rdz > &«.
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