H I S T O I R E M â t U R E . L E ' E
aïiètés par les gluaux fur qUefqnes-unes des avenues ou perchées,
' qu’on a taillées baffes exprès pour les mettre à portée de leur
voî ordinaire, s’élèVeVguèrei au-deffus de quatre du cinq
pieds de terré; mais s’il en eft un qui s’échappe du gluau, 3 fait
entendre un troifième petit cri d’alarme, ti-i, ti- i, auquel -tous
ceux qui s’approcboient fuient ; on les prend auiïi à ïa rive du
bois fur des perches garnies de lacets ou de gluaux., mais les
rejets ou faUtereHés foumiffent une cliaffe plus sûre & plus
abondante ; 3 n’eft pas même befoin d’amorcer ces petits pièges >
3 fuffit de les Rendre au bord des clarières ou dans le milieu des
fentiers, & le malheureux petit oifeau, pouffé par fa.curiofité,
va s’y jeter de lui-même.
Par-tout où 3 .y a des bois, d’une grande étendue J ontrouve
dés rouge-gorges en grande quantité, &. c’efl: fur-tout en Bourgogne
& en Lorraine que fe font les plus grandes cbaflès. de ces
petits oifeaux excdfens à manger ; on en prend beaucoup aux
environs des petites villes de Bourmont, Mirecourt & Neuf-
château ; on les envoie de Nanci à Paris. Cette province, fort
garnie de bois & abondante en fources d’eaux vives, nourrit
une très-grande variété ffodeauXj.de plus, fa fituation entré
FArdenne d’un côté, & les forêts du Suntgau qui joignent le
Jura de Fautre, la met préçifément dans la grande route de leurs
migrations, & c’eft par cette raifon qu’ils y font fi nombreux
dans les temps de leurs paflàges ; les rouge gorges en particulier
viennent en grand nombre des Ardennes, où Belon en vit,pîèü-'
dre.quantité dlns k |fa i^ ^ ^ J> \ u a f t t , Ulpt.cc en cftdepindue-
' * '(M et-Les paylàns des -villages fitués en quelques endroits îur les confins dë'là-forct d’Ardenne,
»nous ont apporté tant ïun que l'autre ( le rolÏÏgnol de muraille & le gorge:-rouge ) à dou-
»zàines, en liafîës féparées, quils prenoienUen été aux lacets, aux mares lorfquils venoiênt
y boire. » Belon 3 Nat. des Oifeaux, page 348. .
D Cf 'Æ 'W ® 4à:0 R 'G ;'e " 199
dbns tomÉKEûfopë,
& ÆniSuède ; jpa^t’etut ces pet a tft? «ft.
gnes & les 'boisj^i^ifaSi gtfeurs nids & yîpaffex
i*pfcs|jlunes ayaEçt^rpr^Eere mue fa-kv !
orangéfur p p c |p s & fa p a f r t e ^ lp h |^ A ip A j
toute, c rou^^^’.^Çit'pns lon’n » p w j j ÿ f l f j& r î 'ptrcîff
p è sen t pUs. t d l
aî'is qu'jff>comiilfe',c^5it' i fe mettre en meHivernent pour leur
<§qpart^ma*sd Jetait 1 ins,‘3ûê>h|VnLnt,f3^^^ ■
Ls^oj» . îprcs k mtrçs, écdânS.c^timÛTFv^^S'^cAvLtiV,
y3pau\ fc^rdlcmblcn A s} Ic^wup igiunt
lè i t.c 1 XL,j y / û . j j . J j J Z f o A r S . J^ ' u S l
apus les'iutich , jkwduMi.oti uvt
n ia iâ l^ ^ p IW Ù jtfs ^ Jc'v Jnfvpius..'ftùtjqxiid tnt'iu nu'À&
“tout,,pLuvck>chûnrrf,,j.fium qi fis dJfcIcVis^ dms
o n t j t o u t u t p f h n c d P 2 îh i ^ c f * a iK c s , & p c a ^ M n f f
rnr.in L^àr?ivcü|<.(^v I "ufrt3î®fe$; "
amfi dM^rôcftmé
ffirmiy t s^Si^l^^î3t.^jnSnV ^aim i ^ - autii/utafc î.nx^oi ^
^tï-uîtpcs^jl en1 u.Îk. ^ ^
' * " S : fÆ s î ' : 1 'è,v' ,',i g s j P p
: a ' - j j i j j u v i , , , | H | ^ h
' ■ I j A V B ^ n o ir , & t It 1 i . t J y . T O ! J , 1 w iH B I
le | l a ; 'ÿ i $ Î 8k ?
I ■ fonvient [ îe ccptaine. nnt : feifo k •. ix ronge- ges, cétoiten i!
* ■ « ; îe •contm' iarl ^
H E H D B le oatricm . iu que jara.iis &
le jour1 étant tres-doux, je :comptois fui I meilleure, chaffe i l'on avoit foi r i'[
BiBiW WÊÈÈÊ sè \