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& autres jm tê& m ' arbrifleaux îélîneux fufsldquels eïïe fe tient'
•i tjréfquè.'.loûjours j &, ces avantages "qui femMent appartenir
exclufivement au luxe de 3a ïocïeté, & dont i paraît fi difficile
de jouir, fans témoins^ elle fait en jouir individuellement & dans
la folitude-Ia plusfauvage, moins pleinement peut-être, mais
à coup siït plus tranquillement. Les forêts & les bruyères, fil?
tout celles où ftjy.a des genévriers & des fapins font le féjoui
îpujfui pïkît ; die' y vit feule. & fait la compagnie des autres'
oifeaux, même de ceux de^raiHpècujÊ^; celle 'de l’homme,"
çpjrnme on neuf croire^ n’a,~pas plus d’attrait .pdüi^eHe, & Jfc.
' faut avouer qtfeïïe en eft plus heuretife ; fa 'retraite, fa défiance
la fauvent des pièges de foifeleur ; on la prend rarement dans
les trébiachets, & lorfqu’on en prend quelqu’une 'On ■ ne gagne
qu’un cadavre .inutile; elle refiife conftamment la nourriture, &
quelque art.que;.l’on.ait mis Radoucir fon*efçlàyag e ^ tromper,
fon goftt pour Ta liberté,, ni) .n’a pu encore la déterminer àftvïvrè
dans '£ pflfbnrToüt C'ela^e^Rque poUrquoi elle n’eft pas tsierj-
connue ; on fait feulement qu’elle fç- nojnrjt, .dans & dL^f®
folitude* des infeétgs gu’Æ jp u y e . Angles. àrbfÉè; outr.qu’eIIe-
attrape en volant, & qu’dle a le principal caraâèredes méfangesr î
fa grande fécondité. .
De toutes Ie$ provinces de France ,•ia_^ornfândie efi c^|®^B
elle eft le plus commune; on ne £ Golport,ÿdit"Ml Salerne,
fiî dans rOriéanois , ni aux environs de Paris : Bëlon n’en a
point parlé, non plus qu’Olina, & il paraît qu’AIdroyande ne*-
r G’êft lavis de M. FrifcK, confirmé p a rTceîui de M. le vicomte de QuerhoHnfc; J
cependant je ne dois pas diffimuler que 'IHon Rzaczynski la mélange huppée va par
îs, mais fon autorité ne peut balancer celle dès deux autres OBfervateurs : Rzaczynsk:
1 ajoute que l’automne on prend Beaucoup de ces oilèaux dans les montagnes. _
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D E LA M É S A N GE H U P P É E .
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lavoit jârM ^ vüe ; en‘l | i? è ^ # t r S u 1.dc
l'autre le Nord de la France ,'ftffibknf itré k&ckrbkVcs ïim lij
de fes .&ÿ^®ons.
EHè a P ‘^rge.401% |*jftl>!rt-'bîm^ifffi âm js , iç!
cejifÉfâhe &^j3uos i
|i n PM^des dmx ® |ïÛ n o if e
■ monte en ffboâ'hânt
derri^e Iksiï mil m e , les Ames dtin
roux-thir, le JlITus du corps dk/n' gus - roux ,' le
plumes noie; k i pennes de laquelle $ k s \ & \x Ik sSM u&§)
bnifle?, toutggefeerdégs de-’igrfÿfo ja a ,te c ep te 'fes^gr^^dcv
p |l? q u i fe fôfit S partie » b e f c l e s >
pieds de. èôàlëiûEî'splarè&éè'. ^
nWiïïughby a t i n ê Teinte de & fi&fè" '
bord extérieur w S q fe a ^ d e 11 qlicue CrHhrkton ï
vu une teinté fêtfiblabïe lurilesplfiPi'esi i c ^ ^ ^ p ittïa Kuppe-;
apparemment que ceS plumes r e f l e t s , ! l S ü"b f e p^^Éa>
une petite Vafrétésd^ge^ ou delexé, &d
Cet ôiféaü pefe JfaVfràfl le tefs "cTune ® e , & ri„eft guérêH
plus ;gtQs’q\îè.'’lâ inéfafige à,'longue queue.
t^ Longueur totaft,‘^ ^ ^ ^ É : ê s deux tiers; ‘£ ‘é6’, cinqfl^e^
& demie ; langue terminéepâr'Quatre filets; farfe
^ ig ïe poftérieur le plus fort de tôt»-; yôfyfept pouees & demi f
âiîlfeBipeJée/de dix-hmtjpennes j queue, vmgt-deux hgr,™
un peû'fburcÉüêV'compoféq de douze perines ;?dep^?S
les ailes de-dix lignes.