[
5 Î 8 H i s t o i r e -Ma t u r e l l e
bien avéré qù’Hs' ne le faflènt jamais entendre
éâ>b33s>fe perchent rarement, & ïorfque cela leur arrive, on prétend
qu’ils fe pofent, non en travers comme les autres oifeaùx,
mais longitudinalement fur la branche qu’ifs femHent diochr cffiÈ|
cocher comme ïe, coq fait la poule, & de-Ià ïe nom chaiiche-branche.
Souvent lorfqu’un .oifeàu eft connu dans un grand nombre de
pays différens, & qu’ff a été nommé dans chacun, il fuffit pour
faire connoître fes principales habitudes , de rendre raifon defes
noms divers. Ceux-ci dont des'oifeaux très-folitaires, la plupart
du temps on fes trouve feuïs, & Fon n’en voit guère plus.de
déux enfembïe, encore font-3s Couvent à dix ou douze pas Fun
de Fautre..
• J’ai] dit que l’engoulevent avoit le vol de la bécaïïè, & Fon
peut dire la'même choie du plumage, car,S a tout Ie*deflùs du
Cou, de la tête & du corps, & mène ïe deflbus.,qoïunent
variés de gris & de noirâtre, avec plus ou moins d^rqufeâtre
fur le cou, les fcapulaires, les joues., ïa é g o r g e ïé ventre
Couvertures &, les pennes ’de la queue^& T^oUt cela
rliflriKiié Af Tncinière-qcfeiës teinjésfes p ïu s fe a ^ ^ g à e n t fur
te ddfus dé la tête, ïa gotee. 1 portrine, ïa partie antérieuretfes
âSesjfc leur extrémité; mais .cette-diftributton eft l i vànée ; f e 1
détafeen font fi multipliés & d’une fi grande »fiueflè,imli l’idée
dé la chofe fe perdroit dans les. particularités d’une deferipuon^
d’autant plus obfcure qu’eïïe feroit plus minutieufëment com^ -,
p ïfe. Üïi feuï coup-d’oeiï fur Foifeau, p®£du -morps furofim
portrait', en apprendra plus que toutes les paroïes. Je me coù|-‘
tenterai donc d’ajouter iéx les attributs qüi-cafaâérifert Fengoug ,|
lèvent y il a la mâchoire inférieure bordée d’une raie blanche^ qui
fe prolonge jufque derrière ïa tête; une tache de la meme coq^-y