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ventre moins blanc, la queue plus touffue & plus large forfqu’ils
I | -déploient; ils commencent plutôt à gazouiller, & lew gazouil-
! ïement e(l plus ioutenu äs ont l’anus plus gonflé dans la jaifon
de l’amour, & 3s fè tiennent long - tem pe^én la même place , .
portés fi un feül pied, au lieu que la femelle court çà & là J
dans la cage:.; d’autres ajoutent' que le mâle a à chaque aile- deux
ou trois pennes,, dont le côté extérieur & apparent eft noir, &
que fes jambes, Iojfqu’on regarde Ia îumière au tra\ers, paroif-
fent rougeâtres , tandis qué cd^ ilde la femefle paroilTent blan-
. châtrés : au relie, cette femelle a dans la queue le même mouvement
que le mâle, & lorfqu’eïïe eft en joie elle fautffle comme
lui,-au lieu démarcher. Ajoutez à cela les..diflerences intérieures
qui font plus déei fives : ies-rnMes~quéj’ai difTéqués au printemps,
avoient deux tedicuïes fort gros, de forme ovoïde ; le plus-gros
des deux( car ils n’étoient pas égaux ) avoit trois lignés & demie
de long, fur deux dèlarge; l’ovaire des femelles, que j’ai obfervées
dans le même temps, çontenoit des oeufs de différentes grolle ms,
depuis Un quart de ligne jufqu’à une ligne de diamètre. IH
s’en faut bien que le plumage de cèt oifeau réponde à fon
ramage, il a tout le deffiis du corps d’un brun plus ou moins
roux; la gorge, la poitrine & le ventre-, d’un gris blanc ; le
devant du cou d’un gris plus foncé, le s c ouvertures inférieures «j
d e la queue & des ailes, d’un blanc-roulsâtre, plus roufsâtre dans
les mâles ; -les pennes des ailes d’un gris-brun tirant ru roux, la
que ue d un brun plus roux; le bec brun, les pieds auffi, mais
avec une teinte de couleur de chair; le fond des plumesctnllie-
"fdîï§|&,
On prétend que les roffignols qui fon nés dans les contrées
méridionales, ont le plumage plus obfcur, & que ceux de