É É i H i s t , o j r ~e N a t u r e l
LÊTelui.du remiz reffembleiantotàïïtH fac,-tantôt,à une bourfe-
fermée, tahtôt à une corne -mule'aplatie, & il a fan ’
entrpp; dans ïe flanc, prefque toujoursïtournée' du côté^Je l’eau,
. & .£tuée:.. tantôt pïus haut, tantôt plus bas .c’eft ':unè."pctke
ouverture à-peu-près ronde, d’un pouce & demi de diamètre
&,au-deflbus., dontrie «Qntour fe -relève extérieurement en un
rebord -piussoii moins f ai f l ant , & quelquefois elle éft &ns
aucune rebord, La femeiïuru%Ç?pond que quatre ou ..cinq oeufs,
ce qui déroge notablement àia fécondité ordinaire des. thélaniges',
dont les remiz ont d’aiiïeurs le port, le bec, le, cri & les prin-
■ ' / f ÿ Cajetafl Mônti en a feit deffiner un , & Daniel Titius deux ces troids nids, ‘
d iren t|n o n - feulement entreux, mais de celui qua feit de-lîïner Bonannh, & perçu?., fe
grandeur '8c pouf ïa forme-: le plus grand de tous (Titius, pl. 2 ) , avoit fep(t/pouçês^de
longueur &iquatre & -.démi de largeur j il étôit fiifpendu- à îâ^fouréBé 'cCune petite
branche avec du chanvre & du En 5 le plus petit (pZ. 1 )’, ,'étoit«- long :de jp o ^ s . &
demi, large de même à fe partie fupéneure , & fe termmoit en une pointe ohtufê ;
c’eftyffcbonv^rtLQs. Lt '.fbraro-Lt -pkis-'tardinaire : celui de Mont! étàcfxC pointil eô* hMfc -&
en bas. Titius foupçonne que les remiz ne font qtrébauÆer Ieurs~nîds à la première
ponte, 8c qualofi lès parois eû fêiîtctainèés'8c le fiflu tout-à-feit lâche, mais quà chaque
nouvelle ponte ils les perfectionnent •& les fortifient, & qufen- .-les défeifent, on r.çc©n- ■
noî# eës couches additionnelles toujours plus fermes en dehors, plus mollettes e|ç* dedans :
& de-la on déduit aifenïënt- ^fferëncês dè.forme H
Qn a trouvé .fur fe fin de .décembre 1691,1 grandeur <pfèrt obferv^ eàtré.-
près de Breffetv, une femelle farM
rois oeufs qui ne îétoient pas^nêpï^.:
année à î’autre; - Titius'ajoute- qu|ü
dans un de ces mêmes nids, avec un p e t i t éclos é
celag prouve que -les nids des/remiz iabfiftent dfan|
ne doit pas être furpris de v
proîfës* font“*.® même.
~ (g) AJdrovande a donné la figure d e ce nid qtfH a cru être celui’ dè fe-mélange à longue
queue, qitôic^iil; fut très-bien. que l'oüèau qui l’avoit fait s'appeloit pendulino. Voyez fon
OmîihoÏQgie, tome ' I I , page j ? voit deux de ces nids1 àccoïés. ’enfemhle , cefe
rappelle ce que dit R^çzynski, de ces nids de remiz jtfdoÆIe^ htirée. que Ton trëjhÿe
dans fe JPokutie, for les rives de fe Bjfizikz. ‘ U n ; Auteur anonyme, dont le Mémoire
ëfif^dans le Journal d e Phyfique, août * f f 6 , p à ^ l \ § , và "plus |§ n f qu Aldrovande, &
après avoir comparé le remiz & fe méfenge à lôngïlë, queue ^ trouve beaucoup d'analogie^,
entre ces deux oifeaux. Cependant, en fùivant exactement fe méthode rdév' compofàifôn^,
il eût trouvé que le remiz a Te Lee ’fe lés pieds plus longs à proportion ÿ ia . queue
plus courte, fenvergrùre auflî & .le plumage diffèrent.
i couvant Diiver;. ‘feit 'que lesoAéSpÜ