LE B I M B E L E
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J e <fc cet oifoam deSainî-X?0mîngue,,à
M. le chevalier J^fevrç.Jieshayes, qui a non-feulement-ungo$);
éclairé, mais un zèle très?vif pour î’jtüftoioe Naturelle:, & qui
joint à J’art cFobferver, le talent de deffiner & même de peindre
les objets. le. chevalier Deshaÿes m’a envoyé, entt’autre?
deffins çoforiés, celui,du bimbelé, ainfi nommé par les-ljj&ÿes,
qui lut Pouvant quelques rapports.^yec un oifeau.de leur pays,
I ^ d i oat dpiiné.le nom; mais 3 eft probable que.ce^nomjileft
pas jnûeusr.aBpïiçpé àFoifeau «font
de fa u flr Tmotip ; il np rfÆ r n b fe ^ e n e t à ’ notre linotte, jâ.p.aj:
le ch a n t n i p ar le p lum age , n i p ar la foripp d u b e c , je lu t-çpo-
ferye cependant & l’u n & l’autre n om , parce que cg; fo n tiiç s 5
i fo uis fo u s le fq u d s il foit con nu dan s fo n pays.
Son chant n’eft ni varié ni brillant, H jie roule que fur quatre
1 ou cinq notes ; malgré cela -on fe plaît à l’entendre, parçe.,q,ue
les tons en font pleins, doux & moëîleüx.
,H vit de fruits & d& petites graines; 3-fe tient aflèjt.yoloqtiers
fur les palmiftes, & fait fon nid dans -l’qmècç de .çuçhe q§iiïes
oifeaux palmiftes St autres forment fur "des arbres); '.i Fpndrojt
d’où fort- le pédiçujp qui foütiehtïa grappe; la femelle ne pond
que deux .pu trois oeufs, & .c’eft peufcétrè-une des caufes pourr
! quoi les bimbelesTorit firarës.
Leur plumage éft encore moins brillant que leur chant; m ']
: ont la gorge, le devant du cou, la poitrine & leîjaut'mx ventre
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