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Millionnaires & les Voyageurs parlent du röflignol du Canada,
de <-J lii d Ia Louiflané,,. de celui des. Antilles, &c on fait que
' ce dern er til u ie éfpèce de moqueur ; que celui Je Ia Louifiane
eft Ie même,que celui des Antilles pjtuftguefelon Ie Page
à Ja Martinique & à Ia Guadeloupe i &,
J l’on voit, par ce que dit le Père Charles oix de ce lui d u : Canada ,
ou qiit ce n’eft point ùn roflignol, ou que cAP^, ujrpoljignq^
I;'dJt'ffiétt^./aÆj 11 eft poflihle, en effet, que cet oiféau qui fréquente
les p a rtit feptentrionalëS de l’Europe & de 1 Afie,. ait,.
franchi|.les mers, étioiU^tiUi, à eette -li.iutim , féparent les deux
cont ne n s, ou qu’il ut été porte dans ,1e nouveau par un coup
de.yent-.ou par quelque navire!' & que J x u iw h f le climat peu
' favorablefoit à caufe dès grands froids, foit à caufe de l’humi-
dité, ou du défaut de nourriture ^ k J , il cirante moins bien au
nord de l’Amérique qu’en Afie ,& tn Europe, de même qu’il
chante moins bien i I coffe qu’en Italie ( iJ j car c eft une
régie générale que tout oifeau ne chante que peu ou point du
tout lorfqu’il fouffre du froid, de. la faim, &c. & l’on fait
d’ailleurs que le dim it de l’Amérique , & fur tout du Canada ,
n’eft rien moins que favorable m ch nt des oifeaux ; c’eft : ce
t }u’aura épi c>u vc notre roflignol tranfplanté tu Canada 3 car il eft
plus que probable qu’il s’y trouve lujourd’Irui, I indication trop. I
peu drconftanciée du P. Charlevoix lyant été confirmée depuis
Æ c d e roflignol de^Çanadà ,' dit' ce Millionnaire, eft à peu-près le même que le nôtre'--
pa&da'fjgiire , mais il n’a que la jn^'Me de-fen chant, ». Nouvelle France Ctome JH , pag. 157.
(k) Je fais qu’jl y a beaucoup "drnîeétes "enÂmérique, -nMÎs*^|^Iupai^ tb h ^ 0 g ^ ^ ^ - h
' bien, armés j que le roffigfaol,1 Igmlplifen póiivóii Biire (a pr<ji , uîrbit'fFoiwent peine à le
v'^rTéfeir/Ire -MH^m|Ieurs attaques.’ - -, ;
( l ) Voye^ Aldrovande , Ornichol. tonie I I , page 7 8 5 , oît--iI cite Eetrus Apponenfis. Cet
oifeau paroît donc quelquefois en Écoflè.
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fournie ; enfin' ces' erreurs gagnant du- terrein & paflant dans
les arts, le roflignol eft devenu Fenrblème de la vigilance. Mais
lés moderne
le jour, & que ce. fomnrei Idu jour, i ur-tourén hiv c i , annonçoit
qu’ils étoient prêts à reprendre leur ramage. Non-feulement ils
dorment, m;aisiîs’ rêvent f o j , 8c d’un rêve de roflignol, car !
refte, on a dél >ité beaucoup d’autres fable s fur oetcsi^fày^mjTn
Ia^c^fit.AriMÀlj>i^W n .’K
ou felon d’autres, un crapaud, le fixant lorfqu’il''chante,.'lé
fafeine par le feu! afcèndant' de fon regai d , au poin t qu’il pe rd
'lcrTltfll,!WitVW@Sv^iS«»& »tvn,t psi t»>1fti’bt^dvai!is^U.^i|Ull. t'uni
du re ptile. On a dit què les père & nieitK^flo!^TfWKf^5?m<
ijjfc lîi ftp» £csî*q aéfu vMgi ujfrKf " Ïh in f î tW tAftm, M Sm ^ o^ ;
les autres, ou les laiffo ent périr d’inanition ( il fällt fuppoferr
a mandé à
comm^^^^l^tmföi.\4i % P^JOfecI&^SeEf^rhâhtà >1
pas fi bien.
I (o ) Voyei ie Traité du rofTîgnoI.
Tome V L ,