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fur-tout à J?égard des efpèces qui conftruifent Un nid, pour vue
l'habitude qu’a le. coucou de pondre tfems- les afîs dans des nids
étrangers, doive être regardée comme un phénomène fingùlieriV
Un autre fingularité de fan hiftoire, c’dftqu’fttte pond quhüt
teuf, du moins qu’un feüi oe uf dans.chaque nid ; car 3 eft poffibïe
qù’3 en ponde deux, comme le dit Ariftote, & comme on fa
leéQnpuppffible par la diffeâion des femelles, dont fovaire préfente,
allez fouvent deux oeufe bien conformés' & d’égale 'grofi
fèür ( u ) .
.•Ces deux Angularités fembïent tenir à une troifième, &poué
. voir s’expliquer par elle; -c’eft -que leur mue cft & plus tardive
& plus complète que ceüe de la plupart des oifcaux* on rencontre
quelquefois fhiver; dans le creux des arbres, un/pp deux
coucous entièrement nus, nus au point qu’on les prendrait au
pfeimeççoup-cPoeS pour de véritables crapauds. Le R. P. .Bon*
gaud, que nous avons cftépbfieuis fois,' avec la Confiance’qi#
lui eft due , nous a affiné en avoir vu un dans cet état 5 qui avoit
été, trouvé fur la fin.de décembre dans un .trou d’arbre. Dé.qùatrè
autres coucous élevés, l’un chezM. johnfon, cité par WfllughbyJ
fo fécond chezM. le comte de BufFon, le troifième chez M. Hebert,
& le quaniême chez moi ; le premier devint languiflant aux
approches de l’hiver, enfuite galeux ■& mourut ; leTecbrid & lé
troifième’ fe dépouiSèrrtit totalement de feure^bmes. dans le
mois de novembre, & le quatrième qui mourut fur la im d’ercto3'
• fore en avoit perdu plus de la moitié; le fécond & îe.tpifième ■
- moururent auffi; mais,avant de mourir, ils tombèrent dans^'une
Faam Succica , *.•- 77, édit.'Je V flfa t e Safcme, des
' O i f e aux , pag.
U U” Ufo & r ö v: 3 9 9
dpèce iTcngouidiflcment & de torpeur On qtWpIufaursWuWs
faits -femblables, & fi^Pbn>a,,eu tort Cen'co'rraï^^^^^ÿàs.fes
. febucous qui pârôifferit fé^ d ans U n p à y s ^ ^ ^ ^ P É & s
des;arbïèSitirèux ooeiamdes troUs'en W e ^ g ^ irA
fouillés'de plumes, & feloh<» qM q i® ff f l ^ * y'^ !^ tejp îe
ftrovïfion de’felèX’ddnt toutefois c< ttc cipcfeeStruJm m ix ] nn^s' ,
on peut du môiffs, cèRlnfc^mÈlî , c'óilct'rfdûi*c'lx^tinum<îSfôi
ï.’tque ceux qm, àU. îrighÆrftdudép'arf^fo^t’maïades
^^'tiop'ieunes, enHin m’ot. tropJfoibles, par qudque ïk fo ^ p e {
eê-fôit-, pour entreprendre urfe -rafi^ùe »"dim's le
'Pays'-oû ils'le trouveht •&^^'ÉTéitdilaivèr-j^fè' nieftamd^leur
mieux a. Pabri dù fro^d'dai^ WtpfkifiWjfl-ou,qu'il6-r6Α&(-!fttrt'i'îi
à-qSëfqtiè:^ hW è '^ p ffe i& n ^ ^ m m é V fô n t';îts ''c â & s ^ r^ |,é & I
comme ayùi| £aitqpparemmtefit4 fe coucou »vu ïpar ffe'R. » I
gaud’; ^'4qu’en--ga|3Mp:ès fdrfes I
târ3 , qu&^par èo3réqii«it' fls^cfioht -Te tfe, plantes Jiulli' tflrt^uatl^ I
peine'dits forft refaites au tunfïÇfei£lçr<.p\ioilkntrc't
a-dire, au eomteeHçàqgnt du-pÈintémpç • î il^'îiulus ; J
fôibles'alors, & ne vorit-rKb qpe^arament- fur lés ^Siîdsî&rWrés, 1
few.it. . î î“ 1p S s> * ' 3e ®î , n V V 7
qu ils font abfolument nus ^&vTefîèmbIent à .dès verapauds j dêla me léroit #àppflfeéï a • '
pra qufilque^ ^ B fiu ^^dei» qoi mfient véritablement I’^ ^ lc la n s ôÈ'Ê
trous • fans pouvoir rôàiigérr aXah-É 3a boucîie fermée & les (feitx .mâcbpires foulées' -,
en^mble. Au demeurant, Ariftote dit p ofitiv em Mi^^K l^^S e8w ? re^§TOS S SP^m ^^^^
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Pcr ,nt l e de k j . t us qu’on avoit élevés & nourris pendant phiffeiirs
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