VI EXPLICATION DES PLANCHES
Fig. 4. A L’os scaphôïde-lunaire, vu do dessous, | de
la grandeur naturelle.
0 surface articulaire pour l’os trapèze.
f surface articulaire pour l'os trapézoïde.
g surface articulaire pour l'os grand.
h surface articulaire por l'os unoiforme.
x surfaoe articulaire pour un os accessoire*).
— 5. Le carpe d u . Macliaerodus neogaeus; de la patte
droite.
Les lettres représentent les mêmes os que dans la fig. 4.
— 6. Squelette du pied postérieur du Machaerodns ncogaeus.
a calcaneus.
b astmgalus.
c scaplioïdes.
d cuboîdes.
s cunéiforme primum.
f cunéiforme secundum.
g cunéiforme lerlium.
I-Y . Les cinq doigts, dont le premier est
rudimentaire.
N. B. Les phalanges onguéales sont dessinées
séparées, dans différentes positions; celle
du second doigt,'de côté; du troisième
oblique, de la face externe ; du quatrième,
en arrière; du cinquième, tout en face.
— 7. Les dents de la mâchoire inférieure ; § de la
grandeur naturelle.
7. A L a canine, du côté externe, grandeur naturelle.
— 8. L a moitié du bassin, vu d’en avant ; J de la grandeur
naturelle.
O b s e r v a t i o n .
Depuis la publication du tome III, donnant page 170
la description de l'Ursus bonaêrensis, j ’ai reçu quelques os
nouveaux du squelette, non comparés auparavant; ce
sont : un cubitus, l'os naviculaire-lunaire, trois métacarpes
et quelques phalanges des doigts.'
Le cubitus parfait, bien conservé du côté gauche, est
de 0,57 m. de long, et surpasse par cette mesure le plus
long figuré par SonuBiauio (pl. 25, fig. 2) de V Ursus spe-
laeus, de 0,15, car celui-ci a seulement 0,42 de longueur.
L’olécranon est de 0,10 de long et la crête articulaire
avant lui a 0,13 de hauteur, avec le corps du tronc de l'os.
Il se distingue, en outre, par une plus longue apophyse
terminale de 0,04, s'unissant à l’os pisiforme, et par une
autre, avant la terminale, s'articulant avec la bordure du
radius, très remarquable par sa hauteur, donnant au cubitus,
la grosseur de 0,065 dans cet endroit. La portion
médiane du cubitus est fort comprimée, d'une circonférence
elliptique, avec une marque d’impression pour le
radius, qui se touchait loi avec le cubitus.
L'os du carpe, le scapho-lunaire, est d'une figure courbée,
avec un prolongement court au bord interne en arrière.
Ce prolongement porte la petite facette articu-
") V oyez su r cet os, ex istant ch ez les ch ats e t les o urs : M sckbl, V er-
qleich. A nal. 11. p l. S. p ag . S95.
laire x , pour l’os accessoire particulier des chats et des
ours. L a surface supérieure est occupée par la grande
facette assez convexe pour l’articulation avec le radius,
et l ’inférieure par cinq petites facettes concaves pour les
autres os du corps que j'ai déjà nommés dans la description
de la figure 4, A, sauf la cinquième, la plus petite et
plane, pour l’os triangulaire, occupant le coin externe
(gauche de la figure) de la surface inférieure, au-dessus
de la facette articulaire pour l'unciforme du carpe (h).
Tout l'os scapho-lunaire a 8 cm. de large d'un coin à
l'autre, et 4 cm. d'épaisseur au milieu; le prolongement
postérieur s’étend à. 8 cm. en arrière et termine en mamelon
arrondi.
La figure 4 de la patte antérieure donne tous ces os en
union avec les cinq doigts, dont les os me manquent. Je
les ai dessinés, en contours seulement, d’après l'analogie
des espèces vivantes ; sauf les deux du second et troi-
sièmé métacarpe, avec les première et seconde phalanges
du troisième doigt, e t le m étatarse'externe de la patte
postérieure.
Les deux métacarpes sont bien reconnaissables par leur
figure d elà base, avec les facettes articulaires pour l'union
des os voisins. Le second métacarpe est de 10 cm. de
long et le troisième métacarpe de 12 cm. Chacun a à la
base trois facettes articulaires : une grande terminale,
s’attachant aux os de la seconde file du carpe, et deux
petites, une à. chaque coin de la terminale, pour les os
latéraux métacarpes. L ’interne du second os du métacarpe
est très petite et bornée au coin antérieur, l’externe
se divise en deux facettes séparées, chacune plus grande
que l’interne. L’os métacarpe du troisième doigt est plus
fort et ses facettes articulaires sont beaucoup plus grandes,
mais d'une figure semblable. La terminaison digitale
des os est formée par une grande facette articulaire hémisphérique,
avec une crête médiane sur la face inférieure.
Deux petits tubercules, un è. chaque côté, séparent cette
facette articulaire de la portion médiane cylindrique
des os.
L ’os du métatarse externe d elà patte postérieure droite
est de 13 cm. de longueur et un peu plus grêle au milieu
que ceux du métacarpe; la portion de la base' est très
élargie au côté externe, avec une protubérance fort saillante
et trois facettes articulaires au côté interne, une
terminale et deux latérales, l'une devant l'autre; les trois,
de figure elliptique assez allongée, se touchant par leurs
coins.
Des deux phalanges, la première est de 6,5 cm. de longueur
et 3,5 cm. de largeur à la base, fortement concave
pour l’articulation avec le métacarpe. La seconde,^beaucoup
plus petite, a 4 cm. de long et 2,5 de largeur en
bas ; les deux se terminent par une facette articulaire bi-
lobée, dont la forme particulière est bien représentée
dans mes dessins fig. 4, A.
La figure 5 du carpe de Muchaeroilus se comprend facilement
par l'analogie des os avec ceux de la figure voisine
de l'ours; je l'ai adjointe pour montrer cette analogie,
sans dessiner les os des doigts, qui sont absolument
semblables à. ceux de la patte postérieure, fig. 6. Cette
figure prouvera aussi que mon observation, dans les Annales
du Musée de B. À. tome I, page 138 contre G e k v a i s ,
sur les os métacarpes du Machaerodus, pris pour ceux de
l'ours, a été bien fondée.
. E R R A T A
Dans le supplém ent des Balaenoïdes, prem ière colonne, ligne 17, lisez 350 au lieu de 150.
II. M am m ifè re s .
Balaeiioptera intermedia