
AMBROS I A TRI F IDA L
Fleurit: Juillet—Octobre. O.
Système de Linné: Cl. XXI. Ord. V. Monoecia. Pentandria.
Système naturel: Vasculaires Dicotylédonées. Ord. Composées. Subtr. Ambrosiinées.
Caractères génériques: Voyez le N°. 1552, Vol. XX.
Caractères spécifiques : Plante annuelle, scabre, hérissée ou presque glabre, rameuse.
Feuilles toutes opposées, pétiolées, à 3 nervures, profondément 3—4-pennatifides, à divisions
lancéolées ou ovales, grossièrement dentées en scie, aigues ou acuminêes ; les inférieures le plus
souvent grandes, les supérieures quelquefois ovales et entières. Calathides mâles en épis grêles
allongés, 6—20 c.M. longs, à péricline formé d’écailles longuement soudées en coupe, à la face
extérieure muni de trois côtes, crénelé-échancré. Réceptacles nus. Calathides femelles le plus
souvent agglomérées à l’aiselle des feuilles supérieures, à péricline turbiné ou obovale, brusquement
acuminê en une pointe conique, à 5—7 côtes, munies au sommet d’une épine.
Explication de la Planche 1706: a. Partie d’une calathide femelle; b. fleurs femelles;
c. calathide mâle; d. fleur mâle; e. côté postérieure d’un péricline. Planche 1707: à droit
l’habitus de la plante à */7 de sa grandeur naturelle.
Habitat: Terrains humides de Quebec jusqu’à Florida, à l’Ouest jusque le territoire Nord-
Ouest, Nebrasca, Colorado et Arkansas.
Pays-Ba s : Apportée avec de la nourriture de poulet à l’ancienne maison de campagne
Groenhoven, près de Leide, où la plante a été trouvée par M.M. W. M. J. Borst Paüwels et
W. J. Jongmans, qui ont eu la bienveillance de nous procurer un exemplaire pour le dessin
de la Flore Batave. Elle a été trouvée aussi par Mme Snellen à Middelburg.
Obs. : A commencer par cette planche j’ai l’intention d’omettre les noms hollandais et dans
les autres langues, c’est à dire quand la plante ne possède pas de nom véritablement vulgaire.
Il me semble fort insensé de traduire les noms latins scientifiques, tandis que plusieurs plantes,
surtout celles qui sont publiées les années dernières, ne se trouvent pas ordinairement chez
nous et beaucoup d’autres sont totalement inconnues à nos gens et pour cette raison jamais ne
sont mentionnées par un nom populair. La même idée se rapporte à la France, l’Angleterre et
l’Allemagne. On peut compter sur des noms vraiment populairs chez des plantes partout
répandues ou des plantes fort utiles ou nuisibles; chez quelques unes le nom générique est
appliqué à toutes les espèces, p. e. je pense que nos gens ne distingueront pas toutes les
espèces de Molène.