
dichotomis, margine undulata. Stamina 8, calyci inserta, quarum 4 minora petalis anteposta;
fìlamenta glabra,basi et apice subincrassata, glaberrima; antheræ uniformes, dorso
affixæ, oblongo-ovales, biloculares, loculis parallelis, anthesi peractâ sæpiùs recurvæ.
Ovarium pedicello tereti continuum, lineari-subtetragonum, pilis tenuibus adpressis vestitura
, subincanum, epidermideque violaceo-tinctum, quadriloculàre, multiovulatum, ovuli»
ascendentibus. Sty lu s cylindricus, infernè pilis raris inspersus, post anthesin refractus;
stigmata 4 reflexa, lanceolata, acutiuscula, suprà papillosa, subtùs glabra. Fructus erectus,
ovario consimilis, sed multò longior, haud raro decimetr. i et ultra, apice genitalibus
deciduis callosus et quasi truncatus v. rariùs subrostratus, quadrivalvis, polyspermus.
Semina ovoidea, lævia, fulva, ad chalazam pilis subflavidis longé comosa.
In glareosis mobilibus humidis secùs torrentes in altissimis circà Yurpo regionibus ait.
38oo metr. circiter.
Observation. Cette plante ressemble par la grandeur de ses fleurs aux deux espèces d’ QEnothera
que je viens de citer : leur diamètre dépasse en outre deux fois celui des corolles de YEpilobium
latifoliam avec lequel notre nouvelle espèce présente une grande ressemblance. Cependant la forme
linéaire des folioles calicinales, celle des pétales et des stigmates, suffisent pour les séparer.
Expliçat. Tab. 69.
4. Stylus et stigmata.
5. Ovarii sectio transversalis.
6. Semen immaturum.
1. Calycis folium.
2. Petalum auctum.
3. Stamen obliqué visum.
TRICHAURUS. W. Arn. Tab. 70.
C a ly x campanulatus altè 5-fidus, persistens, sestivatione imbricatà. P e ta la 5 , ad disci
basin hypogyni inserta, exunguiculata. Stamina io - i5 insequalia, sepalis opposita majora,
basi cum disco hypogyno continua : fìlamenta subulata, majora petala subaequantia, antè
anthesin inflexa v. torta : antherae cordiformes, apiculatae, fìlamentis suprà medium affixae,
biloculares, loculis infernè discretis, superne ad apicem augustissimo connectivo conjunctis.
Discus staminiferus hypogynus, carnosus, cupuliformis, integer vel dentatus ovarii stipi-
tem brevem amplectens. S t y l i breves , apice dilatati incrassatique, cu rvati, stigmate
papilloso suprà tecti. Ovarium conoideo-3-quetrum, liberum, basi brevi ter stipitatum, 1-
loculare, 3-valve,multiovulatum. O v u l a placentariis tribus, depressis,basilaribus, valvulis
ovarii singulis oppositis, affixa, anatropa, sessilia, basi et apice subattenuata. C a p s u l a
pyramidato-3-quetra, aut elongato-ovata, i-locularis, 3-valvis, valvis Subcoriàceis ab
apice ad basin dehiscentibus. Semina oblongo-ovata, testa tenui submembranaceà ad
chalazam papposà. Embryo rectus, brev is , turbinatus , cotyledonibus ovati» crassiusculis 1
radiculà brevi.
Trichaurus ericoìdes, W. Arn.
T. foliis glaberrimis acuminatis epunctatis, sepalis ovato-lanceolatis, disco
hypogyno integro v. post anthesin accrescente obscurè io-gono5 filamentis
inter angulorum dentes insertis, antheris apice apiculatis, capsulâ 3-gonâ
attenuata papyraceâ.
Trichaurus ericoïdes, W. Arn. Prodrom. Fior, penins. Ind., vol. I, p. 40.
Tamarix ericoïdes, Roth, Nov. pl. spec., p. 184.
Tamarix, Ja cq u em . , Mss.
Observation. Le genre Trichaurus est intermédiaire entre le Tamarix et le Myricaria. Il diffère
du premier par le nombre des parties de la fleur, constamment de 5 pour le calice et les pétales,
de 10 à i 5 pour les étamines, dont les filets subulés se soudent par la base de manière à former
un disque charnu, cupuliforme, qui embrasse le court pédicule de l’ovaire : la forme de ce disque
et le nombre des étamines peuvent servirà caractériser les trois espèces qui composent aujourd’hui
le genre Trichaurus. Je les ai toujours trouvées au nombre de 10 dans le T. ericoïdes dont
le disque est denticulé; de 10 à 11 dans le T. Auckerianus chez lequel la dilatation des filets
semble seule concourir à la formation dece disque, qui, par suite de cette structure, est entier;
enfin, dans le T. pycnocarpus, les organes mâles paraissent être placés normalement sur trois rangs,
car la plupart des fleurs présentent de i 3 à i 5 étamines.
La disposition des placentaires est semblable à celle des Tamarix ; ils sont rapproches au fond
de la cavité de l’ovaire, de sorte que les ovules semblent ne former qu’une seule masse obscurément
trilobée. Les graines, à leur maturité, se trouvent surmontées d’une aigrette dônt les. poils ont une
organisation toute particulière : leur base dilatée présente, sur un des côtes, un épaississement
jaunâtre qui se prolonge en s’atténuant dans une grande partie de leur longueur; de cet épaississement
partent, de distance en distance, des sortes de prolongements en forme d’anneaux qui
divisent incomplètement la base de ces singuliers poils, que l’on retrouve dans les Tamarix, Myricaria,
Trichaurus et Reaumuria.
Je joins ici les phrases caractéristiques des deux autres espèces du genre.
2. T r i c h a u r u s A u c h e r ia n u s + .
T. foliis glaberrimis creberrimè punctulatis deltoideis, sepalis suborbiculatis
margine membranaceis tenuissimè denticulatis, staminibus 10-11 filamentis in
disco integro continui s, antheris apiculatis,'capsulâ brevi 3-gonâ subtruncatâ.
Hab. in deserto, sinûs Persici (Aucher, n. 4^09).
3. T rich au ru s p y cn o c a r pu s + .
T. foliis glaberrimis creberrimè punctulatis deltoideis, sepalis ovato rotun-
dis margine membranaceis, staminibus i 3- i 5 filamentis in disco integro con-
tinuis, antheris apiculatis, capsulâ 3-gonâ subattenuatâ,stylisbrevibusdilatatis
coronatâ.
Tamarix pycnocarpa y DC. Prod. Regn. veget., vol. I ll, p. 97.