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Femelle. Les pattes bleuâtres; le bec, les lèvres à la commissure des mâchoires, les
paupières du plus magnifique outremer. Deux très-longues plumes à la qgeue. La huppe
élégamment relevée.
Vient à Cachemir dans la belle saison pour y pondre sur les arbres. Disparaît en hiver.
Habite les platanes autour de Cachemir. Est assez rare.
N° 16. Ordre des Échassiers.. ,
La P o u l e d ’e a u o r d in a i r e , Gallinula chloropus, L a t h .
Les pattes vertes ; le bas des jambes, qui est nu, nuancé de jaune et d’aurore éclatant
dans le mâle. Ces couleurs moins vives dans la femelle. Le bec rouge à sa base,
jaune à son extrémité. La plaque du front rouge.
Commun sur le lac de Cachemir.
N° 18. Ordre dès Passereaux.
Le M o in e a u c o m m u n , Fringilla domestica, L in . ; variété (1).
Nom vulgaire: Tsarébotché.
Le mâle. Les pattes brunes, le bec noir.
La femelle. Les pattes plus claires ; le bec d’un brun très-clair en dessus, d’unTose
sale en dessous.
Niche sur les arbres dans les jardins, dans la ville et près des villages. Très-familier
et très-commun.
N° ai. Ordre des Passereaux.
La P i e - g r iè c h e a d o s r o u x , Lanius erythronotus; Collurio erythronotus, G o u l d .
Nom vulgaire : Harevâtedji.
Mâle. Les pattes, le bec et les yeux noirs.
Niche sur les arbres. Émigre en hiver.
N° 22. Ordre des Passereaux.
Le L o r io t o r d in a ir e , Oriolus glabula, L in . ; variété (a).'
Nom vulgaire : Pôchenoul
Mâle. Les pattes noires, le bec rougeâtre.
Niche sur les arbres. Émigre en hiver.
(1) Le mâle a les parties rousses d’ un marron un peu plus clair que les individus de notre pays : les plumes du
plastron noir-sont à peine lisérées de blanc.
La femelle . a les teintes généralement plus claires que nos individus. ( Note de M. Is. Geoffroy Saint-Hilairé.')
(2) Très-semblable à notre Loriot de France, mais avec un peu de noir, non-séülement entre l’oeil et le b e c , mais
.aussi derrière l’oeil. Cette variété existe non-seulement dans diverses parties de l’Inde, mais aussi en Afrique. [Idem.) v
ZOOLOGIE.— OISEAUX. 85
N° 27. Ordre des Palmipèdes.
Le G r è b e c a s t a g n e u x , Podiceps minor, L a t h .
Nom vulgaire : Pind.
Maie. Les pattes et le bec noirs; de chaque côte, à sa commissure, une peau nue
verdâtre.
Habite les lacs Dol et le Woulleur. Émigre partiellement.
Habile plongeur. Vole à peine.
N° 33. Ordre des Passereaux.
Le D r o n g o a l o n g u e q u e u e , Edolius macrocercus ; Dicrurus macrocercus, V i e i l l .
Niche sur les arbres, et disparaît, je crois, en hiver.
Les deux grandes plumes de la queue divergent légèrement.
N° 36. Ordre des Passereaux.
Le T r a q u e t p â t r e , Saxicola rubicola, B e c h s t .
Mâle. Les pattes et le bec brunâtres.
Niche sous les touffes d’herbes, vers 4ooo mètres de hauteur. Est commun.
La femelle pond 4 ou 5 oeufs rougeâtres, tachetés.
N° 48. Ordre des Échassiers.•
Le H é r o n B r a g , Ardea Brag, Is. G e o f f . ( 1 ) .
Noms vulgaires. A Cachemir, Brag sfy ; en persan, Havazil Les Sikes disent
Lomtingue
Oiseau célèbre dont la huppe fournit les plumes avec lesquelles se font les aigrettes
si chères de Cachemir.
Il niche sur le sommet des platanes, dans quelques lieux habités où on le respecte;
mais, posé à terre sur le bord des rivières et sur les pierres du lit desséché des larges
torrents, il est très-sauvage.
(1) Cette espèce, que je décris et que je figure ici (planche VIII) pour la première fois, est très-voisine par l’ensemble
de ses caractères du Héron cendré ou Héron commun d’Europe. Elle en a la taille et les proportions : la couleur du corps,
sauf une différence qui va être expliquée, et celle des ailes et de la queue, sont les mêmes. Les longues plumes effilées du
bas du cou sont disposées et colorées de même ; et il en est encore ainsi des longues plumes noires de l’occiput; ressemblance
sur laquelle il importe particulièrement d’insister, à cause du prix que les Orientaux mettent, comme on va le voir,
à la possession de ces mêmes plumes, si complètement dédaignées chez notre Héron de France , et en réalité si peu
remarquables.
Mais, avec cet ensemble de traits communs aux deux espèces, il existe chez le Héron Brag quelques’ caractères différentiels
qui ne permettent pas de le confondre spécifiquement avec le Héron cendré. Tels sont spécialement les suivants :
i ° Sauf quelques plumes noires placées, en avant, de distance en distance, et par lesquelles la région antérieure est
comme tapiree, le cou est blanc. Il l’est en particulier, dans sa partie postérieure, aussi blanche et plus blanche même
que les parties antérieures et latérales.
a0 Le dessus de la tète n’est blanc que tout à fait en avant; il est noir, par conséquent, dans une étendue notablement
plus grande que chez le Héron cendré.