
également noires. Les quatre ailes sOnt'encore ornées, dans toute leur étendue, depuis la
base jusqu’à la ligne oblique, de fif11 sept lignes brunes, tfès-ondées, ou même dentees.
En dessous, les ailes sont d’un jaune pâle, avec t o u t e f e lignes ÿ: taches de la partie su-
rieure moins fortement marquées^et surtoiit plus étroites.
Mi Jacquemont a recueilli, à l’Himalaya, un seul individu mâle de cette belle espece.
ai. LIPARIS SIGNATA.
Alis candidlssimis, anticis nigrç signatis. Abdominis apice pilis aureis vestito.^r
P l a n c h e I . FiGtühe 7 . «
Çe Liparis ressemble complètement au Liparis Chrysorrjiea de Linné, si commun dans
tout'e l’Europe y l n’en diffère réellement que par une ou d’eux marques noires existant sur
les ailes antérieures.- Les quatre ailés soiit entièrement d’un blanc de neige ; seulement, sur
les antérieures on remarque',~à l’extrémité d e 'la cellule discoiRale, un petit cercle noir et
une petite tache linéaire'de là même couleur, situee à l’angle interne. Dans certaini^indi-
vidus, cette dernière »sehle existé. LObdomen est terminé par une touffe de pods d un
fauve doré. *
22. ATTACUS .MYLITTA.
Alis pçiulù falcalisflans semcameis., strigà rübro-fermginè&j&lbaque, ôcelkque pettucido.
P l a n c h e I I I . F I g ü r e j , màlé ; 'F i g u r e » , cocon renfermant la ohrysalide.
Phalæna mylitta,, Drury lnsect.,excit., tom. I l , tab. V,.fig. i.
” Pbafæna*paphia Cramer, InsécfLepidqpt. Pl. 146, â ;p R i 47> A B , et pl. i 48,-A.
Envergure, 12 à i 5 centim.
Ce grand papillon a les quatré ailes entièrement d’un jaune^vif ou d'une nuancé [rosée
tirant surîe ton de chair, avec une étroitel^and^très-légèrement sinueuse., d une couleur
rouge-roussâtre intérieurement, blanchâtre extérieurement : cette bande est situee assez
près de l’extrémité. Un peu au âelà dé la ^ase d ^ h a q u e aile on ^marque encore une petite
strie ferrugineuse, quelquefois peu distinctefvèrsleur milieu, il existe une assez grande
tache ocellée. Tout le centre est pellucide et divisé par line fàible nervure; l^borduré interne
est d’un roux rougeâtre, traversée par un demi-cercle blanc; la bordure externe est
d’un gris jaunâtre, cerclée de noir. Les ailes antérieures ont tout l|u r bord externe d un gris
cendré.Xe corps-est généralement d e là couleur des ailes, avec la partie antérieure du
thorax d’un gris cendré. /
Ce papillon n’est pas rare dans une grande partie du continent indien.
et delà forme d’un oeuf de poule, et attaché aux branche s par un pédicule ayant jusqu’à deux
pouces de long, et contourné autour de la tige de l’arbre en fo rme d’anneau. Ce pédicule
est extrêmement d u r , la soie dont il est formé étant for tement imprégnée de matière
agglutinante. Le cocon du Saturnia mylitta est très-solide, fermé de toutes parts, ayant
ses deux extrémités arrondies ; à l’extérieur il est presque lisse; des fils soyeux se détachant
en noirâtre sur le fond gris de cette coque, appliqués par-dessiis la matière agglutinante,
en rendent la surface légèrement inégale. A l’intérieur il est parfaitement lisse.
Lorsque le papillon sort de son enveloppe de chrysalide, il perce le cocon par l’extré-
mite supérieure, près l’insertion du pédicule, et laisse une ouverture au bord de laquelle
la soie se trouve échanvrée. La soie de cette espèce est susceptible d etre iîlée. Nous en
possédons au Muséum d’histoire naturelle quelques échantillons qui ont été ainsi préparés.
Au reste, il paraît qu’on l’utilise aux Indes orientales. Cette soie a la couleur du
chanvre; elle est assez brillante, bien qu’elle n’ait pas l’éclat de celle du ver à soie (Seri-
caria mori L.); elle estaussi beaucoup plus forte. Nous ne doutons pas que le Saturnia mylitta
ne puisse être acclimaté en Europe, et y être élevé en domesticité comme le ver à soie; mais
son produit n’égalant pas en beauté celui de ce dernier, il n’y aurait probablement'àucun
avantage.
COLÉOPTÈRES.
23. CETONIA ORIENT ALIS.
Gory et Percheron,Monographie des Cétoines, pag. 193, n° 36, pl. XXXIV, fig. VI.
Cette Cétoine a la taille et la forme de notre Cetonia aurata, dont elle est très-voisine •
comme cette dernière elle est entièrement d’un beau vert doré ; mais sa tête , son corselet
aussi bien que ses élytres sont très-fortement ponctués. Le corselet offre cependant dans
son milieu une ligne étroite qui est lisse ; outre la forte ponctuation do nt il est garni particulièrement
sur les côtés, il présente encore quelques impressions irrégulières. Les élytres
sont ponctuées dans toute leur étendue, mais sur les parties latérales les points sont
plus grands et se confondent les uns dans les autres ; elles offrent aussi quelques petites
lignes transversales blanchâtres. Les pattes et tout le dessous du corps sont verts comme
le dessus, ponctués , et même un peu rugueux.
Victor Jacquemont a recueilli cette seule Cétoine au Cachemire.
I V . I n s e c t e s .