a lu nue variante curieuse sur Forthographe du
nom propre de la momie ( pl. LX XI, %. 6 ).
Les montans à l’autre extrémité sont ornés d’un
sceptre avec des serpens. Autour du coffre
règne une corniche on relief. Enfin l’ensemble
de ce cercuefj atteste que Fart de la menuiserie
était très-avancé à l’époque où iï fut construit-
L intérieur de fa caisse représente au fond une
déesse ( pï. LX V I, figi % ) devant le feuillage
ou ïarbre, de la vie céleste, arbre qui est celui
que les Egyptiens adoptèrent postérieurement ;
car sa forme n’a déjà plus aucun rapport avec
le baobab- Cette divinité est représentée avec
une longue chevelure ; elfe est vêtue d’une riche
tunique ornée de divers dessins et traversée au
milieu dans toute sa longueur par une ligne
d’hiéroglyphes, où on lit le nom de Cléopâtre,
mère de Pétémenon ( fîg. 9, pl. LXXI ). Elle a
aux poignets des bracelets d’or figurant des serpens
; des anneaux de la même forme sont suspendus
à ses. oreilles; ses doigts sont garnis de
bagues; sa tête ëst ceinte d’un bandeau : au-
dessus, est un caractère hiéroglyphique représentant
un vase. Elle a à ses pieds deux chakals
portant encore ici au cou la clef du tombeau.
Sur la paroi du coffre, du côté de la tête (fig. 4 ),
DESCRIPTION D’UNE MOMIE,
on a grossièrement peint une espèce d’éper-
vier portant le disque sur la tê te , et autour duquel
des étoiles éparses indiquent le ciel. A
l’autre bout, du côté des pieds, une vache,
représentée sur la corniche d’un temple, a le
disque et Je croissant sur la tête ; au-dessus, on
voit un disque ailé que traverse un serpent;
devant le taureau marche un monstre à corps
d’oiseau, bras et figure humaine, portant aussi
le disque ; des étoiles dont le fond est parsemé
indiquent encpre le ciel. Les peintures intérieures
de la caisse développée ( pl. LX IX ) représentent
les douze signes du zodiaque ï au
milieu est une grande figure de Tiphé , divinité
égyptienne, placée aussi là comme emblème
du eiej, et qui tient entre ses bras quatre
espèces de scarabées à tête de serpent; au-dessus
d’elle est un signe hiéroglyphique regardé
comme des rayons de lumière. Cette figure,
Comme celle qui existe sur le plafond du zodiaque
de Denderah *, a les bras élevés sur sa
tête ; à droite et à gauche , les douze constellations
zodiacales sont, pour la disposition et
la forme , à-peu-près semblables à celles du
monument cité. Mais ic i, chose assez singu-
* Sur la partie qui est restée en Egypte.