OBSERVATIONS PRÉLIMINAIRES
D E L’A U T E U R .
A v a n t de présenter le travail méthodique
auquel des savans distingués ont bien voulu se
livrer sur diverses parties d’histoire naturelle
qui se rattachent à la relation de mon voyage,
qu’iï me soit permis de consigner ici quelques
observations de détail ayant un objet analogue.
Beaucoup de productions de la nature en
Egypte, et principalement dans la haute Nubie,
sont encore si imparfaitement connues, que j’ai
osé croire qu’on accueillerait avec indulgence
des notes qui sont de simples matériaux à mettre
en oeuvre par de plus habiles que moi.
Une des coquilles fluviátiles les plus remarquables
de ma collection , est une nouvelle
espèce d’éthérie 1 du haut Ni! et du fleuve Bleu
dans la Nubie supérieure. Je n’ai rien à ajouter
à ce que j’en ai dit à la pag. 222 du tom. H.
La plus précieuse après celle-là est l’iridine
1 Nommée et décrite par M. le baron de Férussac, tom. I des
Mémoires de la société d’histoire naturelle de Paris.