S e s c o u d e s ( 1 ) . yt t , . a p p a r t .1 a u d ie u s e ig n e u r d e la r é g io n d e
G h e l o u G h e r ( 2 ) .
S on dos ( 3 ) . . . . . . . . . . . . a u d ie u S isch ô (4 ).
S e s p a r t ie s g é n it a l e s à Os ir is e t à la d é e s se K o h t ( ia
léontocéphale de Memphis).
S e s c u is s e s (5 ).............. ................. a u d ie u B a l -H or ( l’oe il (THor
u s ) (6).
S e s jam b e s (7 ) ..................... .... à la d é e s s e N e t p h É ( l a Rhéa é g y p t
ie n n e ) (8).
S e s p i e d s ( 9 ) .. . V . . v . . . . a u d ie u P h t h a .
S e s d o ig t s . . . . . . . . -. V . . . aux Uréus’ vivantes (1 9 ).
Les savans qui font une étude approfondie
(1) Kæl-djboi, manuscrits A , D e tE ; Ohue-DjBOi, manuscrit
B ; omis dan’s le manuscrit d’Arsiési. Voyez la note 6.
(2) Le manuscrit A les attribue à N e i t h , dame de Saïs.
(3) Phonétiquement exprimé par le mot PésiT dans tous les
papyrus collationnés.
(4) Manuscrit hiéroglyphique B.
(5) Exprimées phonétiquement par le mot chopsch , qui existe
dans le copte sous la forme de schôpsch , manuscrit d’Arsiési ;
tous les autres manuscrits portent chopt, que je n’ai point encore
rencontré dans les textes coptes.
(6) Manuscrit d’Arsiési, manuscrit A , manuscrit B ; dédiées
aux esprits de la demeure des fils de roi, manuscrit E.
(7) MaN-RAT, manuscrits 'd’Arsiési et les papyrus A , D et E.
Le manuscrit hiératique porte simplement rat.
(8) Manuscrit d’Arsiési, manuscrit A , B et D. Le papyrus E
consacre les jambes à Netphé et à Phtha.
(9) Le manuscrit d’Arsiési et ceux notés A , C, D, E emploient
le signe figuratif. Le manuscrit B offre le mot tîbs qui, en copte,
signifie calcaneum. , " ^
(10) Orô-evônh, les Uréus vivantes, c’est-à-dire les déesses.
Les doigts sont figurativement exprimés.
des mythes et des croyances égyptiennes, mine
féconde d’où sortirent en même temps, pour se
répandre dans ï’ancien monde civilisé, et les idées
les plus relevées , et les superstitions les plus
abjectes , lorsqu’on prit des signes dans leur
sens matériel au lieu de n en saisir que l’expression
conventionnelle, nous sauront quelque gré
d’avoir donné ici la traduction entière de ce
tableau curieux, et sur lequel ils se garderont
de porter un jugement définitif avant de connaître
plus complètement tout l’ensemble de la
théologie égyptienne.
Nous publierons dans une autre occasion
un texte soigné de ce tableau, qu’il est d’ailleurs
facile de reconnaître dans les rituels funéraires
complets ( II.C partie , section v.e ) ,
car le petit manuscrit de Pétaménoph, aussi
bien que celui d’Arsiési , est composé en
grande partie de formules extraites de cette
grande composition funéraire. Telles sont les
dix invocations aux dieux Thoth et Phtha
(manuscrit de Pétaménoph, lignes 18 à 3 1 )
qu’on trouve, mais plus développées, dans la
II.e partie du rituel (section n .e * ) , et qui
* Voyez le -grand papyrus hiéroglyphique publié dans la
Description de l’Egypte A. vol. II, pl. LXXlV de la col. 120 à 43 ;