OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES.
En Nubie, comme en Egypte, les phénomènes
de la nature se succèdent avec une
grande uniformité^: il n’est pas rare que les
vënts soufflent durant plusieurs mois des mêmes
rumbs, et reviennent à des époques constantes.
Ceux du nord sur-tout sont fes plus fréquens:
sur lés sept cent soixante-cinq jours d’observations
jindiqués dans les tableaux qui suivent,
ces vents ont régné quatre cent trente jours.»
En 1821, sur cent cinquante jours de la saison
des pluies, au Sennâr, les vents constans de la*
partie du sud ont soufflé cent vingt jours.
On a toujours choisi, autant qu’on l’a pu „
pour lieux des observations barométriques* et
thermométriques, ceux où l’air était le plus tempéré
, et dans une chambre ouverte. Pendant
les routes , ainsi qu’au désert , elles ont été
faites sous une grande terite ouverte.
Je me suis servi, pour ces observations, sdu
baromètre à division métrique de Fortin et du,
thermomètre centigrade. Je regrettai beaucoup
le premier de ces instrumens, qui fut brisé par
une chute dans le cours du voyage. A mon retour
â Paris, je fis une nouvelle comparaison de
mes thermomètres avec ceux de FObservatoire
royal ; et j’eus lieu d’être satisfait en reconnaissant
qu’ils n’avaient éprouvé aucune altération.