de folioles sur les pétioles secondaires. Folioles
pubescentes, excepté à leur face supérieure, aiguës,
ovoïdes-dimidiées, longues d’un peu plus dune
ligne, larges d’environ demi-ligne. Fleurs en épis
cylindriques, un peu coniques, épais de quatre à
cinq lignes, solitaires dans les aisselles des feuilles
qu’ils dépassent peu en longueur.
Gousses fort irrégulières, d’un tissu spongieux
sous une écorce brune et fine : elles sont de la
grosseur du petit doigt, inégales, bosselées, un
peu cylindriques, oblongues, arquées ou droites
et très-courtes, quelquefois globuleuses et pyri
formes. Les graines sont ovoïdes, un peu aiguës et
peu comprimées, longues de quatre lignes, brunâtres,
lisses, brillantes, marquées d’une lunule sur
chaque face.
2. ACACIA SEYAL.
A. spinis stipuîaribus, geminis ; foliis bipinnatis, partia-
libus bijugis, propriis 8-12-jugis ; fructibus compressis
linearibus faïcàtis acütis.
A c a c ia S e y a l . Delil. (Flor. Æ g y p t. p àg . 1 4 2 ,
ta b . 5 2 , fig. 2. )
S e y a l , a rb r e d u d é s e rt. (N o te s m a n u s c . d e M. Cailliaud.
) .
La plupart des voyageurs qui ont parcouru les déserts
de l’Égypte, ont remarqué cet arbre épineux,
espèce d’Acacia très-connu des Arabes, qui l’appellent
Seyal. Son feuillage très-fin ressemble à
celui des autres Acacias épineux d’Égypte, et il est
nécessaire de voir le fruit pour caractériser l’espèce
: il est linéaire courbé en fauïx.
Théophraste et Pline ayant fait mention, sous
le nom d’E p in e altérée des d é se rts, d’un arbre
qui résistait à la sécheresse des déserts de Coptos,
nous croyons qu’ils ont voulu parler du S e y a l, qui
croît dans ces contrées arides.
3. ACACIA GUMMIFERA.
A. spinis axillaribus gelninis recnrvis acuîeiformibus ;
foliis dupiicato-pinnatis quinquejugis ; petiolis sub jugo
inferiori uniglandulosis ; foliolis 7- 10-jugis linearibus.
A c a c i a g üm m ife ra . Delil. ( Flor. Ægypt. ilfustr.
n .° 9 6 5 . )
Mimosa g üm m ife ra . Forsk q [ Flor. arab. pag. 124,
n.° 6 1 5 . )
T a l l e h [arabe), arbre du désert, (Notes manuscr.
de M. Cailliaud. )
Le tronc de cet arbre, lorsqu’il est " jeune et
vigoureux, et ses grosses branches, ont l’écorce
blanchâtre, assez unie. Les derniers rameaux sont
droits, plus épais qu’une plume de pigeon, garnis
de feuilles longues d’ün pouce, doublement ailées,
à cinq paires de pinnules. Le pétiole commun porte
une glande insérée un peu plus bas que la paire
de pinnules inférieures; les folioles sont linéaires,
obtuses, longues de près de deux lignes; les fleurs
viennent en petites têtes .sphériques pédonculées,
groupées dans les aisselles des feuilles ; les pédon