encore du précédent par ses fruits courbés, moins
aplatis, et garnis de saillies en crête sur les faces,
H se trouve dans les déserts de la haute et. de la
moyenne Égypte. (Notes manuscrites de M. Cailliaud.
)
9. CASSIA SINGUEANA.
C. ramis apice tomentosis ; foliis pinnatis septemiugis
foïioïis subpoïïicaribus, ovato-obïongis, obtusis, inter-
gianduiasis, margine dorsoqne pubescentibus.
Arbrisseau croissant a Singue. ( Notes manuscr. dé
M. Cailliaud. )
Rameaux cotonneux au sommet. Feuilles pennées,
à sept paires de folioles ovales-obtuses, pédi-
cellées, longues de douze à quatorze lignes, larges
de sept à huit lignes, velues sur les bords et én
dessus. Pétiole commun long de sept pouces.
Stipules longues d’une à deux lignes, subulées.
Pédiceïles longs dune ligne et demie, cotonneux;
une petite glande cornue entre les pédiceïles de
chaque paire de folioles.
Cette espece se place dans la section des Casses
coluteoïdes glandulifères , qui renferme déjà
trente-cinq espèces dans le Prodromus de M. De-
candolle.
10. CASSIA SABAK.
C. ramis glabellis, ferrugineis; coroffis sesquipoïïica-
ribus; floribus numerosis.
S abak., en la n g u e des p a ïen s.
E l -M o d u s , en arabe. Arbrisseau du mont Aqarô.
( Notes manuscr. de M. Cailliaud. )
Rameaux un peu anguleux, presque glabres.
Fleurs en grappe courte à ramification tomenteuse.
Pédiceïles longs de huit à quatorze lignes. Calice à
cinq sépales obtus, ciliés, d’un jaune clair; pétales
inférieurs un peu plus grands que les autres.
Etamines inégales, trois courtes stériles*, quatre
moyennes et trois plus grandes. Ovaire subulé,
cotonneux, atténué en un style glabre.
M. Cailliaud remarque que « cet arbuste porte
» une gousse très-large qui renferme des semences
»rouges de la grosseur de celles du Tamarin : on
» se sert beaucoup de ces gousses pour lai prépa-
» ration des peaux. »
1 1 . CASSIA AREREH.
C. foliis bipinnatis, eglanduïatis, gïabris ; folioïis ovato-
obïongis gïàuco-viridibus; ïeguminibus longis, cyïin-
dricis, semina matura intrk puïpam viridem foventibus.
El-Garada, en arabe.
A r e r e h , en langue des païens; à Abqoulgui, dans
la province de Qamâmyl. ( Notes manuscrites de
M. Cailliaud. )
Arbre dont le fruit long, cylindrique, de la
grosseur du doigt, cloisonné transversalement, ne
diffère pas extérieurement de celui du Cassia
Fistula. Il contient une pulpe qui est verte à sa
maturité, autour des graines; mais cette pulpe n’est