tiers plus cpurtes que la corolle. Les divisions de
la corolle sont ovales, et remarquables par les poils
laineux qui tapissent leur face intérieure.
La colonne staminife're ne dépasse pas le fond
en godet de la corolle. Cette colonne repose sur
une base étranglée, et s’épaissit au sommet en une
masse tronquée cylindrique, qui porte à son contour
cinq appendices verticaux connivens, nés
d’une membrane circulaire, marquée dans chaque
intervalle de ces appendices par une écaille courte
droite onguiforme : les cinq appendices se terminent
en un prolongement cornu penché sur le plateau
stigmatique.
Les anthères soudées autour du plateau sont
bilocuïaires, au nombre de cinq. Les ouvertures
de deux loges sont cachées et couvertes sous l’écaille
terminale et inclinée de l’anthère. Les masses polli-
niques de chaque loge communiquent, par une
branche supérieure et latérale, avec les masses de
pollen correspondantes des anthères voisines. Les
masses de pollen, pendantes deux à deux, sont
attachées à une glande noirâtre enchâssée à chaque
angle du stigmate.
Les ovaires sont géminés, ovoïdes, glabres,
amincis, et joignent par leur sommet le plateau
stigmatique qui ferme le tube slaminifère.
23. CARISSA EDULIS. (PI. LXII1 , fig. 1 .)
G. garnis extremis pubescentibus; foîiis ovatis glabris;
floribus cymosis ; laciniis coroilæ lanceolatis.
Carissa e d u l is . Vahl (Symb. bot. tom. T, pag. 22.)
—Willd. ( Spec. pï. I , pag. 1220. ) — R. Brown,
(in Append. catal. itin. Abyss. Sait* )
A ntu ra. Forsk. ( Flor. arab., descr. pag. 63. )
A th e r a , en arabe; R ia n et A to u to u dçs naturels du
pays à Qamâmyl. ( Notes manyscr. dç M. Cailliaud.)
Arbrisseau dont les feuilles ressemblent à celles
de la grande Pervenche. Ses rameaux sont minces,
dichotômes, pubescens lorsqu’ils sont terminaux :
ils portent des feuilles opposées, ovales, presque
sessiles, médiocrement aiguës^ les plus grandes sont
longues de deux pouces sur dix-huit lignes de large.
Deux épines opposées se rencontrent fréquemment
dans lés bifurcations des rameaux; il n’y a qu’une
v ou deux paires de feuilles sur les portions de rameaux
non florifères, et trois paires de ces mêmes
feuilles sur les rameaux qui se termihent par des
fleurs : leurs feuilles inférieures sont moitié moins
grandes que les supérieures.
Les fleurs viennent en cime terminale, dont
les pédoncules principaux multiflores, àti nombre
de deux à quatre, portent chacun un petit groupe
de fleurs brièvement pédicellées ou sessiles, accompagnées
de bractées ou écailles subulées.