Leur pétiole est grêle, pubescent si on l’examine
à la loupe, long de deux à trois lignes.
Les feuilles sont insérées, en faisceaux de trois
et plus, dans l’aisselle de légères saillies ou petites
tubérosités qui soutiennent plusieurs pétioles entremêlés
de stipules aiguës extrêmement petites.
99. GOKAN ou DJOKAN.
E l-Djokane , en arabe ; MouinkÉ o u Morke , en
langue des païens.
Arbre portant un petit fruit rond, bon à manger,
doux, recherché quoiqu’il ait fort peu de chair : il
est un peu moins gros que la cerise et en a la peau
lisse et fine ; il renferme des semences rouges plus
alongées que celles du tamarin. ( Notes manuscr.
de M. Cailliaud. )
1 0 0 . ****
Arbre toujours vert, croissant au mont Tâby, fort
rare, dont les feuilles approchent du Fenouil.
( Notes manuscr. de M. Cailliaud. )
Observation. Nous n’avons pas négligé les descriptions
précédentes, quelque insuffisantes qu’elles
soient, pour mettre sur la voie de connaître les
végétaux qui y ont donné lieu, et qui pourront
être découverts ailleurs.
EXPLICATION DES PLANCHES.
P l a n c h e LXIL
Fig. 1. Mcssænda luteola. Portion d’un rameau de
grandeur naturelle. — a , calice dont une des dents est
changée en bractée pétiolée,nerveuse, coloree. b, calice
à dents inégales.—c, autre calice à dents égales.—d, ovaire
couronné par les dents ou le limbe du calice, et portant
le style. — e, corolle ouverte longitudinalement pour faire
voir l’insertion des anthères dans la partie du tube dilatée
à son sommet. — / , coupe transversale de l’ovaire. Tous
ces détails sont représentés plus grands que nature.
Fig. 2. A canthus polystachius. Un rameau de la plante,
de grandeur naturelle. — a , trois bractees extérieures de
la fleur, dont la plus grande soutient le calice en dessous,
et dont les deux plus petites sont latérales. b, foliole
inférieure du calice. — c , foliole supérieure denticulee et
folioles latérales étroites du même calice. — d , pistil.—
e , corolle sortie du calice. — f , partie latérale de la
corolle coupée pour montrer l’insertion des etamines et leur
naissance de la portion rétrécie de la base du tube.
P l a n c h e LXIII.
Fig. 1. C arissa ed u l is . Un bout de rameau de grandeur
naturelle. — a , le calice et le pistil. — b, la corolle dont le
tube est ouvert longitudinalement pour montrer l’insertion