Rameaux herbacés; couchés, dichotômes , épais
d’une ligne; entrenoeuds longs de deux pouces et
demi environ. Feuilles opposées, brièvement pé-
tiolées , longues de dix-huit à vingt lignes : elles
sont ovales*, un peu rhomhoïdales, à trois nervures
principales , Saillantes en dessous. Leur disque est
crénelé de quelques dents couchées, très-courtes,
et porte près des bords quelques poils courts, durs,
visibles à la loupe. Les pétioles sont connés; les
rameaux alternes, solitaires dans faisselle des
feuilles, quelquefois opposés. Les noeuds poussent
des tuberculés radiculaires brunâtres qui se montrent
au-dessoiis de ï’inSertion des pétioles
Les fleurs sont jaunes, larges de quatre lignes,
portées sur des pédoncules solitaires qui- partent
de l’aisselle des pétioles. Les pédoncules sont filiformes
, simples , et dépassent les feuilles en longueur,
sur-tout à la maturité du fruit.
L’involucre est à deux rangs de folioles; l’intérieur
a ses feuilles plus étroites et plus inégales
que l’extérièur ; elles sont au nombré de six à sept
dans chacun des rangs. Les demi-fleurons, au
nombre de douze à quinze, ont le limbe ovoïde, un
peu quadrilatère, terminé par trois dents obtuses,
et repose sur un tube hispide; leur style est bifide ,
peu saillant. Les akènes sont ovoïdes, tronqués,
convexes en dehors, anguleux sur le côté intérieur.
Les fleurons sont glabres, jaunes comme les rayons,
séparés par des paillettes cymbiformes obtuses. Le
réceptacle est conique, un peu tuberculeux, et
presque subulé à maturité.
Les pédoncules, les involucres et les sommets
des jeunes pousses sont couverts de quelques poils
courts, couchés.
FAMILLE DES APOCINÉES.
29. CYNANCHUM HETEROPH YLLUM.
(PI. LXIII, fig. 4. )
C. ramis scandentibus giabris; foliis inferioribus cor*
datis diiatatis , superioribus ovatis; floribus minutis um-
bellatis; corollâ intùs hispidâ; fructu glabro,
A la g a . Plante sarmenteuse à petite fleur en étoile,
veloutée, de l’île d’Argo, au pays de Dongolah.
( Notes manuscr. de M. Cailliaud. )
Cette plante est glabre, à rameaux minces, sou
vent fléchis sur les noeuds, mais qui paraissent surtout
destines a se soutenir au moyen des pétioles
qui se courbent.
Les feuilles sont opposées, pétiolées, les unes
un peu deltoïdes ou cordiformes, larges de vingt
lignes, sur de forts rameaux : les autres feuilles sont
ovoïdes-lancéolées, larges de six à huit lignes, et
longues de quinze lignes ; elles garnissent des rameaux
simples terminaux.
Les fleurs ont deux lignes de largeur et naissent
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