fils. Ce Sôter, membre de la famille th'ébaine
à laquelle appartint aussi F Ammonius-Pétamé-
noph dont M. Cailliaud a rapporté fa momie,
ne saurait être l’archonte de Thèbes, Sôter, fils
de Cornélius-Pollius-Sôter, puisque celui-ci
était fils d’une femme nommée Philout, tandis
que Baphor fut ia mere de notre Sôter, dont la
vie fut d ailleurs trop courte pour qu’il ait pu
recevoir le titre d’archonte. Le revers de Fun
des papyrus porte en effet en langue grecque
les mots L a M H N itiN hmepac .&, indiquant
que ce Soter a vécu quatre ans . . . mois deux
jours. La partie égyptienne de ce manuscrit
nous - donne le moyen de suppléer à la lacune
du grecj car j’y;Iis textuellement, lignes 6 et 7,
Eqo ItpOAMTE A E&0"T Ë £00** K* étant ( âgé )
de quatre ans cinq mois et deux jours.
Un troisième manuscrit trouvé dans ce même
et d environ 11 pouces de haut sur 6 de
large, accompagnait, comme les précités, fa
momie d un nommé Cornélius; et ce nom est
tracé à-la-fois en g re c , kop nh a io c , en égyptien
démotique, KRNELIS * , en égyptien hiératique
, korn-iuis , et- fa mère portait' le nom
Voyez pl. I , n.° 3.
PI. I, n.°4.
I égyptien d’iSÉ - DJER ( Isis - la - grande ) \ Ce
papyrus ne fait aucune mention, ni de ses titres,
ni de fa durée de sa vie, et rien ne s’oppose à
ce que ce Cornélius ait été le Cornélius Poliius,
père de l’archonte Sôter, et le grand-père de
» Pétaménoph.
Ë Ces textes funéraires sont tous d une écriture
négligée, maigre et anguleuse ; et le papyrus
trouvé sur la momie de Pétaménoph étant fe
plus récent, porte encore par cela même des
i traces plus marquées de la décadence de la rt
V graphique égyptien sous la domination gréco-
romaine.
Le manuscrit trouvé sur fe corps de Pété-
ménon, fils de Cféopâtre, était placé entre les
premiers tours des handeféttes, mais de raa-
| nière à être visible lorsqu’on ôtait le couvercle
du sarcophage peint qui renfermait la momie
f proprement dite. Ce manuscrit, dans son plus
grand développement, n’a au plus que 49 centimètres
1/2 de hauteur, sur 22 1/2 de largeur;
il porte extérieurement, tracé à l’encre noire,
l.° le nôm de iietem€N6)N, celui du défunt en
grec cursif; 2.° le même nom propre en caractères
démotiques, mais sous la forme véritahle-
* PI. i,n.o 4.