est sphérique, cotonneux et porte un style court,
partagé en deux ou trois stigmates filiformes pu-
bescens, recourbés en spirale. L’ovaire est à trois
loges et contient six ovules.. Cet ovaire, pris sur une
fleur où il était un peu plus développé que dans
les autres, s’est séparé par la pressiop en trois valves
septiferes sur leur milieu, dont chacune renfermait
deux ovulës ascendans, attachés latéralement à l’un
et à l’autre côté de la base de chaque cloison. Deux
de ces ovules seulement étaient fécondés et épais ;
ce qui fait voir que la capsule était destinée à contenir
à maturité deux semences.
Les filets s taminifères fertiles sont quelquefois
réduits à douze au lieu de quinze.
L’un des stigmates et une des loges de l’ovaire
sont sujets à manquer j et un des: deux ovules de
chaque loge, ou les deux ovules d’une ou de deux
loges, avortent, de manière à réduire ; le fruit à
une ou deux graines.
FAMILLE DES RUTACÉES.
72. TRIBULUS TERRESTRIS.
F. foliis sexjugatis subæquaïibus ; seminibus quadricor-
nibus. Lin. (Spec. 554.) —Delil. ( Flor. Ægypt. n.° 437. )
à d e r a s s a (arabe). Plante herbaceé, à tiges couchées,
à fruits épineux, et que les chameaux mangent à
Sennâr. (Notes manuscr. de M. Cailliaud. )
73. ZYGOPHYLLUM COCCINECM.
Z. foliis petiolatis ; foliolis linearibus carnosis. Lin.
( Spec. pug. 551.)' — Lamarck ( Dict. tom. IIy p. 441.)—
Delil. ( Flor. Ægypt. n.° 429.)
Boübee. Plante à feuilles charnues, croissant sur le
chemin de Rayân à Syouah. (Notes manuscr. de
M. Cailliaud. )
C’est un sous-arbrisseau des déserts, qui croît
principalement la où un certain degré de salure
rend le sol et l’air assez hygrométriques, malgré le
défaut de pluie, pour suffire à la végétation de
quelques plantes charnues et amères : celle-ci n’est
mangée par aucun animal. Sa fleur est blanche; son
fruit est rouge, globuleux, pulpeux, comme l’a
décrit ForskaI, page 8 7. Ce fruit, desséché, se
réduit à une capsule mince'cylindrique à cinq côtes;
en cet état nous l’avons quelquefois vu chez les
droguistes du Caire qui le vendent comme épice,
sa grainé étant aromatique.
Suivant Shaw (^Specim. p h y t. A f r . n.° 231),
cétte plante, en Barbarie, aurait la fleur rouge.