une plante déjà publiée. Nous pensons que ïe Rog
e ria ne repose pas sur des différences suffisantes
pour établir un genre distinct du Pedalium.
FAMILLE DES CAPPARIDÉES.
68. CLEOME PENTAPHYLLA.
C. floribus gynandris; foliis quinatis ; caule inermi.
Lin. (Spec. 938.) — Lamarck (Diet, encycï. tom IV,
p. 317 , n.° 2. ) —Delil. ( Flor. Ægypt. n.° 614. )
T aM a lak . H e rb e cultivée que les Arabes mangent à
Dongolah. (Notes manuscr. d eM . Cailliaud.)
69. CLEOME DROSERIFOLIA.
C. caille suffrjiticqso , hispido ; foliis bituminosis orbi-
culatis trinerriis; floribus tetrandris. Delil. [Flor. Ægypt.
p. 106, tab. 3 6 , fig. 2.)
R o r id ü la . Fo rsk . (D e sc rip t. pag. 35. )
R ih h e l-B a r d . P e tit sous-arbrisseau du d ése rt de
Syouab. ( N ° te s manuscr. de M. Gailliaud. )
FAMILLE DES TILIACÉES.
70. GREWIA ECHINÜLATA.
G. foliis sub-orbiçulatis cordatis; pedunculis extra-
axiltaribus : fructibus umbellulatis globosis depressis,
verrucoso-hispidis, ossiculos quaternos conniventes, tri-
spermos includentibus.
T am a r -H e n d i e l -A b y d . A rb re d u D jé b e l- Mouyl.
( Notes manuscr. de M .C a illia u d . )
Les jeunes rameaux de cet arbre sont tout-àfait
poilus. Le bois de l’année précédente est couvert
d’une écorce glabre un peu ridée, pointiïïée
de quelques tubercules ou glandes sèches éparses.
Les feuilles sont presque orbiculaires, cordiformes
, un peu dentées ou rongées sur les bords,
à cinq nervures principales. Les poils des rameaux
et des pétioles sont fasciculés ; ceux implantés au
revers des feuilles où ils garnissent les nervures
saillantes réticulées, sont étoilés. Les pétioles sont
longs de deux pouces, et les feuilles ont trois à
quatre pouces de diamètre.
Les fruits sont rassemblés au nombre de trois à
i quatre en grappes ou petites ombelles solitaires
opposées, aux feuilles. Le pédoncule commun de la
grappe est court, plus gros que le pétiole des feuilles,
cylindrique et recourbé. Chaque fruit est ensuite
très-briévement pédicellé.
Le fruit est un drupe sphérique déprimé, devenant
faiblement quadrilatère ou à quatre lobes
peu distincts par la dessiccation ', ombiliqué en
dessous, large de six lignes, dont l’épicàrpe friable
et mince est hispide, couvert de papilles qui
se terminent chacune par deux ou trois poils en
faisceau. Cet épicarpe recouvre un peu de pulpe
acidule sucrée qui unit quatre noyaux anguleux et
aplatis parleurs faces contigüës, placés en croix
vers l’axe du fruit , convexes-, sculptés par des en-
foncemens inégaux sur leur face extérieure. Chaque