ment égyptienne Pétéménoph ou Pétaménoph;
^ ; enfin, le titre du texte sacré que contient ce
petit papyrus, et qu’il m’a été facile de rétablir,
quoiqu’il soit effacé en partie, puisque je trouve
que le même titre est celui d’une fouie de petits
manuscrits parfaitement analogues quant à leur
contenu, et déposés aussi sur des momies évidemment
d uñe époque postérieure à celles qui
portent soit le rituel funéraire entier, soit une ou
plusieurs de ses parties principales.Voici ce titre :
TASCHO - aN - NËSENSON-aN - PETAMENOPH MISE
aN KELOPATR ( sic ) ,
Si le premier mot , comme ceia est probable,
se rapporte à fa racine copte TASCHO . multiplicare,
ces mots signifient,Magnijicatio trans-
migrationum rm Pétaménophnatus Cleopatrâ*.
La première ligne du texte reproduit la filiation
du défunt, en nous faisant connaître un
surnom que porta la mère de Pétéménoph ; c’est
en quelque sorte un second titre du papyrus,
ainsi conçu :
* En transcrivant ce titre en lettres latines, je n’ai eu aucun
moyen d’exprimer les signes hiératiques du mât et de la voile de
vaisseau, qui servent de dèterminatif au mot phonétique s e n so n ,
ni les dèterminatif demeure, homme et femme, qui suivent les mots
OPH, PÉTAMÉNOPH et CLÉOPÂTRE.
HaROF aN-OUSIRE PéTAMéN-OPH Misé AN-KÉLO-
paTRa i^sic ) eNTAU-THaT NaS GHéNÎTÎKl ; (ceci
se rapporte ) a lui VOsirien ( ou FOsins ) Peta-
ménoph, né de Cléopâtre à laquelle on donne
aussi le nom de g h én itik i. Ce surnom appartient
évidemment à une langue-étrangère à fa
langue grecque, celle de cette Cléopâtre, puisqu’il
est accompagné dans notre papyrus, ainsi
que le nom même de Cléopâtre, qui également
n’est point égyptien , d’un caractère détermi-
natif particulier ( pl. I, n.° 1 ) que je trouve à
la suite des noms romains LüClLlUS et RUFUS
sur l’obélisque de Bénévent, à la suite de la
plupart des noms de peuples étrangers sur les
bas-reliefs historiques, et qui termine aussi le
groupe de signes hiéroglyphiques exprimant le
nom de la nation grecque dans la dernière ligne
du décret en l’honneur de Ptoïémée Epiphane
et de sa femtne Cléopâtre, décret découvert à
Phiïæ, par M. Henri Sait, et qui reproduit la
plupart des dispositions de celui de Rosette, et
sur-tout celle qui ordonne d’ériger une stèle en
écriture sacrée, en écrkure vulgaire du pays
et èn langue grecque. Ce signe est sans aucun
doute le dèterminatif des noms propres et mots
éti'angers introduits dans les textes soit hiéra