beaucoup de celles que Fabriçius nomme fa s c i-
cularis ÿ -Andrçce •, p ilosa ,■ onopordinis , et en
général de toutes-celles dont la forme est ovoïdo-
eonique ,c o n v e x e , qui n’ont point d’éeusson, ni de
denteluresà [extrémité des élytres, et dont le médi-
sternum n est point avancé. Le corps dè celle-ci est
d un vert assez brillant, et généralement garni d’un
duvet très-court, blanchâtre et tirant âin peu sur le
jaunâtre ; il forme trois bandes longitudinales sur le
corselet, deux latérales, la troisième au milieu, et
située, a ce qu i! paraît , dans un enfoncement ou
dépression. Chaque élytre offre trois lignes longitudinales
interrompues ¿ de cette couleur > ! et formées
de meme, deux près de la suture, et l’autre plus
large, mais moins prononcée, â peu de distance
du bord extérieur.
Dans la meme contrée que l’espèce précédente.
. 9, BUPIOESTE r a b o te u x . Buprestis s ca b ra ,
■ ■ ■ F a b ., O liy .
Tous les individus que j’ai vuâ Sont plus grands
que ceux que l’on trouve au Sénégal, et d’après
lesquels Olivier avait décrit cette espèce.
Trouvée à el-Ouâh el-Bahryeh.
10. ATEUCHUS d e s É g y p t i e n s . A teu ch u s Æ g y p -
tiorum.
Glypeo sex-dentato, ver Vice subprominulo, Icevi; corpore
viridi, nitido ; ély tris subrugosulis, leviter striatis , punc-
tatis ; tibiis anticis intùs denticulàtis.
Chaperon six-denté, avec lé vertex un peu elevé et lisse ;
corps d’un vert brillant j e'Iytres finement ridées, légèrement
striées, ponctuées; côte' interne'des jambes antérieures
dentelé.
L’Éthiopie paraissant avoir été l’habitation primitive
des Égyptiens, il est probable que cette
espèce de bousier, d’une couleur plus éclatante
que celùi auquel les naturalistes ont dônné le nom
de sacré, a dû, par cela même, fixer de préférence
l’attention de ce peuple ou de ses prêtres, et que
dès-lors cette espèce est véritablement le Bousier
sacré primitif. L’autre espèce lui étant presque
semblable, à la couleur près> la remplaça probablement,
lorsque ce peuple, ayant descendu le N il, ne
trouva plus sous ce climat la précédente. Peut-être
aussi que l’une et l’autre furent indistinctement
l’objet de leur culte. U A teu c h u s des É g y p tie n s
n’a point sur le vertex de la tête les deux tubercules
qui caractérisent V A teu ch u s sacré du midi d e là
France et d’Espagne ; on n’y to it qu’ürie faible éminence
alongée, lisse et très-IüiSante. La couleur
verte prend , sur quelques parties du corps, une
teinte dorée: Le corselet est,] à l ’éxcéptloh d’ün