de ses observations microscopiques ( Aranea co-
lorifera, tab. 2 ), et Hermann fils {Mem, apterol.
pl. I , fig. 31 ) , ' en ont donné de bonnes figures.
Abstraction faite de la grandeur, le Trombidion
soyeux'( holosericeum) de nos contrées ressemble
singulièrement au précédent; mais ic i, d’après les
observations d’Hermann, l’extrémité postérieure du
corps offre au milieu une échancrure/et les papilles
du dos sont globuleuses au sommet : dans
l’autre, ces papilles ou poils sont barbus, et ïa même
extrémité du corps est entière. Les habitudes sont
d’ailleurs les mêmes. M. Cailliàud a trouvé le
T rombidion colorant sortant de terre, et n’a
point remarqué qu’on f employât dans la teinture,
ainsi qu’on commençait à le faire en Guinée, suivant
ie naturaliste suédois précité.
Le corps de ce Trombidion a la forme d’un
triangle renversé ou dont fa base est en devant,
avec les angles1 arrondis ou très-obtus. Îl est très-
soyeux, d’un très-beau rouge-vêrmilloh, avec les
pieds plus pâles; lê dos offre plusieurs courtes* im-
' pressions transverses. La première et la dernière
paire de pieds sont les plus longües de toütës.
2. ANTHIE CHASSEUR. Anthia venatot, F ab.
Car abus cursor, Qliv.
Cette espèce , recueifiie dans la petite oasis,
DESCRIPTION DES INSECTES. 2 7 3
avait été primitivement décrite, d’après des indi-
viduspris au Sénégal, par Roussillon. M. Dupont
aîné, qui a accompagné feu Richtie dans son
voyage en Afrique, l’avait aussi trouvée dans les
états de Tripoli. Les élytres ne sont point parfaitement
lisses; on y aperçoit quelques légers sillons,
et çà et là de petits points enfoncés : le duvet grisâtre
formant une tache à la base de chacune d’elles,
s étend le long du bord extérieur. La têté offre,
entre les yeux, deux impressions bien marquées.
^ ■ ANTHIE bordée. A n th ia m a rg in a ta , KlüG.
Elytris punctato-striatis ; limbo extemo, maculis tribus
ad basin, totidem medium ultrà transversè ordinatis , punc-
tis duobus superis, apiee, thoraeisque marginibus tomen-
toso-albis.
/
Elytres à stries ponctuées; leur limb* extérieur, trois
taches à la base, trois autres transversales au-delà du milieu,
deux points au-dessus, l’extrémité et les bords du corselet
d un blanc formé par un duvet.
Cet insecte est représenté avec une seule mandibule,
parce que l’autre manque dans l’individu sur
lequel on a fait le dessin. Le corselet est ponctué.
Les deux taches intérieures de la base des élytres
sont beaucoup plus petites que l’extérieure du
même rang; Iinterne des trois situées transversalement
un peu au-delà du milieu, est placée près de
la suture, et un peu plus haut que les deux autres ;
a 1 extrémité de chaque élytre est une autre tache
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