Tphout, é ta it, selon toute apparence, frère
de Pétéménon. Ainsi, ajoute-t-il, la série des
personnages de cette famille peut être classée
de cette manière :
( Sôter, marie' \
Corne'ïius PoHius l , , .1 a Cieop atre, II He'raclius Sôter, ’ )I
Sôter, 1 gjje I mari de Sarapout, \ Tphout.
marie à Philout, ]! d Ammonius , | / père de J1
et p1 ère de • f \ et pe, re de, 1J Pe'te'me'non, dit Ammonius.
Ces trois momies, et plusieurs autres de la
même famille, proviennent d’un même caveau
pratiqué dans la montagne de Gournah , à
Thèbes. Je ne pus m’en procurer qu’une seulf^
depuis, M. Sait en a acquis deux autres : l’une
fut mise en pièces par son janissaire, qui allait
brûler la caisse, lorsque ce savant arriva à
temps pour en sauver les débris. J e n’ai obtenu
aucun renseignement sur celles-là ni sur le
contenu de leurs inscriptions; je sais seulement
que ces deux caisses de momies, comme celle
que j’ai citée plus haut, sont façonnées de la
même manière que le cercueil de Pétéménon,
et qu’ellés présentent aussi dans leur intérieur
les douze signes du zodiaque. II serait curieux
de vérifier si la naissance des individus y est
d e s c r i p t i o n d ’u n e m o m i e . 2 1
indiquée de même par le déplacement de lu n
de ces signes.
M. Drovetti, de son côté, a eu en partage
un ou deux personnages de cette famille : elle
se trouve donc aujourd’hui éparse dans les musées
de Londres, de Paris et de Turin.
Je dois faire remarquer, en terminant, que
l’examen des peintures de ces diverses caisses
de momies vient confirmer de plus en plus
l’opinion déjà émise , 1 .° qu aucune de ces représentations
zodiacales, communes en E g y p te,
n’est antérieure à la domination romaine dans
ce pays; 2.° que ces prétendus monumens d astronomie
ne sont en définitive que des tableaux
symboliques ou astrologiques.