I . OLIVE ÉRYTHROSTOME, mâle.
Oltva erythrostoma.
„ Lamarck , An. s. v ., t. VII, page 4 1 9 , 11“ 3.
Ibid. pour la synonymie.
PLANCHE 46, FIGURES 7- I 7.
Oliva, testa albida, lineis luteo-fuscis flexuosis
longitudinalibus p ic ta ; fasciis duabus fuscis sub-
interruptis ; ore croceo. (Lamk.)
L ’animal de cette espèce présente quelques-
unes des variétés de teintes qu’on observe dans la
coquille. Celui que nous trouvâmes, par exemple,
àTonga-Tabou,où il est fort commun,a le bouclier
céphalique parfaitement arrondi en avant ; les
tentacules sont médiocrement longs, très-pointus;
le pied prend toute la longueur de la coquille ,
qu’il recouvre en partie ; il est arrondi à ses deux
extrémités.Dans le mâle, le pénis est aplati, large,
évasé et pointu d’un côté à son extrémité.
Tous ces organes sont d’un jaunâtre clair, ressemblant
à celui du test, parsemés de taches
rouge brun, plus rapprochées sur les tentacules.
Le siphon est presque blanc.
Dans les individus beaucoup plus rares qu’on
trouve au port Dorey de la Nouvelle-Guinée, le
bouclier céphalique forme une pointe obtuse, le
pied ne paraît pasrecouvrirlacoquille dans toutesa
longueur, et il est plus dilaté et plus renflé en
avant; les tentacules, qui se prolongent au-delà
du tube oculaire, sont longs, déliés, et peuvent
se contourner sur eux-mèmes. L ’organe excitateur
est en spatule, jaunâtre, avec une bordure rouge.
Le reste du corps de ce Mollusque est d’un
jaune plus intense que dans le précédent, tirant
sur l’orpin, largement tacheté de noir. Le siphon
est jaunâtre, piqueté de brun ; les tentacules sont
presque noirs, et le petit appendice triangulaire
qui passe par le canal et se rabat sur la coquille
est ponctué de rougeâtre sur un fond jaune.
On regarde comme une variété de l’É rytbros-
tome, et c’est Topinion de M. Duclos qui a fait
une étude spéciale de cette famille, une Olive
ordinairement plus p e tite , un peu plus cylindrique,
très-polie, brillante, d’un jaune plus intense,
etdont les trois bandes transverses, ordinairement
assez bien marquées, sont constamment d’nn violacé
plus ou moins intense. L ’orangé de son ouverture
est moins éclatant que dans les autres
individus, plus pâles. Nous n’avons rencontré cette
Olive qu’à l’île Guam, dans les Âlariannes; elle
y est très-commune, toujours uniformément la
même, sans variété. Elle habite une seule localité