y-rr^
lata ; striis tenuissimis transversis, ad maculas albas
interruptis ; spira obtusa caniculata. ( Lamk. )
Cette belle espèce de. Cône, très-connne, présente
, dans son état naturel , un épiderme d un
brim jaunâtre, qui, joint à ses taches brunes et à ses
nombreuses stries transverses, d’un violacé sombre,
la fait paraître très-sombre. Ces couleurs cachent
lin fond d’un beau blanc de faïence.
L ’animal a le pied assez grand, arrondi en arrière
, élargi et sillonné en avant ; il est rougeâtre,
maculé de brun rouge. La tète est striée en long
de rouge brun ; l’extrémité de la boucbe est jaune,
et les tentacules sont blancs. Le sipbon est fort
gros, saillant, tacbé également de brun rouge
vers la pointe. L’opercule est ovalaire et fort
petit.
Nous avons trouvé, dans une femelle, que les
aiguillons de la langue étaient recourbés, roux,
avec deux crochets opposés, en forme d’hameçon ,
placés l’un au-dessous de l’autre.
Ce Cône provient du port Dorey, à la Nouvelle-
Cuinée.
7. CONE Hé b r a ïq u e .
Conus hebræus.
Lamarck, An. s. v . , t. VII, page /|5i , n® 16.
Ibid. pour la synonymie.
Conus, testa turbinata, coronata, alba; maculis
nigris subquadratis fasciatim digestís ; str'iis
transversis ; spira convexo obtusa. ( Lamk. )
L’animal a le siphon remarquablement c o u r t,
élargi; il est rouge en dedans, et bordé de brun
presque noir. La tète et les tentacules sont d’un
rouge de sang. Le pied est rougeâtre en dessous,
avec une ligne noire régnant tout autour près du
limbe.
Cette espèce, toujours petite, est fort répandue
dans l’archipel Indien. Dans son intégrité, son fond
blanc est masqué par un épiderme jau n e , au travers
duquel paraissent les taches quadrilatères.
Notre individu a été trouvé dans le havre Carteret
, à la Nouvelle-Irlande.