G e n r e 'I’URBO. — Turbo, Lamarck.
I. TURBO MARBRÉ.
Turbo tnarmoratus.
laiiRirck., All. s. v., t. VII, |). 3i), n" i.
Ibiil. |ioiii- la syiioiiymie.
PI.ANCHU 5g , FIGIIIIUS I O - 16.
Turbo, testa subovata, ventricosissirna, imperfo
ra ta , loevi, viridi-albo et fusco marmorata aut
suhfasciata ; ultimo anfractu transversim trifà-
riam noduloso ; nodis superioribus majoribus ;
labro basi in caudani brevem , refle.xani explanato,
fa u c e argentea. (Lamk.)
Celle espèce, bien conmie, est la plus grande
du genre, et en même temps la plu s 'rcs|)lendi,s-
santo , lorsqu’elle a été dépouillée jioiir montrer
sa nacre à un. Son animal va nous servir de type
pour l’organisation générale de tous ceux que
nous allons avoir à décrire.
Il a la tête large , écussoiinéo , cordiforme ,
pourvue de deux courts leiitaciiles , grêles ,
obtus, sortant d’entre les pédoncules oculaires,
et uu a|)pendice interne, jtrismatiqiie, que nous
nommerons palrnette , parce qu’il est assez souvent
digité. Les pédoncules, qui portent de très-
petits yeux à leur extrémité, sont eux-mémes
triangulaires.
l.a bouche s’allonge eu une sorte de trompe
trè.s-mobile, élargie et uu ])eu rentrée à son extrémité,
s’étalant [iliis on moins largement sur le
pied *. De la base des yeux il part une frange
charnue, ondulée, cpielqiiefois lilamenteuse, qui
se perd sur les côtés do la racine du pied. Ce dernier
est Ibrt grand , épais , ovalaire , [lortant un
opercule jtierreux , bombé en des.sus , membraneux
et paucispiré par sa face iidérieiire. ti’est
probablement le plus large et le plus lourd des
opercules connus.
J-a cavité pulmonaire est fort grande , borizon-
talcmeiit divisée par une mombraiic sur laquelle
sont ajipliquées en dessus et en dessous les lamelles
branchiales. Cet organe est donc double, iiii peu
oblique de gaucbe à droite ; sa pointe seule est
libre et se porte vers le bord (boit du manteau.
Llle paraît même un peu à l’extérieur. Au-dessous
de cette cloison, et du même côté se voient les
organes siiivans :
M. le ])rolcssenr tle lïliniiville nous a l'ail rnuarquei', Jaiis les ’J'iirho»,
un sillon hausvcrse placé iluus la lèvre tlroile et tpii cojnnuinitjuc dans (a
iKuiciie. 11 ne paraît pas s’élendre jilus loin , et notis ignorons à tpioi il peut