voit clans plusieurs bivalves; par le système nerveux
, qui est un peu différent de celui des autres
Mollusques; par les duplicatures du tube intestinal,
formant toujours une anse eu avant de ce
qu’on peut appeler l’abdomen ; euüu, par les organes
générateurs. Ne nous étant aperçus de ces
dispositions générales qu’à notre retour, nous
avons été privés de pouvoir étudier, sur des animaux
frais , ce qui est relatif à l’organe générateur
mâle, tellement appliqué sur le contour de la
spire, cjue nous n’avons pu saisir ses connexions
avec l’organc femelle.
Il en est de même du corps spiral placé à
gaucbe du foie, que-M. Cuvier a pris à tort pour
la continuation de la langue. Il a de l’analogie
avec celui qui entoure le testicule des Aplysies,
et que ce naturaliste a signalé. Nous l’avons également
rencontré dans les Monodontes; et nous
sommes portés à croire qu’il fait partie de l’organe
mâle de la génération *.
Parmi ces Mollusques, les uns ont un opercule
multispiré, à enroulements larges, bien trancbés
comme les Troques, moins trancbés et moins larges
dans leurcoutour, comme les Monodontes deM. de
* Ceci clait ccril lorsque nous avons eu connaissance de l’ouvrage de
M. Delle Chiaje i'aisant suite «à celui de P o li, datis lo([uol nous avons vu
qu’ il in d iqu e, rclativemcnl à un T u i’b o , [»lusieurs des particularilés an a tomiques
dont nous faisons mention. Elles auraient besoin d ’un texte e x p lica
tif ({ui manque, pour savoir si nous nous sommes rencontrés en tout
point.
Lamarck; les autres l’ont paucispiré et calcaire,
comme les 1 iirbos ; d’autres l’ont paucispiré et simplement
membraneux ; mais ceux-ci doivent former
une division dans lesTroques, et peut-être quelque
jour un genre séparé , fondé sur cette disposition
de 1 opercule, qui indique en même temps qu’ils
-sont dioïques suffisants, c’est-à-dire que les deux
sexes sont séparés sur deux individus différents.
Nous prendrons pour exemples le Monodonte Pagode
de Lamarck, notre Troque jaune et le nain.
Ils n’ont pas non plus de filaments sur les côtés
du pied et de palmettes à la téte.
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