et autres êtres parasites qui encroûtent les coquilles
stagnantes. Cette agitation fait qu’elles conservent
difficilement le contour de leur ouverture
intact, lequel est du reste très - fragile. Sur des
milliers d’individus , nous l’avons trouvé tranchant,
jamais épais ni rebordé.
Les espèces nous ont paru difficiles à bien caractériser
tant sur l’animal que sur la coquille.
Ces dernières surtout présenter^ tant de diversités
dans les couleurs , et quelquefois dans la
forme , qu’oii peut y être trompé, et ériger de
simples variétés en espèces. Nous avons vu de ces
coquilles, brimes et verdâtres sur le vivant, devenir
rouges après leur m o r t, par l’action solaire
, etc.
I.a teinte la plus commune que sont susceptibles
de prendre ces Mollusques est le brun
piqueté de verdâtre. Cette couleur est le propre
de ceux dont les coquilles en offrent â peu près
une semblable; tandis que celles qui tirent sur le
blanc ou sont bariolées de rouge , ont l’animal
vert-pré.
Ce sont des animaux vifs, .s’agitant dans tous les
sons, et voraces, car nous en attirions quelquefois
avec des appâts de chair placés dans des filets
quenous descendions au fond delà mer. Leur pied,
doué d’une grande mobilité, s’allonge comme une
trompe : ce qii’il présente de jiarticulier, c’est la
facidtéqu’il a de scmouvoir comme en deux parties.
f
c’est-à-dire que chacun de ses côtés avance séparément
et successivement. Aussi aperçoit-on une
gouttière dans le sens de sa longueur en dessous.
Sur les côtes de la Nouvelle-nollaude, les Pha-
sianelles qu’on trouve au port du Roi - Georges
sont plus grosses et moins nombreuses qu’au port
Western, qui en est distant de cinq cents lieues.
'L ’île de Van-Diémen en fournit aussi en très-petite
quantité.
M. de Lamarck avait bien rapproché les Pbasianelles
des Turbos , mais il a fait entrer dans ce
genre plusieurs coquilles, comme des Littorincs ,
qui appartiennent à la famille des Ruccins , et
d’autres qui sont des Troques. Il faut également
faire disparaître le mot opercule corné de la caractéristique
du genre , parce qu’il est toujours
calcaire.
1. PHASIANELLE BULIMOIUE.
Phasianella halimoïdes.
I'
Lamarck, An. s. v., t. Vit, page Sa, n® i .
Ibid. pour la .synonymie. I
ri..VNCIIH 5 f) , lU G tU lJiS 1- 7.
pliasianella, testa ohlongo-conica, tenuiuscula,