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486 ZOOLOGIE.
L ’auimal de cette espèce , la plus grande des
Bivalves connues, a le manteau verdâtre sur les
bords, parsemé de petites lunules d’un vert d’émeraude
, avec un point bleu foncé à leur milieu.
L’espace compris entre les deux ouvertures est
d’un brun-violacé, avec quelques petits points verdâtres.
L’ouverture qui correspond anx organes de
la respiration est la plus grande, ovalaire, frangée
dans son contour. On y aperçoit l’extrémité
des feuillets branchiaux.
Nous avons dessiné cette Tridacne au bavre Carteret
de la Nouvelle-Irlande. Les naturels nous en
apportèrent de fort grands individus , dont nous
leur abandonnions la chair qu’ils mangeaient crue,
comme nous l’avons déjà dit. Nous l’avons retrouvée
à Tonga-Tabou, aux Moluques , à Timor et à
Vaigiou. Elle paraît constamment habiter d’assez
petites profondeurs.
MOLLUSQUES. 487
2. TRIDACNE FAÎTIÈRE.
Tridacna squamosa.
Lamarck, An. s. v., t. V I , page io6, n® 3.
Ibid. pour la synonymie.
PLANCHE 7 9 , FIG U R E I .
Tridacna, testa ovata, a lb a ,ju n io r e rubente;
costis squamosis ; squamis magnis, erectis, distantibus
; costarum interstitiis multistriatis. (Lamk.)
Cette espèce a le manteau verdâtre sur les bords,
et marqué de larges taches irrégulières, mais circonscrites
d’un brun sombre un peu violacé ;
entre elles sont de petits points noirs peu nombreux.
L ’espace compris entre les deux ouvertures
est lisse, d’un jaunâtre mélangé de verdâtre,
avec des stries violacées, qui entourent l’ouverture
anale. La branchiale a son bord découpé en
cirrhes verdâtres assez longs.
C’est à Vanikoro que nous avons dessiné cette
Tridacne.