d’un blanc mat, sans être nacrée , et la série de
dents très-aiguës se continue sans interruption.
L ’animal a à peu près la forme de sa coquille,
c’est-à-dire qu’il est allongé, comprimé et rostré en
arrière, plus épais en avant ; à manteau excessivement
mince au milieu, denticulé sur le dos, ayant
un sillon sur le limbe , ouvert dans toute son étendue
, si ce n’est à la partie postérieure, où il forme
plutôt un entonnoir qu’un siphon , dans lequel
s’ouvre l’anus. Uu peu au dessous , le manteau
porte deux petits appendices pouvant former un
canal conduisant l’eau aux branchies. P eu t-ê tre
était-ce réellement un petit siphon , que la contraction
de l’animal aura fait rompre, en le mettant
dans l’esprit-de-vin , comme cela arrive quelquefois.
Les muscles d’insertion sont petits, arrondis;
l’antérieur un peu plus développé.
Le pied est très-gros, élargi, ovalaire, avec une rainure
au milieu, quelquefois strié en travers,avec de
petits renflements vésiculeux. Les bords, en se rapprochant,
lui donnent la forme d’un fer de hache.
Les branchies , placées près du dos , sont longitudinales,
étroites, un peu cylindriques, formées
de deux feuillets réunis, dans toute leur étendue,
sur une lamelle commune. Ces organes ont beaucoup
de ressemblance avec ceux des Tridacnes. Les
palpes buccaux sont trè s -lon g s , un peu rigides,
plissés, s’étendant sur les parties latérales du pied,
et formés par deux feuillets réunis dans toute leur
étendue et striés transversalement.
Cette espèce habite la Nouvelle-Zélande, où elle
est fort rare.
D IM E N S IO N S .
p o u c e s , ligiii
Longueur.
Hauteur. .
Épaisseur.