T r o q u e s a o p e r c u l e m u l t i s p i r é .
I. TROQUE OBÉLISQUE.
Trochüs Ohcliscus. •
Lamarck , An. s. v., t. VII, page i8 , n® 29.
Ibid. pour la synonymie.
PLANCHE 61 , FIGURES I 9- 21.
Trochus , testa conico -pjramidata , nodu-
losa et granulata , viridi et albo colorata; anfractibus
margine inferiore tuberculato-nodosis
circulisque pluribus granosis cinctis : ultimo
dernpto ; inferna fa c ie planulata ; labro basi
sinuato. (Lamk.)
Cet individu, que nous avons pris à Tonga , est
bien le Troque Obélisque par ses couleurs ; toutefois
il tient de Vacutus par sa spire brusquement
pointue.
L ’animal a les tentacules gros et courts, blancs
avec une bordure brune, les pédoncules oculaires
larges , pointus, doublement cerclés de noir. Le
mufle est fort large , avec un ruban noir près de
son bord, de même que la tète , qui est de plus
piquetée de verdâtre. Le pied est jaune en dessous,
et tellement piqueté de brun sur les côtés, qu’il
en parait iioir. Le bord du manteau est liséré
de brun et de verdâtre. Les franges du pied sont
blanches et sans filaments.
Les opercules des Troques qu’on possède dans les
collections sont presque tous de couleur marron.
Assez ordinairement cela tient à la dessiccation et
à l’action de l’air, car, sur l’animal vivant, ils sont
transparents et jaunâtres.
Dans ces espèces très-turriculées, l’animal rentre
obliquement, en entraînant de cette manière son
opercule, qui autrement ije pourrait pas s’engager
à plat dans l’ouverture toujours plus ou moins
aplatie. Ces animaux se développent infiniment
peu , et se cachent profondément, de manière à
ce qu’on ne peut apercevoir aucune de leurs parties.
II faut briser même le premier tour de la
coquille pour pouvoir bien les dessiner.
DIMENSIONS.
Diamètre.
Hauteur..
p onces. ligne*.
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a 8
Zoologie, Hj.. 1G