dans le foie, se termine par un rectum peu considérable
s’ouvrant assez en arrière de la cavité
branchiale. Le fo ie , peu volumineux, paraît ne
former qu’une masse sur laquelle serpentent les
vaisseaux sanguins.
Dans la femelle , l’ovaire occupe l’extrémité de
la spire à droite. L ’utérus sort de dessous la
glande de la pourpre, et s’ouvre en arrière de
l’anus, auquel il est uni.
Chez le mâle, l’organe excitateur varie de forme
selon les espèces : c’est tantôt un crochet simplement
arqué ou recourbé en S , une espèce de spatule,
ou bien il est dilaté à son extrémité. Ce
pénis est sans sillon marginal ; c’est-à-dire que le
conduit déférent, après sa sortie du testicule sur
le bord gauche du foie, passe à droite, s’introduit
en serpentant dans l’organe excitateur, et sort
par une ouverture de son extrémité.
Nous ne répéterons point ici ce que nous
avons dit dans nos considérations générales relativement
à l’opercule que posséderaient deux
petites espèces, et que nous n’avons jamais retrouvé
sur les grandes, et même sur des individus
fort jeunes. Ces animaux sont si turbulents qu’il
est possible qu’il tombe dès qu’il est formé. Si
cet opercule existe, il est tout au plus long d’une
ligne, et dentelé sur l’un de ses bords comme
celui de certaines Nasses.
Les Olives se plaisent sur les fonds sablonneux
et dans les eaux claires. Nous les avons vues ramper
avec beaucoup d’agilité, se redresser très-prestement
à l’aide de leur pied lorsqu’elles étaient
renversées, et chercher à vaincre les obstacles qu’on
opposait à leur progression. Mais dès que l’eau
dans laquelle on les place s’altère et se souille,
elles rentrent dans leur coquille pour ne plus en
sortir.
Ces Mollusques aiment la chair : on les prend
à rile-de-France en se servant de cet appât.
Mais ils ne doivent se nourrir que de son suc,
et non l’avaler comme les Buccins, car leur langue
est tellement déliée, l’estomac et l’oesophage
sont si étroits que cette substance aurait beaucoup
de peine à passer.
On trouve des Olives dans presque toutes les
contrées des pays chauds. M. Duclos, naturaliste de
Paris,en possède la plus belle suite connue. Il s’en
est servi pour établir des divisions et bien constater
les espèces, dont quelques-unes, observées isolément
, ne sont que des variétés d’âge ; ce dont
M. Duclos donne des preuves irrécusables. Il est
à désirer qu’il fasse connaître au public toutes les
variétés qu’offre ce beau genre. C’est peut-être un
de ceux dont les animaux offrent le moins de
variétés dans la coloration des espèces.